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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 19:36

 

Non ce ne sont pas des privilégiés. Ce sont des travailleurs et le gouvernement attaque leurs conditions de travail. Ce matin, ils étaient une trentaine de cheminots réunis à Puyoo en assemblée générale pour populariser leur lutte. Des camarades de Puyoo, d’Orthez, Salies de Béarn, Mourenx, Pau sont venus leur témoigner leur solidarité. Au même moment, une autre AG était convoquée à Pau. Partout en France, les cheminots se mobilisent et reçoivent des témoignages de solidarité de nombreux travailleurs.

 

            A cette AG, les cheminots en grève ont reconduit leur préavis de grève pour mercredi et jeudi prochain. Leur détermination est intacte. Ils iront jusqu’au bout dans cette bataille du rail engagée contre le gouvernement et les dirigeants de la SNCF. Ce sont leurs conditions de travail qui sont attaquées mais pas seulement. C’est l’accès aux trains à tarif réduit et dans de nombreuses localités qui est menacé. Et puis, aujourd’hui, ce sont les cheminots et demain d’autres catégories de travailleurs qui seront attaquées par ce gouvernement à la solde du capital.

 

            Ils ne jetteront pas l’éponge comme ça pas les cheminots. Ils sont poussés par les nombreux témoignages de solidarité : « courage », « ne lâchez rien », « allez-y, continuez » des automobilistes. Cette lutte n’est pas seulement la leur car c’est tous ensemble qu’il faut se battre contre Macron. La politique de Macron attaque l’ensemble de la classe ouvrière et des travailleurs.  

 

            N’oublions pas non plus que pour répondre à Macron, la politique est l’arme suprême des travailleurs. Car tant que ce système capitaliste pourra prospérer, les attaques, les remises en cause des conquêtes sociales se multiplieront. Voilà pourquoi, seule la lutte politique contre la bourgeoisie, pour mettre fin à l’exploitation de l’homme par l’homme, peut solutionner les problèmes de tous les travailleurs !

 

Correspondant Voix des Communistes - Pau

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 21:40
Ça bouge contre Macron à l’Université de Pau (UPPA)

 

Les premières lueurs du jour font leur apparition. Une bonne centaine d’étudiants et personnels s’active déjà devant les grilles fermées de la fac de Lettres pour tenir le piquet de grève, décidé la veille en Assemblée Générale. Durant la nuit, confie un membre des JC, une équipe s’est occupée de mettre en œuvre le blocus et les banderoles appelant au rassemblement en fin de matinée.

 

 

Ils n’ont pas renoncé les étudiants de l’UPPA. Malgré les intimidations policières de la veille sur le campus de Nanterre, malgré les coups d’éclats de milices d’extrême droite, ils sont là, motivés, devant les grilles fermées à renfort de poubelles de la fac de lettres.

 

Ces étudiants mobilisés n’en sont pas d’ailleurs à leur premier coup d’essai. Depuis, le mois de février, c’est environ 200 étudiants conscients des dangers du plan étudiant et de parcours-sup qui vivent au rythme des AG, des diffusions de tracts, des blocages partiels, et des manifs. Ils ont même obtenu que le CA de l’université vote une motion majoritaire contre la sélection mise en place par le gouvernement. Et même si le mouvement a du mal à faire la bascule, remarque Bastien de Solidaires-étudiants, il est très populaire. La preuve, les grévistes reçoivent en amphi de droit un accueil chaleureux dans un UFR plutôt réticent à toute agitation sociale. Pour autant, ici, la parole des étudiants mobilisés est bien reçue, les étudiants de 1ère année applaudissent. Il n’y a plus que Gabriel Attal, rapporteur LREM du projet de loi sur la réforme de l’université pour dire « Je ne vois pas de mouvement d’ampleur ». Comme le dit le célèbre adage, « au pays des aveugles, les borgnes sont rois ». Macron et son gouvernement ont, il est vrai, bien du souci à se faire. Partout, les mouvements s’amplifient. Les étudiants réfléchissent à des moyens de soutenir les cheminots. Il ne manque que le contact regrette Bastien. La volonté est clairement là. Elle devrait pouvoir se traduire en actes le 19 avril, lors de la prochaine action du tous ensemble pour résister au bulldozer capitaliste.

