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La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

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6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 12:17

ELECTIONS PRESIDENTIELLES ET LEGISLATIVES


LES GOUVERNEMENTS SE SUCCEDENT

LE POUVOIR DE LA BOURGEOISIE DEMEURE

Toutes les luttes historiques ne sont en fait que le reflet plus ou moins net des affrontements de classes conditionnés en dernière analyse par l’évolution de la situation économique de ces classes1 . La détérioration de la situation économique du capitalisme, les difficultés du capital à s’investir productivement2  ont conduit la bourgeoisie en France et dans d’autres pays impérialistes à faire porter le fardeau de sa crise au prolétariat et certaines couches petites bourgeoises. L’objectif de la bourgeoisie et de son pouvoir politique est de rétablir une rentabilité du capital la plus élevée possible.

Le nouveau pouvoir politique continuera d’appliquer la même politique de régression sociale que les partis politiques de l’ex alternance PS-LRUMP discrédités aux yeux des travailleurs.

Il était urgent pour la bourgeoisie de trouver une solution de remplacement. En république démocratique bourgeoise les élections au suffrage universel sont un des moyens pour maintenir la domination politique et économique de la bourgeoisie sur le prolétariat.

L’alternance droite-gauche mise à mal, on la jette provisoirement aux orties et on organise une opération de blanchiment du personnel politique : Faire du neuf avec du vieux : telle est la solution Macron avec EN MARCHE, qui conduit à réaliser une nouvelle alliance Gauche droite au sein d’un même parti pour poursuivre la politique de la bourgeoisie monopoliste !

Tout l’appareil idéologique et politique s’est mobilisé pour faire gagner Macron, des grands médias aux grands patrons du CAC40 et des milieux d’affaires, économiques et financiers.3

L’affaire était entendue, Macron devait être élu et il l’a été. C’est la victoire au sein de la bourgeoise des partisans du « recyclage » de l’ancien personnel politique discrédité.

Les autres prétendants n’ont en fait servi que de caution au pseudo caractère démocratique des élections et seront tenus en réserve de la république. Marine Le Pen a servi comme d’habitude de repoussoir « fasciste ». Mélenchon a pour tâche de reconstituer un pôle réformiste afin de maintenir l’illusion chez les travailleurs qu’il serait possible par les élections de répondre à leurs aspirations et de « réformer le capitalisme ».

Certains s’imaginent que si « les insoumis », le PCF et le parti socialiste (maintenu) obtenaient un nombre important de députés à l’assemblée nationale, cela créerait des difficultés à Macron pour imposer sa politique anti-ouvrière et antisociale. Ces ouvriers ou ces militants politisés sont influencés par ces partis qui font miroiter le rêve qu’une majorité « de gauche » anti- Macron est possible et que si cela se produisait, Macron ne pourrait pas appliquer son programme réactionnaire. Cette illusion a déjà été expérimentée lors des précédents gouvernements. Qu’ont fait les députés de gauche pour s’opposer aux mesures réactionnaires de la bourgeoisie ? Les milieux politiques qui diffusent de telles illusions dévoient les travailleurs de leurs véritables moyens de lutte qui se trouvent sur le terrain extraparlementaire, dans la lutte de classe pour les revendications immédiates, dans la perspective d’un véritable changement de société, et dans la lutte pour la prise du pouvoir politique hors du cadre électoral contrôlé par la bourgeoisie.

Les élections législatives qui suivent l’élection présidentielle vont consolider la « légitimité électorale » de ce nouveau pouvoir. Les travailleurs devront se soumettre au verdict des urnes jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

Fort de cette analyse, aux législatives comme aux présidentielles, le ROCML n’appellera à voter pour aucun candidat et combattra les illusions électorales en argumentant ses positions auprès des camarades ouvriers qui ne les ont pas encore rejetées.

Aujourd’hui, l’ illusion que l’on peut améliorer le capitalisme est encore forte chez les travailleurs les plus combatifs et les plus politisés, même si la lutte contre la loi travail a permis chez les syndicalistes de la CGT de faire bouger les lignes et entamé la domination de l’idéologie et de la politique bourgeoise dans les syndicats.

Mais le mode de production capitaliste impérialiste est miné par des contradictions qui l’amènent sûrement et inévitablement vers des crises politiques et économiques de plus en plus graves. Elles obligeront le prolétariat à lutter et à prendre conscience de sa mission historique en tant que classe : renverser le capitalisme et construire une société nouvelle, le socialisme libéré de l’exploitation capitaliste et de toutes ses conséquences qui mettent en péril l’existence de la société humaine et de son environnement.

Les marxistes léninistes partout où ils sont, participeront à l’organisation des luttes, à promouvoir leur convergence au niveau national contre la politique de la bourgeoisie, à l’organisation syndicale des travailleurs pour l’affrontement quotidien capital-travail. Ils aideront les éléments les plus conscients de la classe à édifier leur parti politique indépendant de la bourgeoisie défendant leurs intérêts de classe sans lequel ils ne pourront, le moment venu, s’emparer du pouvoir. Ils défendront la nécessité du soutien actif des travailleurs de France aux travailleurs et des peuples du monde dans leur lutte pour leur émancipation sociale et nationale contre l’impérialisme.

ROCML

04 Juin 2017

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30 mai 2017 2 30 /05 /mai /2017 12:41

Merci à tous d’être venus à l’appel du comité antiguerre de Pau.

 

 

Dénoncer les guerres, les préparatifs des grandes puissances à la guerre est pour nous une tâche difficile mais aussi essentielle.

 

Difficile car dans le climat d’offensive idéologique actuel, mobiliser contre les préparatifs de guerres, c’est aller à contre-courant de l’opinion majoritaire.

 

Essentiel car pour nous, l’engrenage à la guerre, dont l’OTAN est un des principaux responsable doit être combattu. Il nous faut refuser de livrer des peuples de tous les continents à des guerres dont les seuls buts sont de préserver l’ordre politique, économique et social des grandes puissances qui composent l’OTAN.

 

C’est pour cela qu’aujourd’hui, alors que débute le Sommet de l’OTAN à Bruxelles, nous nous mobilisons pour dire non à la guerre, pour défendre la paix, la liberté et la démocratie des peuples.

 

Qu’est-ce que l’OTAN ?

 

L’OTAN est née en 1949 autour des Etats-Unis, de l’Angleterre et de la France afin de conserver les intérêts politiques et économiques des impérialismes occidentaux. L’OTAN est née de la volonté de contrer l’influence communiste mais aussi de maintenir partout dans le monde les intérêts des grandes puissances occidentales.

 

L’OTAN est une organisation politique et militaire qui regroupe des délégations politiques des pays membres et un état-major militaire qui organise les interventions militaires. C’est une alliance militaire d’Etats. C’est-à-dire que lorsque l’OTAN intervient, c’est parce que ces Etats membres, la France, le Royaume Uni et les Etats-Unis l’ont décidé.

 

L’OTAN est une organisation illégale du point de vue du droit international fixé par l’Organisation des Nations-Unies. L’OTAN a semé un champs de ruine dans de nombreux pays en contrevenant systématiquement au droit international, fixé pourtant par les Etats de ce monde.

