Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

autoc.png

 

 

La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

Pour nous contacter: jeunessemarxistepau@hotmail.fr

 

Musica



 

 

Vidéos

ROCML

RETROUVEZ NOUS SUR LE SITE OFFICIEL

DE NOTRE ORGANISATION :

 

LE SITE DU ROC ML : http://rocml.org/

 

 

 

 

 

 

Tags

25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 19:42

DOCUMENTAIRE VIDÉO

Rojava, une utopie au cœur du chaos syrien

SUIVI D’UN DÉBAT

 

RDV: amphithéâtre de la Présidence de l’université de Pau          Mercredi 28 mars 2018 - 18 h

 

 

LES RAISONS DE LA GUERRE

AU MOYEN-ORIENT

             

              Le monde actuel est dominé par l’impérialisme, c’est-à-dire par les Etats dont la politique est fixée par les intérêts de leurs monopoles et de leur capital financier. Tous les conflits politiques et militaires en cours et ceux à venir sont déterminés par la nécessité pour les grandes puissances impérialistes de s’emparer des ressources stratégiques et des débouchés pour assurer des profits confortables aux grandes entreprises internationales.

 

La guerre qui déchire la Syrie depuis 2011 ne fait pas exception à la règle. Elle est le théâtre d’un conflit inter-impérialiste dont l’enjeu est, entre autre, le contrôle des voies d’acheminement du pétrole et du gaz au Moyen-Orient. Pour déstabiliser la Syrie et préparer le terrain à une intervention militaire, les USA, les impérialismes européens et leurs alliés turcs et saoudiens ont exploité des mouvements sociaux de mécontentement en y introduisant des gangs armés islamistes dont le tristement célèbre DAESH.

 

LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS COMPLICE DE LA GUERRE EN SYRIE

 

Aux côtés ou face aux autres puissances impérialistes, le gouvernement français s’est ingéré dans la guerre en Syrie depuis ses débuts en 2011. Il a, à de multiples reprises, cherché à renverser le gouvernement d’Assad. Pour ce faire, il a utilisé les mercenaires de l’ASL puis les divers groupes islamistes.

 

Les gouvernements français successifs ont aussi armé et soutenu les Etats du Golfe (Le Qatar et l’Arabie Saoudite) et la Turquie qui ont pris une part active au financement des groupes islamistes comme DAECH et Al Nosra.

Encore aujourd’hui, Macron s’agite et menace Assad d’une intervention militaire s’il utilisait des « armes chimiques ». Quelle hypocrisie et quel prétexte ! Depuis l’intervention des troupes occidentales en 2003, les guerres en Irak et en Syrie ont coûté la vie à plus d’un million de personnes, dont une majorité de civils, et mis sur les routes de l’exil des millions de réfugiés.

 

Le gouvernement français ne fait que défendre en Syrie ses propres intérêts impérialistes. Pour ses intérêts, il a laissé prospérer des groupes islamistes, dont DAECH. DAECH a créé en 2014 un « pseudo-califat » en Irak et Syrie sur des territoires riches en matières premières. Le contrôle de ces territoires par la force nécessitait non seulement des hommes, mais aussi des armes et de l'argent.

 

D’où vient cet argent ? Une partie de l'argent de DAECH provient aussi de « contrats occultes», passés avec les grandes compagnies capitalistes occidentales. En plus de l'achat au noir de pétrole à bas prix, le « scandale LAFARGE » a mis en évidence que cette corruption touche de nombreuses matières premières. Le groupe cimentier franco-suisse LAFARGE-HOLDIM est ainsi officiellement accusé d'avoir versé plusieurs millions d'euros aux milices armées pour s'assurer la main-mise sur les gisements de Jalabiya. L'homme qui aurait été chargé de négocier ces contrats, Jean-Claude Veillard, étant par ailleurs candidat du Front National.