 

Ce que le gouvernement ne voit pas venir, c’est que ce mouvement cristallise de plus en plus d’attentes sociales et politiques. Les étudiants et personnels en lutte ont profité de leur lieu d’étude ou de travail pour s’organiser et réfléchir, se former ensemble. C’est pour beaucoup une première expérience de l’organisation démocratique de la lutte. L’université devient sous l’impulsion de ceux qui luttent, un lieu critique, de discussion politique, d’éducation populaire où étudiants et personnels se forment collectivement. Ici un étudiant décortique les lois, là on débat d’un problème de société ; ailleurs des secrétaires deviennent enseignantes et expliquent pourquoi les réformes les touchent…

C’est lorsque les étudiants et personnels reprennent en main leur avenir que l’université devient populaire. C’est d’ailleurs ce qui pousse le gouvernement à asphyxier toute tentative de transformation des universités en espace démocratique pour mener la lutte.

Clairement, le mouvement étudiant est de retour. Le quinquennat Hollande l’avait assommé de ses faux-semblants, de son hypocrisie. Même la lutte contre la loi El Khomri avait fait un flop sur le campus malgré la motivation des quelques syndicalistes étudiants. Ils avaient tenté d’alerter les étudiants du danger… En vain. Mais le temps perdu peut se rattraper rapidement. En moins d’un an de pouvoir, les contre-réformes de Macron soufflent les braises de la colère étudiante qui était latente depuis le coup des APL. Depuis le début de la mobilisation, les petites troupes de Solidaires étudiants se sont d’ailleurs renforcées de 10 nouvelles cartes.

 

A l’UPPA comme ailleurs, les étudiants, les salariés, lancent un cri d’alerte en même temps qu’un cri de guerre. Cri d’alerte car ils entendent préserver collectivement leur avenir. Cri de guerre car ils ne laisseront pas les Macron, Vidal et autres commis du capital et du dégraissage des services publics casser l’accès à l’éducation.

N’en doutons pas, ce qui se passe ici se reproduit à l’identique dans des dizaines, des centaines, des milliers d’autres lieux. C’est ce que craint le pouvoir. Et il a raison car c’est de ces étincelles que peut jaillir la flamme toujours vivante de la révolution.

 

Correspondant local de la VDC

Ça bouge contre Macron à l’Université de Pau (UPPA)
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10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 19:29

GAZA : ARRETER LE MASSACRE DES PALESTINIENS !

 

A  Gaza  où  vivent  près  de  2  millions  de  Palestiniens  dans  des  conditions  insupportables,

totalement  enfermés,  1,3  million  sont  des  réfugiés,  chassés  de  chez  eux  en  1947-48  quand Israël a été créé sur la terre de Palestine.

 

Le  30  mars  dernier,  puis  le  7  avril  une foule immense  et  pacifique  de manifestants  gazaouis s'est  rassemblée  à  l'intérieur  de  la  bande  de  Gaza,  près  de  la  «zone  tampon»  imposée  par Israël et est interdite par l'occupant.

 

Ils participaient à des grandes manifestations non violentes,  la Marche du Retour, pour exiger que leur droit à la libre circulation et à retourner chez eux soit enfin mis en œuvre, en application du  droit  international,  résolution  194  de  l’ONU  de  1948.  Cette  marche  était  organisée  par  la  société civile de Gaza à laquelle s'était joints les différents partis.

De  l'autre  côté,  une  centaine  de  tireurs  d'élite  israéliens,  prêts  au  massacre  que  leur  gouvernement  leur  avait  ordonné  et  avait  même  annoncé.  A  distance  et  protégés  par  des monticules de terre, ils étaient hors d'atteinte de la moindre pierre qu'un gamin aurait lancée.

 

Mais ils ont tiré, pour tuer et blesser gravement, dans les jambes parfois, dans le torse et aussi dans le dos des manifestants désarmés qui tentaient de se protéger.

Le  bilan est très lourd : ce samedi 7 avril on  compte  32 Palestiniens tués dont un journaliste  parfaitement  identifiable et 2207 blessés  dont 6 journalistes. Des  dizaines gravement mutilés,  genoux brisés ou atteints de projectiles particulièrement dévastateurs.

 

Le gouvernement israélien a félicité ses soldats et, comme les États-Unis, refuse toute enquête  indépendante sur ce massacre. Il annonce au contraire une intensification de la répression dans les semaines à venir où doivent se tenir d'autres rassemblements populaires non violents.