 

 

Pourquoi nous combattons l’OTAN ?

 

L’OTAN est l’organisation d’avant-garde des grandes puissances occidentales. C’est elle qui participe à fomenter des guerres aux quatre coins du monde. Elle alimente la haine et la guerre entre les peuples et ne règle aucun problème.

 

L’OTAN a été de toutes les guerres depuis les années 90 : en ex-Yougoslavie, au KOSOVO…

 

Rappelez-vous, l’OTAN a participé à intervenir en 2003 en Irak pour soit disant combattre le terrorisme. Pour quels résultats ?

Plus de 500 000 morts. Un pays déstabilisé, ruiné, un peuple qui manque des besoins humains vitaux. Voilà le résultat de 13 années de guerre en IRAK dominé par l’OTAN.

D’après un article du Point, le risque de mort est trois fois plus élevé aujourd’hui qu’avant 2003. 40 % des morts d’Irak l’ont été à cause des conséquences sanitaires et du manque de nourriture.

Un chercheur du CNRS, monsieur Luizard estime que « l’administration s’est effondrée à la suite de l’intervention américaine, l’économie est en proie à la corruption et au népotisme ».

Rappelez-vous, l’OTAN et l’intervention US en Irak devait amener la paix, la prospérité et la démocratie. Les faits sont là. L’OTAN a semé la mort, amené des champs de ruine et créé un terreau qui alimente le fascisme islamiste de DAESH et des autres groupes en Irak et en Syrie.

 

On pourrait croire que l’intervention en IRAK est une exception. Eh bien non ! En 2011, sous la direction de SARKOZY et de la France, l’OTAN est intervenue en Libye pour déloger Kadhafi. Rappelez-vous, il y avait soit disant une révolution là-bas. Bilan de l’intervention : 12 à 15 000 morts. Et qu’est-ce que cela a apporté mis à part une guerre civile et le chaos depuis 6 années. Le rapport d’une mission d’information à l’Assemblée Nationale estimait qu’en 2015, « la transition politique est en train de dégénérer en conflit civil », là aussi le mouvement islamiste fasciste commençait à s’implanter.

 

L’OTAN depuis 2011 jusqu’à aujourd’hui pousse aussi à intervenir en Syrie pour déloger Bachar El Assad. Ce sont les puissances membres de l’OTAN qui ont transformé le conflit national syrien en un conflit régional. Ce sont ces mêmes puissances qui ont armé les forces les plus obscurantistes et réactionnaires, les forces islamistes comme Al Nosra, proche d’Al Qaïda. Cette semaine, Trump a accusé l’IRAN de développer les guerres au Moyen Orient, « L’Iran ne doit jamais posséder une arme nucléaire - jamais - et il doit cesser le financement, l’entraînement et l’équipement meurtriers de terroristes et de milices ».

Monsieur Trump a dit cela depuis Israël, un pays qui dispose de l’arme nucléaire et qui dispose d’un équipement meurtrier qu’il teste depuis plus de 50 ans sur le peuple palestinien.

Monsieur Trump dit cela alors qu’il vient de signer de juteux contrats d’armement avec l’Arabie Saoudite qui elle soutient depuis des décennies des groupes islamistes comme Al Qaida, Daesh ou encore Al Nosra. La France a d’ailleurs fait de même. Elle dit combattre le terrorisme mais en même temps vend ses armes au Qatar et à l’Arabie Saoudite.

 

Ce sont ces pays qui ont des responsabilités dans le développement du fascisme islamiste dans le monde. Ces dirigeants devraient rendre des comptes.

 

Que ce soit en Irak, en Syrie ou en Libye, l’OTAN n’a pas combattu le fascisme islamiste ni amené la paix et la démocratie aux peuples. Au contraire l’OTAN a amené la guerre civile, le chaos et créé le terreau à la prospérité de ces groupes fascistes islamistes.

 

Mais quels sont les véritables buts de l’OTAN ?

 

Comme l’a révélé une note d’un conseiller d’Hilary Clinton, l’OTAN est intervenue en Libye parce que « le locataire de l’Elysée, [le président Sarkozy] voulait déloger Mouammar Kadhafi pour gagner des parts de marché pétrolier, accroître son influence régionale, renforcer l’armée française, faire barrage aux ambitions libyennes et, las but not least, renforcer son prestige politique à un an de l’élection présidentielle».

 

Conquérir les sources de matières premières, dominer des territoires stratégiques pour les grands groupes multinationaux, voilà les buts réels des guerres fomentées par l’OTAN. On comprend maintenant pourquoi la paix et la démocratie ne se sont jamais installées dans les pays où l’OTAN intervient. La défense de la démocratie et des droits de l’Homme cher au porte-parole médiatique de l’OTAN, BHL sont un enrobage idéologique pour justifier les interventions. Cependant les vraies raisons sont à chercher ailleurs !

 

L’OTAN a donc pour but de dominer la zone d’influence de ses pays membres. C’est pour cela que depuis quelques temps, elle tente d’effrayer ses concurrents russes et chinois.

En 2016, le sommet de l’OTAN s’était tenu en Pologne et des manœuvres militaires hors normes avaient lieu là-bas et dans les pays baltes. Cela ne fait aucun doute que c’est la Russie qui était visée par de tels exercices militaires. En déployant des troupes et des armements aux frontières russes et en installant un système de défense anti-missile, l’OTAN aggrave les tensions avec la Russie et empêche la construction de relations pacifiques.

 

De sommet en sommet, l’OTAN participe à militariser la planète. Les 28 Etats membres de l’OTAN sont appelés à augmenter leur budget militaire jusqu’à 2% de leur PIB mais également utiliser 20% de leur budget de défense à des équipements militaires (navires de guerre, avions de combat, drones, bombes, technologie). Le tout-puissant lobby de l’armement se frotte les mains d’avance. Le nouveau président Macron défend cette militarisation du monde entier.

 

Le sommet de l’OTAN, qui se tient en ce moment dans les nouveaux bâtiments du siège de l’Alliance atlantique à Bruxelles doit être le moment d’une prise de conscience de la population sur les dangers réels d’une nouvelle guerre !

 

Les peuples aspirent à vivre en paix, à travailler non pour faire la guerre, mais pour répondre à leurs besoins vitaux, matériels, culturels, et intellectuels. L’OTAN va dans le sens contraire de ces besoins. Alors que les budgets de la santé, de l’éducation, de la culture subissent l’austérité, le budget de la défense va augmenter afin d’alimenter des guerres sans fin sur tous les continents de ce monde.

 

Nous ne voulons pas de la militarisation de l’UE ni d’une superpuissance européenne ! L’OTAN est la machine de guerre la plus agressive du monde et nous avons besoin, de toute urgence, de paix et de développement durable.

C’est à nous, travailleurs, citoyens, peuples du monde entier de nous mobiliser pour la paix et contre la guerre. Lorsque les peuples lèvent pour la paix, les fauteurs de guerre perdent toujours, l’exemple de l’Algérie, du Viet Nam l’a montré.

 

Faisons pression sur nos gouvernements pour investir dans le bien-être social, pas dans la guerre !

