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16 juin 2018 6 16 /06 /juin /2018 10:53

Plusieurs organisations (Association France Palestine Solidarité, CFDT, CGT, FIDH, Al Haq, LDH, Solidaires, Plateforme des ONG pour la Palestine) publient aujourd’hui un rapport, « Tramway de Jérusalem : des entreprises françaises contribuent à la colonisation israélienne du territoire palestinien occupé ». Il met en lumière la participation de trois entreprises françaises, EGIS et SYSTRA, deux filiales d’établissements publics (SNCF et RATP ; Caisse des Dépôts et Consignations) et ALSTOM, dans la construction du tramway de Jérusalem.

 

http://www.france-palestine.org/Colonisation-israelienne-de-Jerusalem-Est-Trois-societes-francaises-impliquees

 

Paris le 13 juin 2018 – Alors que le gouvernement français s’oppose à la décision américaine de reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, nos organisations publient aujourd’hui un rapport mettant en lumière la participation de trois entreprises françaises, EGIS et SYSTRA, deux filiales d’établissements publics (SNCF et RATP ; Caisse des Dépôts et Consignations) et ALSTOM, dans la construction du tramway de Jérusalem. Outil de la politique de colonisation et d’annexion israélienne, cette construction emblématique vise à relier Jérusalem Ouest aux colonies israéliennes implantées sur le territoire palestinien de Jérusalem Est, en violation flagrante du Droit international, avec la prolongation d’une ligne existante et la création de deux nouvelles lignes ayant toutes pour terminus des colonies.

 

L’occupation de Jérusalem Est et son « annexion » par l’état israélien, violent le droit international, comme l’ont rappelé de multiples résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU (notamment n°478 de 1980 et n°2334 de 2016)

 

Trois sociétés françaises, dont 2 à capitaux publics très majoritaires, participent à la mise en œuvre de ce projet :

la société EGIS RAIL, branche du groupe EGIS, filiale à 75% de la Caisse des Dépôts et Consignations.

la société SYSTRA, filiale conjointe de la SNCF et de la RATP qui détiennent chacune 42% de son capital.

Ces deux sociétés d’ingénierie participent activement aux études de ces nouvelles lignes, et à la coordination des différents acteurs chargés de leur mise en œuvre.

La 3ème société est ALSTOM, déjà acteur majeur de la première phase de construction du tramway, et qui a répondu aux appels d’offres de la seconde.

« Cette implication de deux filiales d’entreprises publiques et d’Alstom parait d’autant plus scandaleuse que ces entreprises sont soumises à la loi sur le devoir de vigilance et ont pris des engagements pour le respect des droits de l’homme, en signant le « Pacte mondial des Nations Unies ». Ces textes ne sont pas facultatifs mais les engagent à ne pas se rendre complices de violations flagrantes du droit international ! » remarque Maryse Artiguelong, Vice Présidente de la Ligue des Droits de l’Homme et de la FIDH.

 

La responsabilité du gouvernement français est doublement engagée :

En vertu de l’obligation de droit international« de protéger contre les violations des droits de l’homme par des tiers », ici les entreprises concernées.

Comme tutelle des 3 établissements publics actionnaires majoritaires de deux des sociétés concernées.

« Comment comprendre l’inaction du gouvernement devant la participation d’acteurs publics à la colonisation israélienne - totalement illégale - qu’il dénonce par ailleurs de façon récurrente ? Il est temps de passer de la parole aux actes », déclare Bertrand Heilbronn, Président de l’Association France Palestine Solidarité.

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21 septembre 2017 4 21 /09 /septembre /2017 17:01

Communiqué d’ Elsa LefortPorte- parole du Comité de soutien à Salah Hamouri

Ce lundi est un jour sombre. Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, a été condamné à 6 mois de prison renouvelables, sous le statut de la « détention administrative. ». C’est-à-dire sans connaître précisément et exactement ce qui lui est reproché, sans avoir accès à son dossier classé secret, sans avoir droit à un procès équitable et contradictoire. Et tout ceci pour satisfaire à un ordre, signé de sa main, d’un ministre israélien défense particulièrement extrémiste : Avigdor Lieberman.

Depuis le 23 août Salah Hamouri est la victime d’un arbitraire total. Depuis le 23 août il est en prison, pour rien. Depuis le 23 août il ne peut communiquer avec sa famille. C’est un calvaire pur et simple à mettre, une fois de plus, au débit des autorités israéliennes qui violent en permanence le droit sans recevoir en retour la réaction concrète qui s’impose.