 

Les  manifestations  dureront  six  semaines  avec  un  point  fort  chaque  vendredi.  Elles  ont commencé le 30 mars avec la commémoration de la journée de la terre et se termineront vers le 15  mai  avec  la  commémoration  de  la  NAKBA  (catastrophe)  de  1948.  On  peut  imaginer  les dégâts si nous n’arrêtons pas les assassinats. « A Gaza, l’armée israélienne tue, l’inaction internationale aussi »  (la ligue des droits de l’Hommes)

 

CELA SUFFIT !

 

Des sanctions immédiates sont nécessaires:

 

 Cesser toute coopération militaro-policière avec Israël

 

 Interdire l’importation de produits et services des colonies israéliennes

 

 Déférer devant la Cour pénale internationale (CPI) les criminels responsables

 

La France et l'ensemble de la communauté internationale doivent en outre faire cesser le massacre des Palestiniens par Israël. Il faut enfin imposer le droit à Israël et exiger la levée immédiate du blocus de la bande de Gaza.

 

RASSEMBLEMENT mercredi 11 AVRIL - 18H30 devant la Préfecture de Pau

Association France-Palestine solidarité – afps.groupe-de-Pau@outlook.fr

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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 19:42

DOCUMENTAIRE VIDÉO

Rojava, une utopie au cœur du chaos syrien

SUIVI D’UN DÉBAT

 

RDV: amphithéâtre de la Présidence de l’université de Pau          Mercredi 28 mars 2018 - 18 h

 

 

LES RAISONS DE LA GUERRE

AU MOYEN-ORIENT

             

              Le monde actuel est dominé par l’impérialisme, c’est-à-dire par les Etats dont la politique est fixée par les intérêts de leurs monopoles et de leur capital financier. Tous les conflits politiques et militaires en cours et ceux à venir sont déterminés par la nécessité pour les grandes puissances impérialistes de s’emparer des ressources stratégiques et des débouchés pour assurer des profits confortables aux grandes entreprises internationales.

 

La guerre qui déchire la Syrie depuis 2011 ne fait pas exception à la règle. Elle est le théâtre d’un conflit inter-impérialiste dont l’enjeu est, entre autre, le contrôle des voies d’acheminement du pétrole et du gaz au Moyen-Orient. Pour déstabiliser la Syrie et préparer le terrain à une intervention militaire, les USA, les impérialismes européens et leurs alliés turcs et saoudiens ont exploité des mouvements sociaux de mécontentement en y introduisant des gangs armés islamistes dont le tristement célèbre DAESH.

 

LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS COMPLICE DE LA GUERRE EN SYRIE

 

Aux côtés ou face aux autres puissances impérialistes, le gouvernement français s’est ingéré dans la guerre en Syrie depuis ses débuts en 2011. Il a, à de multiples reprises, cherché à renverser le gouvernement d’Assad. Pour ce faire, il a utilisé les mercenaires de l’ASL puis les divers groupes islamistes.

 

Les gouvernements français successifs ont aussi armé et soutenu les Etats du Golfe (Le Qatar et l’Arabie Saoudite) et la Turquie qui ont pris une part active au financement des groupes islamistes comme DAECH et Al Nosra.

Encore aujourd’hui, Macron s’agite et menace Assad d’une intervention militaire s’il utilisait des « armes chimiques ». Quelle hypocrisie et quel prétexte ! Depuis l’intervention des troupes occidentales en 2003, les guerres en Irak et en Syrie ont coûté la vie à plus d’un million de personnes, dont une majorité de civils, et mis sur les routes de l’exil des millions de réfugiés.

 

Le gouvernement français ne fait que défendre en Syrie ses propres intérêts impérialistes. Pour ses intérêts, il a laissé prospérer des groupes islamistes, dont DAECH. DAECH a créé en 2014 un « pseudo-califat » en Irak et Syrie sur des territoires riches en matières premières. Le contrôle de ces territoires par la force nécessitait non seulement des hommes, mais aussi des armes et de l'argent.

 

D’où vient cet argent ? Une partie de l'argent de DAECH provient aussi de « contrats occultes», passés avec les grandes compagnies capitalistes occidentales. En plus de l'achat au noir de pétrole à bas prix, le « scandale LAFARGE » a mis en évidence que cette corruption touche de nombreuses matières premières. Le groupe cimentier franco-suisse LAFARGE-HOLDIM est ainsi officiellement accusé d'avoir versé plusieurs millions d'euros aux milices armées pour s'assurer la main-mise sur les gisements de Jalabiya. L'homme qui aurait été chargé de négocier ces contrats, Jean-Claude Veillard, étant par ailleurs candidat du Front National.