Nous demandons clairement à nos gouvernements : nous devons quitter l’OTAN et elle doit être dissoute !

Discours du comité ni guerre ni état de guerre de Pau contre l’OTAN
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26 mai 2017 5 26 /05 /mai /2017 10:16

Un collectif contre l’OTAN, pour un but commun : la paix !

Pour écrire au collectif français
« Non à l’OTAN, non à la guerre » :

otan_non@orange.fr

Rappelons d’abord que l’OTAN a été créée en 1949 et le pacte de Varsovie en 1955. Cette organisation a dans ses objectifs la conservation des intérêts politiques et économiques des pays capitalistes occidentaux, son objectif essentiel étant militaire. À ce titre il contrevient aux termes de la Charte des Nations Unies qui réserve au seul Conseil de Sécurité le recours à la force dans les relations internationales. Tout aussi illégale, et pour les mêmes raisons, pourrait être une Europe de la Défense.

Les dépenses militaires des pays de l’Otan

En août 2007, le nouvellement élu Président N. Sarkozy annonçait devant le Congrès étasunien le retour de la France dans les organes du commandement intégré de l’OTAN et en 2008, il décidait le renforcement de la présence militaire française en Afghanistan. Il s’engageait par la même occasion à renforcer les liens entre l’UE et l’OTAN.

C’est dans ce contexte que le collectif « OTAN-Afghanistan, non à la guerre, non à l’OTAN ; paix – liberté – démocratie » s’est constitué en 2008 pour mobiliser l’opinion publique et sensibiliser les forces sociales et politiques sur les dangers de cette politique. Composé d’environ cinquante organisations, ce collectif a participé à la mobilisation internationale  lors du sommet de l’OTAN à Strasbourg et Kehl (Allemagne) en avril 2009. Il fait partie de la coalition internationale « No to War, No to NATO » qui a organisé les contre-sommets de l’OTAN de Lisbonne, Cardiff et Varsovie.

Le Président F. Hollande a suivi la même orientation que son prédécesseur en matière de participation aux opérations militaires de l’OTAN, de soutien à sa stratégie de la tension en Europe et d’augmentation des budgets consacrés à l’armement et aux guerres. L’objectif de consacrer 2% du PIB à ce budget, sans cesse répété et exigé par les dirigeants de l’OTAN, est programmé pour la France. Cela représenterait une augmentation de 30% du budget de la Défense au moment où les budgets sociaux sont à la baisse, que la pauvreté s’étend et que les inégalités se creusent.

Si pour l’essentiel les troupes françaises engagées en Afghanistan ont été retirées, le nombre des OPEX, « opérations extérieures », n’a cessé d’augmenter, aussi bien en Afrique qu’au Moyen Orient.

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Les forces de l’OTAN

L’échec de l’intervention internationale en Afghanistan est patent, ce pays en sort ravagé, dévasté et divisé. Il en est de même de tous les pays dans lesquels l’OTAN est intervenue, directement ou indirectement. La volonté de l’OTAN de se déployer en Afrique et de développer des « partenariats », partout dans le monde, contribue à la montée des tensions et des dangers de guerre.

La « guerre contre le terrorisme » est une des justifications de la poursuite de cette politique, elle s’accompagne du soutien aux régimes réactionnaires du Moyen Orient qui l’utilisent pour asseoir leur statut de puissances régionales. Toutes les guerres menées sous cette bannière ont échoué et elles n’ont fait que créer les conditions pour le développement des groupes qui se réclament d’un  « Islam radical ».

Les bombardements font des milliers de victimes civiles et poussent des dizaines de milliers de personnes sur les routes de l’exil, ces réfugiés qui se heurtent aux murs et aux barbelés, aux patrouilles navales de l’OTAN qui croisent en Méditerranée. Celle-ci a l’impudence de prétendre aider ces migrants, alors qu’elle ne fait que dresser une barrière supplémentaire.

À cela, s’ajoute aujourd’hui en Europe même, une politique de tension et de provocations constantes à l’égard de la Russie.

Les pays membres de l’OTAN

Pour preuves, le déploiement du « bouclier anti missile » sous le contrôle exclusif des dirigeants étasuniens, l’envoi de troupes internationales « tournantes », toujours plus nombreuses, au plus près des frontières de la Russie, la relance de la politique de la terreur nucléaire.
L’emploi de bombes atomiques est de plus en plus considéré comme une « option possible » au mépris du caractère criminel de cette arme, tel que rappelé par la résolution de 1961 de l’A.G. de l’ONU. C’est le retour à l’antagonisme entre blocs qui pourrait faire de l’Europe le premier terrain d’affrontement. La Pologne a accueilli en 2016 les manœuvres militaires les plus importantes en Europe depuis 50 ans.

Dans ce contexte dangereux et grave pour tous les peuples, il est important que les forces démocratiques, les forces qui luttent pour la paix entre les peuples, contre les guerres de redistribution des espaces réservés entre les grandes puissances, pour la solidarité internationale, agissent ensemble, fassent entendre ce cri de ralliement « non à l’OTAN, non à la guerre », pour y gagner le plus grand nombre.

Plateforme d’action

Tirant le bilan de ces années de travail, des mobilisations qu’il a permis de développer, des liens qui se sont tissés en France et au niveau international, et surtout, devant les défis qui nous sont lancés par la politique de guerre, par la militarisation des relations internationales, par l’explosion des ventes d’armes, nous proposons à toutes les organisations qui ont participé au collectif « OTAN-Afghanistan », et à toutes celles qui sont intéressées par ce combat, de continuer et d’amplifier la mobilisation.

  • Le collectif propose de s’appeler dorénavant le Collectif « Non à l’OTAN, Non à la guerre » ;
  • Nous proposons qu’il se fixe comme objectif de mener un travail sur les thèmes suivants, qui peuvent constituer le corps de sa plate-forme :
    • 51

      L’OTAN, de 1949 à 2006…

      Faire grandir l’opposition à l’appartenance de la France à l’OTAN, sous le mot d’ordre : « que la France sorte de l’OTAN et qu’avec nos partenaires internationaux, tous se mobilisent pour la dissolution de cette organisation de mort » ;

    • Mener un travail d’information, d’explication et de mobilisation sur le thème : « non au budget de guerre » et, immédiatement, contre son augmentation de 30 % que le Gouvernement français annonce ;
    • Dénoncer les guerres par procuration et exiger l’arrêt effectif et contrôlé des ventes d’armes aux États, aux groupes armés et aux régimes qui les utilisent contre leur peuple et/ou pour faire la guerre aux autres peuples ;
    • Mener un travail d’explication sur les dangers de la militarisation de l’économie, qui engloutit des sommes considérables d’argent public au détriment de la satisfaction des besoins sociaux, de l’éducation et de la santé ;
    • Dénoncer la relance de la politique en matière d’armement nucléaire qui ne fait que développer l’insécurité ;
    • Militer pour le retrait des troupes françaises des terrains de guerre, pour le retrait des troupes françaises d’Afrique et la fermeture des bases militaires qui servent aussi à l’OTAN.