 

Combattre jusqu'au bout DAECH, c’est combattre les forces impérialistes qui ont financé et soutenu ces organisations, qui ont fait du Moyen-Orient un théâtre de guerre où prospèrent les groupes armés. Aucun peuple n’a intérêt à la guerre et à la soutenir. Combattre jusqu’au bout DAECH nécessite aussi de demander des comptes au gouvernement et aux grandes entreprises sur leur politique réelle vis-à-vis des peuples d’Irak et de Syrie, et en particulier des Kurdes.

 

 

HISTOIRE DE LA DOMINATION DU PEUPLE KURDE

 

Le Kurdistan, c’est-à-dire le pays des Kurdes, ne désigne pas le territoire d’un Etat indépendant, délimité par ses frontières politiques. D’une surface d'environ 500 000 km2 et peuplé de 30 à 35 millions d’habitants, c'est la plus grande nation au monde à ne pas posséder son propre pays. A l’occasion du démembrement de l’empire ottoman par les vainqueurs de la 1ère Guerre Mondiale, le Kurdistan a été démantelé, contre son gré, au profit des nouveaux États créés de toute pièce par les puissances coloniales française et britannique. En effet, le Kurdistan suscitait de nombreuses convoitises ; notamment de la part des compagnies pétrolières ; la région de Mossoul (actuel Irak) regorgeant du précieux « or noir ».

 

La domination politique sur les Kurdes revêt une importance vitale pour les Etats de la région et les impérialistes qui ne veulent pas voir se créer un puissant État kurde assis sur d’importantes réserves de pétrole dans la partie irakienne du Kurdistan. Les kurdes ont donc toujours été surveillés, contrôlés, réprimés en Iran, Irak, Syrie et Turquie. Ils furent victimes de discriminations, la pratique de leur langue longtemps interdite et leur existence même en tant que peuple fut niée.

Les régions peuplées traditionnellement par les Kurdes sont les régions les plus sous-développées dans ces Etats. Actuellement pour ne donner qu’un seul exemple, la zone géographique où vivent les Kurdes, l'Est et Sud-Est de la Turquie, a la portion la plus petite sur le plan de l'industrie, de l'éducation, de la distribution des richesses nationales et des infrastructures.

Dès lors, le peuple kurde se bat pour faire reconnaitre ses droits, sur le territoire où il vit. Il s’est courageusement dressé contre des Etats autoritaires qui n’ont pas hésité à utiliser les moyens les plus barbares pour étouffer ce mouvement, en témoigne l’atroce bombardement chimique mené par Saddam Hussein en 1988 sur Halabja qui tua plus de 5000 civils kurdes. A cette époque la communauté internationale ferma les yeux car l’Irak était un allié de l’Occident face à l’Iran et un excellent client pour l’achat d’armes de guerre.

 

La même chose est en train de se reproduire aujourd’hui avec l’agression du canton d’Afrin par les forces armées turques aidées de leurs alliés islamistes. Le peuple kurde de Syrie, dans le cadre de la guerre civile qui ravage la Syrie depuis 2011, a pris son destin en main et obtenu l’autonomie en bâtissant une république démocratique et fédérale (appelée ROJAVA) en Syrie du Nord. Dans les territoires libérés des fascistes de l’Etat Islamique, les Kurdes ont mis en place des structures politiques démocratiques qui respectent les droits des nombreuses minorités ethniques et religieuses qui habitent ces espaces. Dans un Moyen-Orient déchiré par la guerre, le fondamentalisme religieux et les ingérences étrangères, le ROJAVA apparaît comme un exemple et comme la seule perspective positive capable d’obtenir la paix, la démocratie, le progrès social entre des peuples d'histoire et de cultures différentes.

 

ARRÊT DE LA GUERRE EN SYRIE

HORS DE SYRIE LES IMPÉRIALISTES

 

A L’APPEL DU COLLECTIF NI GUERRE, NI ÉTAT DE GUERRE

              Signé par le PCF section Pau-Agglo, PCF section Orthez MCJF 64, du PCOF, du ROCML, ENSEMBLE, le NPA, France Insoumise, le Mouvement de la Paix.

NOUS CONTACTER:

comiteantiguerre.pau@gmail.com

 

Partager cet article

commentaires