 

Combattre jusqu'au bout DAECH, c’est combattre les forces impérialistes qui ont financé et soutenu ces organisations, qui ont fait du Moyen-Orient un théâtre de guerre où prospèrent les groupes armés. Aucun peuple n’a intérêt à la guerre et à la soutenir. Combattre jusqu’au bout DAECH nécessite aussi de demander des comptes au gouvernement et aux grandes entreprises sur leur politique réelle vis-à-vis des peuples d’Irak et de Syrie, et en particulier des Kurdes.

 

 

HISTOIRE DE LA DOMINATION DU PEUPLE KURDE

 

Le Kurdistan, c’est-à-dire le pays des Kurdes, ne désigne pas le territoire d’un Etat indépendant, délimité par ses frontières politiques. D’une surface d'environ 500 000 km2 et peuplé de 30 à 35 millions d’habitants, c'est la plus grande nation au monde à ne pas posséder son propre pays. A l’occasion du démembrement de l’empire ottoman par les vainqueurs de la 1ère Guerre Mondiale, le Kurdistan a été démantelé, contre son gré, au profit des nouveaux États créés de toute pièce par les puissances coloniales française et britannique. En effet, le Kurdistan suscitait de nombreuses convoitises ; notamment de la part des compagnies pétrolières ; la région de Mossoul (actuel Irak) regorgeant du précieux « or noir ».

 

La domination politique sur les Kurdes revêt une importance vitale pour les Etats de la région et les impérialistes qui ne veulent pas voir se créer un puissant État kurde assis sur d’importantes réserves de pétrole dans la partie irakienne du Kurdistan. Les kurdes ont donc toujours été surveillés, contrôlés, réprimés en Iran, Irak, Syrie et Turquie. Ils furent victimes de discriminations, la pratique de leur langue longtemps interdite et leur existence même en tant que peuple fut niée.

Les régions peuplées traditionnellement par les Kurdes sont les régions les plus sous-développées dans ces Etats. Actuellement pour ne donner qu’un seul exemple, la zone géographique où vivent les Kurdes, l'Est et Sud-Est de la Turquie, a la portion la plus petite sur le plan de l'industrie, de l'éducation, de la distribution des richesses nationales et des infrastructures.

Dès lors, le peuple kurde se bat pour faire reconnaitre ses droits, sur le territoire où il vit. Il s’est courageusement dressé contre des Etats autoritaires qui n’ont pas hésité à utiliser les moyens les plus barbares pour étouffer ce mouvement, en témoigne l’atroce bombardement chimique mené par Saddam Hussein en 1988 sur Halabja qui tua plus de 5000 civils kurdes. A cette époque la communauté internationale ferma les yeux car l’Irak était un allié de l’Occident face à l’Iran et un excellent client pour l’achat d’armes de guerre.

 

La même chose est en train de se reproduire aujourd’hui avec l’agression du canton d’Afrin par les forces armées turques aidées de leurs alliés islamistes. Le peuple kurde de Syrie, dans le cadre de la guerre civile qui ravage la Syrie depuis 2011, a pris son destin en main et obtenu l’autonomie en bâtissant une république démocratique et fédérale (appelée ROJAVA) en Syrie du Nord. Dans les territoires libérés des fascistes de l’Etat Islamique, les Kurdes ont mis en place des structures politiques démocratiques qui respectent les droits des nombreuses minorités ethniques et religieuses qui habitent ces espaces. Dans un Moyen-Orient déchiré par la guerre, le fondamentalisme religieux et les ingérences étrangères, le ROJAVA apparaît comme un exemple et comme la seule perspective positive capable d’obtenir la paix, la démocratie, le progrès social entre des peuples d'histoire et de cultures différentes.

 

ARRÊT DE LA GUERRE EN SYRIE

HORS DE SYRIE LES IMPÉRIALISTES

 

A L’APPEL DU COLLECTIF NI GUERRE, NI ÉTAT DE GUERRE

              Signé par le PCF section Pau-Agglo, PCF section Orthez MCJF 64, du PCOF, du ROCML, ENSEMBLE, le NPA, France Insoumise, le Mouvement de la Paix.