Et dans les mois qui viennent, créer les conditions d’une mobilisation populaire extrêmement forte pour la tenue du contre-sommet de l’OTAN qui est prévu en mai 2017, à Bruxelles.

Paris, le 17 octobre 2016


Les membres du Collectif :

Américains contre la guerre (AAW) – Anciens Appelés en Algérie et leurs amis contre la Guerre (4ACG) – Abolition Armes Nucléaires – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Maison de Vigilance – Association pour la Taxation des Transactions pour l’Aide aux Citoyens (ATTAC) – Collectif Faty Koumba: Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Conseil Démocratique Kurde de France (CDK-F) – Droit Solidarité – Enseignants pour la Paix (EPP) – EELV – Femmes Égalité – Femmes Solidaires – Iraniens contre la guerre – Le Mouvement de la Paix – Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) – Mouvement de l’Objection de Conscience, MOC Nancy – Mouvement de la jeunesse communiste de France (MJCF) – Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) – Collectif Ni Guerre ni État de Guerre – Parti de la Démondialisation (ParDem) – Parti communiste français (PCF) – Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) – Sortir du colonialisme – UD CGT 75 – Union pacifiste de France (UPF) – Union Syndicale Solidaires.
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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 21:57

Source: Observatoire du Nucléaire

Edouard Philippe, impliqué dans le pillage de l’uranium du Niger par Areva…

… et dans un conflit d’intérêt en tant que maire du Havre au profit de son ancien employeur Areva

 

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L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre de M. Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage "modéré" que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, M. Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique.

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En octobre 2007, Edouard Philippe est nommé directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapprochés avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée Nationale (*).

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C’est précisément pendant cette période, le 13 janvier 2008, qu’un accord est signé entre Areva et le pouvoir du Niger concernant l’exploitation de l’uranium, accord immédiatement contesté par le Mouvement des Nigériens pour la justice, mouvement touareg en rébellion contre le pouvoir central de Niamey (**).

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En effet, les maigres revenus de l’uranium, largement sous payé depuis des décennies par Areva, ne bénéficient en rien à la population, et encore moins aux Touaregs, alors que les mines d’uranium sont situées dans leurs zones traditionnelles de vie.

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Il est donc logique de considérer que les manoeuvres en coulisse de M Philippe ne sont pas étrangères aux graves troubles qui ont eu lieu par la suite dans la zone sahélienne (Niger/Mali) et dans le fait que, poussés par la misère, des groupes Touaregs aient fini par s’allier à des mouvements djihadistes.

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Mais, surtout, il est légitime de se demander pour qui agit M Philippe lorsqu’il est en charge des affaires publiques, que ce soit auparavant comme maire du Havre et désormais comme premier ministre.

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Une première réponse est apportée par le fait que, à peine assis dans le fauteuil de maire du Havre (aimablement offert par son prédécesseur qui a démissionné en cours de mandat !), Edouard Philippe a offert un pont d’or… à son ancien employeur Areva, pour qu’il installe deux usines d’éoliennes off-shore, projet finalement abandonné piteusement en septembre 2016 : il serait intéressant d’enquêter pour voir ce que la sympathie d’Edouard Philippe pour Areva a finalement coûté aux citoyens-contribuables…

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On notera d’ailleurs que, de 2007 à 2010, M. Philippe a cumulé sans état d’âme son poste chez Areva et son mandat d’adjoint au maire du Havre mais, aussi, que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) lui a infligé un blâme pour avoir refusé de fournir des informations sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi.

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(*) cf Charlie Hebdo, 29 avril 2009
(**) cf AFP, 17 janvier 2008

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 21:47
Le ROCML et la JCML sont solidaires de ces initiatives et y seront présents partout où ils sont:
 
Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, appelle à soutenir les prisonniers politiques palestiniens dans leur lutte pour une amélioration de leur condition de prisonniers. Il y a urgence car plus de 1500 d’entre eux ont entamé le 17 avril une grève de la faim.
Des manifestations ont ou auront lieu partout en France. Ici à Pau, l’AFPS propose un rassemblement devant la préfecture le mercredi 17 mai à 18 heures, pour faire entendre la voix des Palestiniens. Notre rassemblement sera déclaré à la Préfecture avec cet appel et chaque organisation pourra y prendre la parole.
Vous trouverez ci-après l’appel du collectif national.
L’AFPS groupe de Pau
Appel à la mobilisation : Solidarité avec le mouvement de grève de la faim des prisonniers palestiniens
Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, vendredi 5 mai 2017
Plus de 1500 prisonniers palestiniens ont entamé leur troisième semaine de grève de la faim suite à l’appel lancé le 17 avril dernier par Marwan Barghouti. Figure des mouvements de lutte palestiniens, dirigeant du Fatah et membre du Conseil législatif palestinien, Marwan Barghouti a été condamné à cinq peines de perpétuité ; il est détenu depuis 15 ans comme des milliers de prisonniers politiques.
Cette grève de la faim s’inscrit dans la continuité de mouvements similaires depuis 50 ans que dure l’occupation de la Cisjordanie, de Jérusalem et de Gaza, mais elle est inédite par son ampleur. C’est une nouvelle expression de la résistance non-violente des Palestiniens contre l’occupation et le régime d’oppression imposé par Israël.
Plus de 6500 Palestiniens sont actuellement détenus par Israël. Au total 850 000 ont été emprisonnés depuis le début de l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza en 1967. Les femmes ne sont pas épargnées, ni les enfants : plus de300 mineurs sont actuellement incarcérés.
Tous sont soumis à un système judiciaire militaire et d’apartheid qui punit souvent sévèrement des actes mineurs tels que la participation à des manifestations ou des jets de pierre. Par contre, les Israéliens, civils ou militaires, coupables de violences à l’égard des Palestiniens, bénéficient d’une impunité presque totale. En février 2017, fait rarissime, un militaire franco-israélien était condamné à 18 mois de prison pour avoir abattu un Palestinien gisant, blessé, au sol. Certains y ont vu la marque de l’impartialité et de l’équité de la justice israélienne. Pourtant, 18 mois de réclusion pour un meurtre constituant un crime de guerre, voilà qui est bien peu au regard des lourdes peines subies par les adolescents palestiniens pour de simples jets de pierres.
Que réclament les prisonniers ? Rien d’autre que le respect du droit :
  • la fin du recours à la torture et autres formes de mauvais traitements ;
  • des conditions améliorées de visites de familles ;
  • la fin de leur détention en Israël et non dans les territoires occupés, comme l’exige la Quatrième Convention de Genève, avec pour conséquence des obstacles multiples aux visites de familles ;
  • l’abandon de la détention administrative, régime de détention sans charges et sans jugement auquel sont soumis aujourd’hui environ 500 prisonniers palestiniens, parfois depuis plusieurs années ;
  • des soins de santé adaptés, alors que des négligences délibérées dans ce domaine conduisent à la détérioration de l’état de santé de nombreux prisonniers, voire à leur mort.
Les premières réactions du gouvernement israélien laissent craindre le pire : des mesures disciplinaires ont été prises immédiatement contre les grévistes de la faim dont les responsables sont déplacés et mis au secret. « Nous n’avons pas de raisons de négocier avec les prisonniers, il s’agit de terroristes et d’assassins » a déclaré le ministre de la Sécurité intérieure. Avigdor Lieberman, ministre de la Défense, a souhaité que soit appliquée aux prisonniers palestiniens grévistes de la faim la même politique que celle de Margaret Thatcher qui avait laissé mourir de faim les Irlandais du Nord, Bobby Sands et ses camarades. Nous ne pouvons pas laisser se perpétuer de tels crimes dans le silence général.
Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, qui regroupe associations, syndicats et partis politiques, apporte son plein soutien aux prisonniers politiques en grève de la faim et à leurs revendications, à leurs familles, à la population palestinienne et à celles et ceux qui, en Israël, agissent pour la justice et l’égalité.
Il en appelle aux mobilisations citoyennes et à l’intervention ferme des États signataires de la Convention de Genève - dont la France - et de l’Union européenne. Il est temps de tout mettre en œuvre et de faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il respecte le droit international, en particulier en matière de justice, de détention, de traitement de la population civile palestinienne.
Chaque jour d’inaction met des vies en danger. Chaque jour d’inaction est un acte complice des dénis de droits, de justice et d’humanité.
Appel à la mobilisation : Solidarité avec le mouvement de grève de la faim des prisonniers palestiniens
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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 18:13

Jeudi 11 mai, alors que les médias se régalaient des tambouilles politiciennes autour des investitures d’En Marche pour les prochaines législatives, les ouvriers de GM&S de La Souterraine (département de la Creuse), menacés de liquidation judiciaire, se livraient à la destruction d’une partie des machines et affirmaient avoir l’intention de faire sauter l’usine (qu’ils ont piégé avec des bonbonnes de gaz) si les négociations n’aboutissaient pas.

Il s’agit d’une entreprise de 279 salariés, sous-traitant dans l’industrie automobile, et dont les deux principaux constructeurs français (Renault et PSA) constituent les principaux clients (64% du chiffre d’affaire). C’est justement le désengagement de ces deux puissants groupes, qui préfèrent commander leurs pièces ailleurs pour augmenter leurs profits, qui a provoqué cette situation qui risque de laisser sur le carreau des centaines de familles, sans possibilité de retrouver un emploi dans un territoire à majorité rural et déjà fortement touché par les fermetures d’usines.

Cette situation est d’autant plus révoltante pour les ouvriers que ces groupes sont riches à millions, qu’ils ne se sont jamais si bien portés depuis plusieurs années, et qu’ils font même tout pour saborder les projets de reprise du site. Encore une fois la classe ouvrière est sacrifiée sur l’autel du profit !

Animés par le désespoir et la colère, après avoir essayés toutes les autres formes de manifestations et moyens d’expression sans succès, ces ouvriers se sont attaqués au sacro-saint droit de propriété par la destruction des machines. Ils veulent interpeller le nouveau « président-banquier » Macron. Mais on voit mal ce qu’il pourrait leur apporter, étant donné sa volonté de détruire le droit du travail par ordonnances ! Comme lors de la campagne présidentielle avec les salariés de WHIRLPOOL, il leur expliquera que les capitalistes sont dans leur bon droit pour les licencier !

Tant que le capitalisme continuera à faire sa loi, d’autres affaires de ce genre se produiront car tel est le capitalisme, un système inhumain uniquement préoccupé par la quête du profit. Seule l’organisation et la convergence des luttes locales en un front commun contre l’offensive du capital pourra mettre fin à cette hémorragie. Seul l’avènement du socialisme pourra émanciper les travailleurs.

Solidarité avec les ouvriers de La Souterraine et avec tous ceux qui luttent actuellement !

 

A bas le Front des millionnaires avec sa tête Macron !

 

C’est aux travailleurs de diriger la société !

Le ROCML, 14/05/2017

Solidarité avec les ouvriers de GM&S de La Souterraine
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14 mai 2017 7 14 /05 /mai /2017 16:24

Résultats du 2nd tour de l’élection présidentielle :

Le candidat du grand capital est au pouvoir !

 Avec 66,1 % des suffrages exprimés, Emmanuel Macron devient le nouveau président de la République face à Marine Le Pen. Cependant, contrairement à 2002, aucun front républicain ne s’est mis en place dans la rue pour contrer le FN. En effet, ni le front des millionnaires autour de Macron, ni le front de la haine raciste ne pouvaient représenter une alternative pour les travailleurs. Et ceux qui criaient au loup fasciste ont finalement été balayés par la réalité. La réalité, c’est que Marine Le Pen a eu le rôle d’épouvantail réactionnaire et xénophobe pour servir de repoussoir et faire élire le candidat préféré du capital, Macron. La réalité, c’est que c’est cette politique d’offensive du capital qui fait monter le FN depuis 20 ans. On a bien vu que les fronts républicains derrière la bourgeoisie ne sont pas un moyen d’empêcher la montée du FN. Ils hurlent 15 jours contre le FN et appliquent des politiques régressives contre les travailleurs, durant 5 autres années. La solution on la connaît pourtant. On a vu durant les différents mouvements sociaux que seule la lutte massive des travailleurs permettait de faire disparaître le FN de la scène publique.

Cette victoire de Macron montre la capacité de la bourgeoisie à s’organiser pour imposer ses intérêts aux masses populaires. L’élection de Macron n’est pas la victoire d’un parti ou d’une aventure individuelle. C’est la capacité du système capitaliste mis à mal par la crise économique à surmonter provisoirement la crise du système institutionnel. Les partis traditionnels de gouvernement (PS et LR) ont été laminés. Le capital recherche un renouvellement car ces partis ne sont pas parvenus à répondre à ses exigences. L’affrontement de classe lors de la lutte contre la loi El Khomri a aiguisé les contradictions au sein du PS et contribué à l’ébranler.

Cette élection a montré le visage antidémocratique de la république bourgeoise. Macron est élu par seulement 43 % des inscrits. Il y a eu 34 % d’abstentionnistes et de votes blancs et nuls au 2nd tour. 40 % des 25-35 ans n’ont pas voté, ainsi que 32 % des ouvriers. N’oublions pas aussi que la masse des travailleurs immigrés n’a pas le droit de vote. Les travailleurs, les jeunes ont bien compris que le programme de Macron est celui des monopoles et du capital.

 

Comme nous l’avons déjà affirmé avant le premier tour, les travailleurs n’avaient rien à gagner du résultat final de cette élection. Toute la machine institutionnelle était « en marche » pour faire gagner un programme qui s’attaque aux droits des travailleurs, qui défend l’offensive de l’impérialisme français dans le monde et qui défend les monopoles. Il est donc du devoir de tous les communistes, syndicalistes, travailleurs de mettre en avant la nécessité de lutter pour repousser les assauts à venir. Les législatives n’empêcheront pas Macron de mettre en place sa politique. Aujourd’hui aucune politique réformiste ne peut répondre aux besoins des travailleurs. C’est en s’organisant pour lutter qu’ils pourront repousser les assauts du capital contre leur intérêts fondamentaux.

 

            Les luttes locales et nationales doivent converger, se coordonner pour aller vers une grande mobilisation politique et syndicale nationale contre le pouvoir bourgeois, contre le capitalisme !