NOUS CONTACTER:

comiteantiguerre.pau@gmail.com

 

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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 19:40

Alors que depuis plusieurs semaines les étudiants se mobilisent contre le plan étudiant et l’introduction de la sélection à l’université, le pouvoir bourgeois de Macron ne recule devant aucune brutalité pour étouffer la contestation et éviter que la révolte ne s’étende à l’ensemble du pays.

Dans la soirée du 6 mars à Bordeaux, les CRS évacuent sans ménagement un groupe d’étudiants tenant une assemblée générale et font pleuvoir sur eux coups de matraques et insultes racistes. Le 22 mars les CRS (encore eux) interviennent de façon musclée sur le campus de Grenoble pour mettre fin à un colloque sur le thème de la répression à l’encontre des migrants. Preuve que la liberté d’expression n’est qu’un vain mot en pays capitaliste et que tout débat remettant en cause la politique de la bourgeoisie, même sans portée révolutionnaire, court le risque d’être interdit.

Mais la soldatesque n’est pas seule mobilisée dans cette entreprise de terreur. Dans la nuit du 22 au 23 mars à l’université de Montpellier, c’est carrément un gang de fascistes et de gros bras à la solde du doyen de la faculté de Droit (qui s’est félicité de l’opération sans aucune honte) qui a agressé à coups de bâtons et de taser les étudiants qui occupaient les lieux, avec la complicité des agents de sécurité de l’université qui ont laissé faire.

Ces actes sont la preuve que le gouvernement de Macron a peur de la contestation sociale qui monte dans ce pays en réponse à la politique de destruction des conquêtes sociales (Sécurité sociale, droit du travail, services publics… etc.). Pour détruire toute opposition il utilise tous les moyens de l’État policier et cherche à criminaliser toute tentative de résistance : Ne le laissons pas faire !

Soutien aux camarades et militants agressés lâchement

par les fascistes et les forces du désordre !

 

Hors des facultés les suppôts de Macron et de la bourgeoisie !

 

Vive la lutte des étudiants contre le plan Vidal !

 

Étudiants, travailleurs, précaires et chômeurs doivent se fédérer

contre leur ennemi commun, le gouvernement Macron !

 

Ensemble mettons en échec la casse des conquêtes sociales

issues de décennies de luttes !

 

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 20:13

Source: https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-presidence-universite-jean-jaures-mise-tutelle-intervention-policiere-redoutee_15993342.html

L'université Jean-Jaurès a été placée mardi 20 mars 2018 sous tutelle de l'État, suite à la dissolution de conseils centraux. Les grévistes craignent une intervention de la police. Ça bouge à l’université Jean-Jaurès, à Toulouse. Les étudiants et personnels grévistes étaient réunis en urgence dans le grand amphithéâtre, mardi 20 mars 2018, en début d’après-midi. 

 

Mise sous tutelle

Cette décision fait suite à l’annonce de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de dissoudre les conseils centraux de l’université Jean-Jaurès, ce qui équivaut à une mise sous tutelle. Depuis le 12 décembre 2017, aucun conseil d’administration n’a pu se tenir. Le dernier en date, qui devait se réunir mardi 20 mars 2018, a été ajourné suite à une intrusion des personnels et étudiants grévistes. 

Dans un communiqué, le ministère justifie ce choix, en expliquant que l’université fait face à un blocage institutionnel : 

L’ensemble des organes statutaires de l’université sont ainsi, depuis plusieurs mois, dans l’impossibilité de se réunir et de délibérer. Il en résulte des perturbations graves et durables du fonctionnement pédagogique et administratif de l’établissement. Ainsi, le budget de l’université pour 2018 n’a pu ni être examiné ni être adopté. La capacité de l’établissement à garantir notamment le paiement des traitements des agents est désormais directement mise en cause.

Un administrateur provisoire nommé 

De nouvelles élections doivent être organisées d’ici trois mois à l’université Jean-Jaurès. En attendant, l’administration de l’université provisoire a été confiée à Richard Laganier, professeur des Universités et ancien président de l’université de Guyane. Cette nomination sonne comme un aveu d’impuissance pour le président de l’université, Daniel Lacroix. Pour le ministère, la tenue de nouvelles élections conduira « la communauté universitaire à se prononcer à nouveau sur le projet de l’établissement et de favoriser le rétablissement du bon fonctionnement des conseils ». 

LIRE AUSSI : Toulouse : le président de l’université Jean-Jaurès poursuivi par des étudiants… et enfariné

Les grévistes se réunissent en urgence

Toujours mobilisés, les grévistes, qui ont reconduit le blocage jusqu’au jeudi 22 mars 2018, font état d’uneintervention imminente des forces de l’ordre pour débloquer l’université Jean-Jaurès. 

Une réunion d’urgence se tient donc en ce moment, avec plusieurs centaines de grévistes, dans le grand amphithéâtre de l’université. Ces derniers veulent se préparer en cas d’intervention de la police. Un étudiant gréviste de l’Union des étudiants de Toulouse (UET) indique à Actu Toulouse :

On se prépare à une intervention des forces de l’ordre. On explique aux étudiants que faire en cas d’intervention, la conduite à tenir. Nous insistons sur le fait qu’il faut avoir sa carte d’identité, ne pas faire usage de la violence. Nous sommes déterminés à occuper le campus. 

Car pour les grévistes, la non-obtention du label Idex par l’université fédérale de Toulouse n’est pas une fin en soi. « Nous, on veut empêcher la fusion des universités », conclut ce gréviste. En ligne de mire des personnels et étudiants grévistes, également, la loi Orientation et réussite des étudiants, qui a été récemment adoptée par les députés à l’Assemblée nationale et qui prévoit selon eux « la mise en place d’une sélection généralisée » à l’université. 

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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 19:00
Le Rassemblement Organisé des Communistes (ML) s'associe à cette journée d'action des personnels de santé.
rdv à Pau devant la préfecture
 
15 mars 2018 : Journée nationale d’action
Les services à domicile et établissements (EHPA, EHPAD, USLD, hôpitaux gériatriques) personnes âgées : Les professionnels restent mobilisés !
18 février 2018 / Fédération Santé Action socialeIntersyndicale
L’intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, SUD, UFAS et UNSA, soutenues par l’AD-PA et rejointes depuis par la FSU et FA-FP à décidé ce 15 février d’appeler à la grève le 15 mars prochain.
Aujourd’hui, partout en France, les salarié.e.s (de toutes catégories, y compris de direction), les associations d’usagers, les familles … dénoncent l’inexcusable, l’incompréhensible et volontaire abandon dans lequel le gouvernement laisse les personnes âgées vulnérables parce qu’en perte d’autonomie en établissement comme à domicile.
Partout, l’ampleur des mobilisations du 30 janvier ont rassemblé des personnels du privé, du public de l’associatif (aides à domicile…), de la plus petite à la plus grosse structure montrent la détermination et l’exaspération des professionnels et des usagers.
Cette journée n’était qu’une étape dans le mouvement qui dénonce un gouvernement sourd et empreint de mépris envers des professionnel.le.s.
OBJECTIF : 15 mars 2018
il est temps que l’Etat entende la nécessité de :
  • Mettre en place un financement pérenne et solidaire de l’aide à l’autonomie.
  • Pérenniser le financement de l’aide à domicile, abroger les dispositions législatives baissant les dotations des établissements et maintenir de tous les effectifs
  • Augmenter le temps passé auprès des personnes âgées à domicile et appliquer le ratio d’un personnel pour une personne accompagnée en établissement (prévu par le Plan Solidarité Grand Age de 2006)
  • Revaloriser les salaires, améliorer les carrières et les conditions de travail des personnels à domicile et en établissement dans le cadre du statut et des Conventions Collectives Nationales.
La CGT prendra toute sa place dans les prochaines mobilisations tant que les justes revendications des personnels ne seront pas entendues par le gouvernement…
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3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 17:23
VDC Editorial: ASSEZ DE RECULS Luttons classe contre classe pour l’abrogation des lois anti sociales

Article à retrouver à l'origine ICI

 

ASSEZ DE RECULS

Luttons classe contre classe

pour l’abrogation des lois anti sociales

 

            L’année 2017 aura vu la disqualification des partis traditionnels qui se partageaient alternativement le pouvoir, les Républicains et le PS. L’alternance gauche droite qui a dominé la vie politique lors des dernières années n’était plus capable de répondre aux attentes économiques et politiques de la bourgeoisie. Les travailleurs et une partie de la petite bourgeoisie se détournaient des représentants politiques de gauche comme de droite. Pour éviter une crise politique qui aurait ébranlé le pouvoir bourgeois, fut mise sur pied une « nouvelle force » censée rénover le pouvoir politique et capable d’appliquer les « réformes » attendues par le capital. Macron a reçu cette mission et a été « démocratiquement » élu et il a engagé son gouvernement à entreprendre au pas de course une série de contre réformes qui touchent directement ou indirectement les travailleurs.