            Les communistes ont pour tâche d’unir tous ceux qui pensent que le capitalisme a fait son temps et que seul le socialisme peut répondre aux besoins essentiels des travailleurs, des jeunes, des femmes.

 

CONTRE LES ATTAQUES DU FRONT DES MILLIONNAIRES AVEC A SA TETE MACRON

PREPARONS LA RIPOSTE DES TRAVAILLEURS

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11 mai 2017 4 11 /05 /mai /2017 18:02
  1. revenu universel, c’est la proposition qui a permis à Benoit Hamon de sortir vainqueur de la primaire socialiste. Depuis, ce « revenu » occupe une place importante dans le débat et rallie autour de lui des personnalités étonnantes, de Christine Boutin, la championne du mariage pour tous, à EELV et certains militants des Nuits Debout. Le revenu universel de Benoit Hamon, questionne une partie de la société et du mouvement ouvrier et populaire. Pourtant, cette proposition alléchante si elle était appliquée, se retournerait contre les travailleurs, tout au bénéfice du capital.

 

D’où vient l’idée du revenu universel ?

 

Cette idée du revenu universel trouve sa source sous diverses formes dans les conceptions de penseurs, de Thomas More à Fourrier, que Marx a caractérisées comme socialisme utopique. Souvent, ces écrivains constataient les injustices du capitalisme et proposaient des solutions idéalistes sans rapport avec les réalités et les fondements du système capitaliste.

 

Aujourd’hui, réactualiser ces idées du socialisme utopique comme le fait Benoît Hamon ou d’une autre manière, et de façon plus radicale, Bernard Friot est un moyen de dévoyer la lutte de classe sur des illusions. Marx a souligné cet aspect des théories type revenu universel dans le Manifeste du Parti communiste. Elles « veulent remplacer les conditions historiques de l’émancipation par des conditions tirées de leur imagination »( Marx K., Le manifeste).

 

Ces auteurs utopistes pensent qu’il est possible d’éradiquer la pauvreté, d’émanciper les travailleurs sans abolir les conditions qui créent cette pauvreté, le capitalisme. Les socialistes utopiques du XIXème siècle critiquaient tout au plus certains aspects du capitalisme. De ce point de vue, l’idée du revenu universel, même s’il est réactionnaire dans son application porte en lui une critique du capitalisme. Par exemple, Hamon met en avant le fait que son revenu universel permettrait de s’émanciper puisque non lié à un travail salarié. Il « souhaite mettre à profit la transition numérique et écologique en cours pour changer de logiciel, revendique une société "post-croissance" où le travail, se faisant rare, devra être partagé. Et où les gens ne s'en porteront que mieux, libérés de leur asservissement à un travail susceptible de "coloniser des vies et broyer des personnes » (l’express). Cependant, le revenu universel met-il un terme au travail salarié, c'est-à-dire à l’exploitation capitaliste ? Non, contrairement à ces illustres prédécesseurs du socialisme utopique qui recherchaient un autre régime économique, Benoit Hamon reste bien dans le cadre du système actuel. Sa mesure n’est pas révolutionnaire. C’est seulement une rustine sur une société qui crève sous le poids du profit. Elle ne vise pas à régler les problèmes à la racine : les causes du chômage et de la pauvreté. Au contraire, elle n’agit que sur les conséquences du chômage, des inégalités induites par le système capitaliste.

 

Si au départ, au XIXème siècle, « les auteurs de ces systèmes étaient encore révolutionnaires, leurs disciples ne forment plus en revanche que des sectes réactionnaires (…) Ils cherchent donc obstinément à émousser la lutte des classes et à apaiser les antagonismes » (Marx, Manifeste). L’idée du revenu universel est donc une utopie, un rêve irréaliste dans ce système économique, destiné à faire croire aux travailleurs qu’il est possible d’éradiquer la pauvreté, de s’émanciper sous le capitalisme, sans avoir à lutter pour le renverser. Mais en réalité, nous le verrons, le revenu universel ne peut que renforcer l’exploitation des travailleurs.

 

Prendre en compte les fondements réels de l’économie

 

Pour le comprendre il faut partir des lois économiques objectives du système de production capitaliste que Marx a découvertes et analysées.

 

La loi fondamentale est de produire pour réaliser un profit et non pour satisfaire les besoins fondamentaux de la société. Toute la production est organisée dans ce but. Comme l’explique Engels, le salarié effectue un « double travail : pendant une partie de son temps de travail, il restitue le salaire que lui a avancé le capitaliste, et cette partie de son travail est appelée par Marx le travail nécessaire. Mais ensuite, il doit encore continuer à travailler et produire pendant ce temps la plus-value pour le capitaliste, dont le profit constitue une partie importante. Cette partie du travail s’appelle le surtravail » (Engels F., Pour comprendre le capital).

Dans ce système, le profit est une loi essentielle, il sera d’autant plus grand que les salaires seront plus faibles ou que la journée de travail sera plus longue. « Le capitaliste a intérêt à faire la journée de travail aussi longue que possible. (…) Le capitaliste lutte pour son profit, l’ouvrier pour sa santé, pour quelques heures de repos quotidien, pour pouvoir, en dehors du travail, du sommeil et du manger, fournir encore une activité humaine [en famille, les loisirs, du sport, des activités intellectuelles et culturelles…] (…). Il ne dépend pas de la bonne volonté des capitalistes pris isolément qu’ils veuillent ou non s’engager dans cette lutte, car la concurrence contraint le plus philanthrope d’entre eux de se rallier à ses collègues et à faire accomplir une aussi longue journée de travail que ceux-ci »(Engels F., Pour comprendre le capital).

 

Les lois du capitalisme rendent illusoire la proposition de revenu universel comme moyen de s’émanciper de l’exploitation. Pour maintenir un profit élevé, et continuer à vivre face à la concurrence, les chefs d’entreprises tendent à réduire le salaire par rapport aux profits. Hamon fait abstraction de ses lois qui s’imposent à nous. Ainsi, cette mesure, si elle était appliquée serait un effet d’aubaine pour que le patronat baisse les salaires et que les travailleurs paient le revenu universel par le biais des impôts. Pour augmenter les salaires, il faut se battre dans les entreprises et imposer aux patrons de meilleurs salaires. Cela est un rapport de force : « Le capital ne se soucie donc nullement de la santé, de la vie de l’ouvrier à moins d’y être forcé par la société » (Engels).

 

Le revenu universel est de la poudre aux yeux des travailleurs

 

Quel est le contenu de ce revenu universel proposé par Benoît Hamon ? Il est pour le moins à géométrie variable et sa proposition ne correspond pas à un revenu universel pour tous dès son élection. Il s’échelonne en trois étapes dont la première est l’augmentation du RSA de 10% et son extension aux 18-25 ans. Son revenu universel pour tous, il le projette dans plusieurs années (quasiment à la fin de son mandat). Cela ressemble à une promesse électorale comme nous en connaissons tous à chaque élection… Rappelons-nous de la taxation des riches à 75% de F. Hollande par exemple, qui n’a jamais été appliquée ! De plus, ce revenu universel pour tous, qui est de 750 euros par mois , reste en deçà du seuil de pauvreté établi par l’observatoire des inégalités qui se situe entre 840 et 1000 euros (données de 2014) .

 

Ce revenu universel s’attaque-t-il au capital ?

 

Le revenu universel proposé par Hamon, ou par tout autre « politicien », va permettre à la classe dirigeante la mise en place d’une offensive sans précédent sur les salaires ainsi que sur le système de protection collective des salariés (sécurité sociale, chômage et retraite). Lorsque le revenu universel sera versé à une partie de la population (la plus paupérisée et la plus précaire), le gouvernement pourrait instaurer « une loi pour aider les entreprises qui embaucheraient une personne avec le revenu universel. Le gouvernement pourrait même donner des aides supplémentaires aux patrons comme ils en ont l’habitude (Crédit d’impôt, etc.), et même maintenir les droits du salarié pendant une durée déterminée, l’employeur devant faire le complément. » (FNIC CGT). Ainsi, l’employeur qui embaucherait une personne ayant droit au revenu universel n’aurait plus qu’à lui verser un complément pour qu’elle atteigne son salaire au SMIC. Autrement dit l’employeur paierait environ 800 euros par mois pour un salarié SMICard à temps plein ! Pire encore, sur les 750 euros de revenu universel, ni le salarié, ni l’employeur ne paieront de cotisations sociales ! Imaginons un instant la perte que cela représenterait pour les caisses d’allocations chômage, retraite et la sécurité sociale ! Cela sonnerait le glas du système de protection sociale collective pour les salariés! Ceci amenant par la même occasion une nouvelle division au sein de la classe ouvrière entre ceux percevant le revenu universel et ceux n’y ayant pas droit à la première étape de son application, le but recherché étant une nouvelle baisse de ce qu’ils appellent le « coût du travail ». « La bourgeoisie travaillant pour elle seule, exploitant pour elle seule, massacrant pour elle seule, il lui est nécessaire de faire croire qu’elle travaille, qu’elle exploite, qu’elle massacre pour le bien final de l’humanité. Elle doit faire croire qu’elle est juste. Et elle-même doit le croire. M. Michelin doit faire croire qu’il ne fabrique des pneus que pour donner du travail à des ouvriers qui mourraient sans lui. » (Paul Nizan, Les chiens de garde).

Le revenu universel n’est pas une mauvaise chose pour le capital ! Il permettra à la bourgeoisie d’obtenir de nouvelles aides fiscales, et assurera de nouvelles baisses des salaires pour les travailleurs ! Mais tout cela dans l’intérêt commun des gens dirait alors Nizan !

 

En effet, comme le prétendent les politiciens partisans d’un revenu universel, cette aide permettrait aux exploités de pouvoir sortir du système salarié classique. Selon eux, le revenu universel serait alors un matelas de revenus permettant aux salariés de ne plus travailler afin d’avoir du temps pour « innover », « entreprendre », « travailler pour soi » … en fait être toujours exploités sous une autre forme par le capital.

 

Les travailleurs ne seraient plus liés par un contrat salarié classique tel qu’un CDI, CDD ou autre, dans une grande entreprise. Cela rejoint l’auto-entreprenariat. Un individu se lancera « à son compte », rêvant de devenir vizir à la place du vizir, et se retrouvera face à deux possibilités : soit il échouera et son activité disparaitra, et se conclura par un chômage déguisé, soit il réussira à survivre en trouvant une niche économique délaissée par les grands groupes en raison de faibles taux de profits. Cette situation épargnerait en plus à l’entreprise donneuse d’ordre d’établir des contrats en bonne et due forme, d’éviter les cotisations sociales et de respecter le code du travail. Mieux encore l’entreprise n’aurait à craindre aucune bataille revendicative et collective, ni les syndicats avec un « salariat » divisé, sans contrat, sans lien collectif. C’est exactement dans la philosophie du statut auto entrepreneur ou Uber que ces politiciens bourgeois viennent puiser pour donner l’espoir à des travailleurs d’échapper aux contraintes du travail salarié. Or, ils en sortent pour y revenir sans protection, sans moyen de se battre, sans revenu salarial minimum garanti, sans durée légale de travail, etc.

 

La réalisation de notre émancipation ne sera pas satisfaite
par une loi favorable au Capital

 

 

Le revenu universel, en tant que possibilité de trouver une activité en marge du salariat, permet à tout un chacun de rêver de s’extirper du monde du travail, de toutes ses contraintes. Mais c’est une chimère, il propose finalement aux travailleurs d’être liés à un patron d’une nouvelle manière. « Nouvelle » n’est pas exactement le terme approprié puisqu’être dépendant d’un patron sans garantie de revenu minimum, d’un temps de travail maximum, sans aucune protection ni individuelle, ni collective, sans aucune possibilité de se défendre collectivement, c’est en fait, revenir au capitalisme du 19ème siècle.

Il faut au contraire exprimer cette aspiration à sortir de ce système salarial du capitalisme par la voie de la lutte collective qui n’aboutira pas par une loi mise en place par le capital mais par la destruction même de ce dernier, responsable de tous les maux de notre société.

 

Aucune loi ne pourra répondre aux grandes exigences du prolétariat. Toute loi du Capital ou de la bourgeoisie détournera les travailleurs de leurs revendications initiales.

 

 

Le revenu universel n’est autre que de la poudre aux yeux pour les travailleurs et une opportunité pour le capital d’améliorer son exploitation du travail.

 

 

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10 mai 2017 3 10 /05 /mai /2017 16:36

Bethléem - Ma’an - Israël envisage la possibilité de faire venir des médecins d’un pays étranger pour nourrir de force les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, en grève de la faim depuis 19 jours, selon les informations données par la deuxième chaîne israélienne (Channel 2) et qui ont été relayées sur son site vendredi.

La deuxième chaîne israélienne rapporte qu’Israël a pris contact avec un pays étranger pour l’inciter à accélérer l’envoi de médecins « par crainte dit-il, de la détérioration de l’état de santé des prisonniers en grève de la faim ».

La chaîne ajoute, après le refus de l’Ordre des médecins israéliens de pratiquer l’alimentation forcée des prisonniers, que le droit international assimile a de la torture, le gouvernement israélien a décidé d’accélérer la recherche d’une solution de rechange en faisant appel à des médecins étrangers qui seraient prêts à effectuer cette opération.

Israël prévoit d’effectuer des opérations d’alimentation forcée dans les centres médicaux de l’administration pénitentiaire, ce qui lui permet de contourner le refus catégorique de l’Ordre des médecins, en plus de la crainte d’Israël, de voir les hôpitaux publics israéliens inondés par l’arrivée massive de prisonniers en grève de la faim, ce qui conduirait à la fermeture de ces hôpitaux.

Israël étudie les aspects juridiques sur la possibilité de confier cette opération à des médecins étrangers, dans le même temps, le plan est en cours de discussion avec le ministère israélien de la Santé.

Les sources israéliennes s’attendent à ce que ce plan soit accueilli par une opposition forte et décisive de nombreux organismes locaux et internationaux.