 

            L’unique but de la production capitaliste est de reproduire le capital investi avec une plus-value, un profit. Or Le développement du capitalisme dans le monde entier a, ces dernières années, rendu plus difficile pour chaque capital investi la réalisation d’un profit. La division internationale du travail a été bouleversée. La concurrence et les contradictions se sont aggravées entre les états capitalistes et impérialistes, ponctuées par des crises périodiques de surproduction de plus en plus graves.

Comment toutes les bourgeoisies du monde pensent-elles pouvoir, dans cette situation, tirer leur épingle du jeu ? En exploitant encore plus les travailleurs !

 

            Dans le monde et en Europe, la bourgeoisie française a pris du retard par rapport aux politiques d’austérité et de restructuration des relations capital travail, menées dans les autres pays européens, allemand ou anglais (développement des travaux précaires, contrats à zéro heure en Angleterre ou en Grèce, Espagne, Portugal où les salaires ont baissé jusqu’à 25 %).

            La bourgeoisie française ne peut plus désormais reculer pour réduire le prix de la force de travail. Elle doit augmenter par tous les moyens le temps de travail sans accroitre les salaires, diminuer les retraites par l’augmentation des impôts, rogner sur le salaire indirect (les fameuses « charges sociales »), sur les frais de santé et sur l’entretien de la force de travail au chômage qui ne produit plus de plus-value, et cela tout en évitant une explosion sociale. Cela suppose un recours accru à la répression policière et judiciaire dont l’incorporation de mesures propres à l’état d’urgence dans la loi, aux mesures contre l’expression publique bref un renforcement du contrôle de l’État sur la société. S’ajoute à cela l’action impérialiste de la France pour préserver sa zone d’influence en Afrique et dans d’autres parties du monde face aux empiètements des autres impérialismes et qui engloutit d’énormes ressources financières.

            Les travailleurs ont tenté de résister à cette offensive de la bourgeoisie, mais la mobilisation syndicale n’a pas été en mesure seule de l’arrêter. Les échecs répétés de la mobilisation contre les attaques du pouvoir au cours des années 2016-2017 ont conduit les travailleurs les plus combatifs à chercher les raisons de cette inefficacité de leurs mobilisations nationales.

 

            Certains mettent en cause les méthodes de lutte, les journées de mobilisation répétées et inefficaces et préconisent la grève générale. En vérité les causes sont plus profondes. Les luttes nationales ne pourront gagner en efficacité que si la classe des exploités se débarrasse de l’influence idéologique et politique du « réformisme de gauche » qui cantonne les luttes à un moyen de pression dans les négociations pour obtenir quelques concessions à la marge des « partenaires sociaux ». La bourgeoisie sait que les centrales syndicales ne déborderont pas de ce cadre.

            L’illusion de pouvoir régler les problèmes en tant que partenaires sociaux s’oppose à la claire conscience que patronat et salariés ont des intérêts antagonistes. L’illusion d’un État au-dessus des classes et qui pourrait trouver des solutions en faveur des travailleurs est en opposition à la réalité d’un État au service de la classe bourgeoise. Tout cela freine la prise de conscience de la classe, la solidarité entre les travailleurs, la lutte commune et la construction de leur organisation politique et syndicale indépendamment de la bourgeoisie. La bourgeoisie, même si elle en a de moins en moins les ressources pour le faire, continuera à entretenir ces illusions, en s’appuyant sur les forces conciliatrices dans les syndicats et partis de « gauche ». Elle cherchera à dissimuler le caractère de classe des mesures qu’elle prend.