Ahmed Tibi, membre arabe de la Knesset, de la liste commune, a attaqué le plan israélien, en disant « l’idée de faire venir par avion des médecins de l’étranger pour alimenter de force les prisonniers palestiniens constitue une manœuvre immorale conçue pour surmonter le rejet initial indiqué par L’Ordre des médecins de cette pratique. »

Il ajoute « le simple fait de proposer cette idée est terrible et honteux, Israël doit répondre aux demandes humanitaires et légitimes des prisonniers palestiniens au lieu de mener contre eux une lutte crasse. »

De son côté, l’Ordre des médecins palestiniens, représenté par le Dr Nidham Néjib, a dénoncé le projet israélien de faire venir des médecins étrangers pour contourner le refus de l’Ordre des médecins israéliens de nourrir par la force des prisonniers palestiniens en grève de la faim, considérant cette opération comme une exécution pure et simple de centaines de prisonniers détenus dans les prisons israéliennes et une persévérance dans l’escalade israélienne contre le mouvement des prisonniers.

L’Ordre des médecins palestiniens a appelé l’union des médecins arabes, les associations médicales et les ONG de droit humain locales, arabes et internationales à intervenir pour empêcher ce projet qui menace la vie des prisonniers en grève, et qui est contraire aux conventions internationales car il ne respecte pas le droit légitime du prisonnier à mener une grève de la faim. L’Ordre met en garde contre le danger que représente cette décision sur la vie des prisonniers en grève, ce qui est un précédent dangereux et contraire aux principes fondamentaux des droits de l’homme et de la Déclaration de Malte en 2006, qui interdit de forcer les prisonniers à se nourrir.

Il a déclaré que le danger de l’alimentation forcée réside dans le fait d’insérer fortement un tube par le nez jusqu’à l’estomac, ce qui peut causer des dommages sur les parois de l’œsophage et dans l’estomac , en plus du risque de faire entrer de la nourriture et du liquide dans les poumons et de causer une inflammation qui causera la mort à court ou à long terme.

L’Ordre des médecins palestiniens a renouvelé son soutien aux prisonniers en grève de la faim pour le 20ème jour dans les prisons l’occupation et à leurs demandes légitimes.

Traduction : Moncef Chahed

Groupe de Travail Prisonniers

Des médecins étrangers pour nourrir de force les prisonniers palestiniens en grève de la faim
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9 mai 2017 2 09 /05 /mai /2017 08:19

François Hollande avait annoncé de façon péremptoire durant sa campagne en 2012 que la jeunesse serait « la priorité de son quinquennat ». Il est temps de dresser le bilan de ces cinq piteuses années. Le taux de pauvreté des jeunes est de 23% (pour les 18-24 ans) contre 14 % pour l’ensemble de population. Les jeunes sont toujours concernés massivement par les contrats précaires, pour certains enchaînent les stages et forment souvent la variable d’ajustement dans les entreprises (ils sont les premiers licenciés). Bref il ne fait pas bon être « jeune » dans le pays de Hollande….Bien sûr, la jeunesse ne forme pas une classe en soi. Elle est une catégorie sociale de personnes issues ou appartenant à différentes classes sociales. La jeunesse bourgeoise échappe largement à toute précarité comme une grande partie des jeunes issus de familles de cadres ou de professions libérales (médecins par exemple).

C’est la jeunesse issue des milieux populaires qui paye le plus lourd tribut à la précarité, au chômage et à la misère. Elle est généralement exclue de l’accès aux études supérieures, les enfants issus de la classe ouvrière ne représentant que 11% des étudiants alors qu’ils représentent 30% des 18-23 ans. Elle n’a donc peu ou pas accès aux emplois les plus rémunérateurs et est victime d’un système éducatif qui ne fait que reproduire les inégalités sociales. La quasi-totalité des jeunes qui sortent sans diplômes du système scolaire sont souvent des enfants d’ouvriers, d’employés et de chômeurs. Or sans ce précieux sésame il est quasiment impossible d’accéder à un emploi « décent » et cela pousse à accepter n’importe quel contrat alimentaire, les travaux les plus pénibles et précaires, aux cadences infernales. Il y a quelque chose d’insupportable dans ce déterminisme social qui fait que les enfants d’ouvriers sont plus ou moins condamnés à occuper le même emploi que leurs parents ou pire. Les quelques exemples mis en avant dans les médias, les produits de la « méritocratie républicaine » ne sont que supercheries et poudre aux yeux pour masquer la réalité d’un système qui ne jure que par la naissance, la compétition et la sélection.

Il ne faut cependant pas céder à une vision catastrophiste ou alarmiste sur l’état de la jeunesse en France. La jeunesse subit aussi de la part du système capitaliste une forte pression sociale et idéologique. Les médias nous serinent à longueur de journée que le CDI est obsolète, un archaïsme d’un autre âge, que les jeunes doivent se « retrousser les manches », travailler plus que leurs aînés, s’adapter aux nouvelles technologies, à « l’ubérisation » de la société, être plus flexible et maniable. Tous ces discours créent un climat anxiogène qui pousse les jeunes salariés à accepter une régression de leurs droits sociaux et prendre n’importe quel emploi dans n’importe quelle situation. Pour preuve, la manipulation sur les chiffres du chômage des jeunes artificiellement gonflés. Nous reproduisons ici un extrait de l’Etoile Rouge (journal de la JCML) en date de 2010 qui n’a pas pris une ride :

Dans les discours politiques, un chiffre est souvent brandi de manière trompeuse : un jeune sur 4 serait au chômage. Le taux de chômage des 15-29 ans était, en effet, de 24,2 % au troisième trimestre 2010, contre 9,31 % pour l’ensemble de la population. Quand on dit cela, la supercherie est de ne pas préciser qu'un taux de chômage se relève par rapport aux actifs et non par rapport à une catégorie d'âge. Ainsi, si l'on amène les chiffres à l'ensemble des jeunes de cet âge, il apparaît que sur 100 jeunes, 8 environ sont au chômage (et non pas un sur 4!). Ce chiffre alarmiste est souvent cité pour tenter de justifier des réformes pour améliorer l'exploitabilité des jeunes prolétaires.

Le chômage, la précarité, la pauvreté ne sont pas des fatalités pour la jeunesse populaire et le prolétariat en général. Ce sont des symptômes d’une maladie qu’on appelle capitalisme ! Seul l’organisation des opprimés et exploités dans des organisations indépendantes de la bourgeoisie pourra faire avancer la lutte pour une société plus juste et égalitaire, débarrassée de l’infâme exploitation de l’homme par l’homme. Cette société nouvelle c’est la société socialiste, comme nos aînés soviétiques (dont nous fêtons cette année le 100e anniversaire de la Révolution d’Octobre) nous l’ont montré. C’est le seul système qui a pu fournir à tous un travail utile pour la société, dans de bonnes conditions et éradiquer la misère.

Jeunes travailleurs, chômeurs et précaires rejoignez la lutte politique révolutionnaire POUR DÉTRUIRE LE CAPITALISME ET INSTAURER LE SOCIALISME!

Le responsable national de la JCML

 

Exploitation et précarité dans la jeunesse populaire
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