 

 

Au sommaire

 

Sommaire

2    EDITORIAL

4 LA LUTTE CONTRE LES LICENCIEMENTS

5 S’OPPOSER A L’OFFENSIVE SUR LA SANTE

6 SOLIDARITE AVEC LES MC DO

7 DEBAT: L’ECOLOGIE

10   DOSSIER JCML: LA SELECTION A LA FAC

12   IMPERIALISME FRANCAIS

Nouvelle Calédonie

La France au Sahel

20   IMPERIALISME DANS LE MONDE

L’Asie Pacifique

Palestine

Syrie-Rojava

21 INTERNATIONALISME

Le mouvement iranien

Des luttes dans le monde entier

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 12:07
#Idéereçue : La prime charbon à la SNCF

Les cheminots et la prime charbon: LE truc qui revient régulièrement, même en 2015, soit plus de 40 ans après la disparition de la dernière locomotive à vapeur et, donc, de la fameuse prime. Partons à la découverte de l’argument star de ceux qui ont l’air prodigieusement agacés par les cheminots.

 

Qui la touchait ?

 

La fameuse prime charbon n’était pas touchée par « les cheminots ». Non, elle ne concernait que ceux qui avaient une prise sur la consommation de charbon des locomotives à vapeur.

 

Seuls les mécaniciens et les chauffeurs la touchaient. En effet, les locomotives à vapeur se conduisaient à deux: à gauche, le conducteur mécanicien, chargé de la conduite proprement dite et de l’entretien en ligne de la machine et, à droite, le chauffeur qui s’occupait de la chauffe, c’est à dire du feu et, donc, de maintenir en pression la chaudière.

 

Comment était elle calculée ?

 

La prime charbon était calculée sur la capacité d’un équipage à économiser le charbon. Pour cela, la SNCF avait estimé une consommation de référence pour un trajet donné. En tenant compte de la distance à parcourir, du profil de la ligne et du poids de la rame, on estimait qu’on avait besoin de X tonnes de charbon pour mener le train à bon port. L’équipage qui gérait bien sa machine et arrivait à faire le trajet sans tout consommer était gratifié d’une partie de l’économie réalisée. Il s’agissait donc d’une prime basée sur la performance individuelle des salariés. Voilà qui devrait ravir les fanas de la rémunération à l’objectif !

 

Et ils touchaient quoi ?

 

Eh bien il ne s’agissait pas d’argent ! Les équipages recevaient directement, du charbon, du vrai, noir et bien gras. Je vous vois déjà vous en étonner mais il faut penser que, dans les années où la prime existait encore, le chauffage central n’était pas répandu et qu’on se chauffait majoritairement avec son petit poêle personnel. Recevoir du charbon représentait donc une économie bonne à prendre pendant les mois d’hiver et même le reste de l’année pour faire fonctionner la cuisinière.

 

Sur la fin de son existence et avec le changement des modes de vie, elle devint tout de même une prime au sens « moderne » du terme, c’est à dire une somme d’argent ajoutée à la paye de base.

 

Qu’est elle devenue ?

 

Elle a disparu avec la fin de la vapeur à la SNCF au début des années 70. A l’époque, elle était déjà moribonde vu le peu de dépôts qui employaient encore des locomotives à vapeur. Certains racontent qu’elle aurait été remplacée par une prime de salissure: pure invention. Si la prime de salissure existe bien à la SNCF, elle concerne, comme dans bien d’autres entreprises, les salariés effectuant des travaux particulièrement salissants et qui occasionnent des frais d’entretien de tenues de travail, bref, rien à voir avec le charbon ou le personnel de conduite.

 

Sylvain Bouard

Agent circulation à la SNCF, passionné de chemin de fer, de photo et de nouvelles technologies.

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 11:53

nous sommes donc en grève totale depuis le jeudi 15 février à suite des réunions NAO où la direcrion et certains syndicat sdu patron nous ont pris en otage avec un accord de méthode
incluant la révision de notre accord 35h sinon augmentation générale nulle !!!!!!

C'est écoeurant !!

les usines plaques france font des débraillages difficiles et nous à Mazan nous sommes partis en grève générale suivi par 80% du personnel..

Bien sur le personnel encadrant ne suis pas hormis un seul..

La prochaine réunion est prévu jeudi 22 février, nous espérons tenir jusque là car aucun produit ne sort de nos lignes de production !!!

Merci de faire suivre l'infos pour qu'on puisse avoir un minimum de soutien qui ferai du bien aux camarades qui sont sur le piquet 24h/24h avec un huissier sur le dos !!!

SINIAT dans le Vaucluse sont en gréve

SINIAT dans le Vaucluse sont en gréve
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