Cette décision survient de surcroît à un moment précis : hier notre compatriote Loup Bureau revenait enfin en France suite à son emprisonnement pendant 51 jours par les autorités turques qui l’accusaient, elles aussi sans la moindre preuve, de faire partie d’une « organisation terroriste. ». Nous nous réjouissons de cette libération ! Si Loup Bureau a pu sortir de prison c’est suite aux interventions répétées des autorités françaises au plus haut niveau ainsi que de la médiatisation de son cas par ses confrères journalistes.

Cela ne fait que souligner avec d’autant plus de force le fait que la décision israélienne a été possible parce que ni les autorités françaises, ni la presse n’ont bougé nettement pour la libération de Salah Hamouri. Pourtant la liberté est indivisible ou bien elle n’est pas. Ce double standard concernant une situation identique sur le fond ne peut que heurter tous les démocrates et faire monter l’exigence d’une intervention du Président Macron à l’endroit d’Israël qui ne peut être traité autrement que tout autre Etat. Ce qui a été possible en Turquie doit l’être pour Israël, personne ne comprendrait que le silence français – aussi bien de l’Elysée que du Quai d’Orsay – continue au point d’en devenir assourdissant.

Nous demandons donc solennellement aux autorités françaises compétentes de refuser le « deux poids, deux mesures » et d’intervenir en urgence auprès de leurs homologues israéliens. Nous demandons que le Président reçoive la femme de Salah Hamouri. Nous demandons, enfin, que les médias estiment que l’internement arbitraire d’un journaliste n’est pas plus grave ou important que l’internement d’un avocat. La liberté ne peut connaître aucune distinction ni de frontières.

Nous affirmons, enfin, forts du soutien d’une multitude de personnes venues de tous les horizons, que plus que jamais nous entendons faire prévaloir la justice et le droit ; que plus que jamais nous sommes aux côtés de Salah Hamouri et de sa famille si durement éprouvés; que plus que jamais nous entendons faire faire aboutir cette exigence dont la justesse est indiscutable : Liberté pour Salah Hamouri !

Paris, le 18 septembre 2017

Liberté pour Salah Hamouri, continuons notre mobilisation
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10 mai 2017 3 10 /05 /mai /2017 16:36

Bethléem - Ma’an - Israël envisage la possibilité de faire venir des médecins d’un pays étranger pour nourrir de force les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, en grève de la faim depuis 19 jours, selon les informations données par la deuxième chaîne israélienne (Channel 2) et qui ont été relayées sur son site vendredi.

La deuxième chaîne israélienne rapporte qu’Israël a pris contact avec un pays étranger pour l’inciter à accélérer l’envoi de médecins « par crainte dit-il, de la détérioration de l’état de santé des prisonniers en grève de la faim ».

La chaîne ajoute, après le refus de l’Ordre des médecins israéliens de pratiquer l’alimentation forcée des prisonniers, que le droit international assimile a de la torture, le gouvernement israélien a décidé d’accélérer la recherche d’une solution de rechange en faisant appel à des médecins étrangers qui seraient prêts à effectuer cette opération.

Israël prévoit d’effectuer des opérations d’alimentation forcée dans les centres médicaux de l’administration pénitentiaire, ce qui lui permet de contourner le refus catégorique de l’Ordre des médecins, en plus de la crainte d’Israël, de voir les hôpitaux publics israéliens inondés par l’arrivée massive de prisonniers en grève de la faim, ce qui conduirait à la fermeture de ces hôpitaux.

Israël étudie les aspects juridiques sur la possibilité de confier cette opération à des médecins étrangers, dans le même temps, le plan est en cours de discussion avec le ministère israélien de la Santé.

Les sources israéliennes s’attendent à ce que ce plan soit accueilli par une opposition forte et décisive de nombreux organismes locaux et internationaux.

Ahmed Tibi, membre arabe de la Knesset, de la liste commune, a attaqué le plan israélien, en disant « l’idée de faire venir par avion des médecins de l’étranger pour alimenter de force les prisonniers palestiniens constitue une manœuvre immorale conçue pour surmonter le rejet initial indiqué par L’Ordre des médecins de cette pratique. »

Il ajoute « le simple fait de proposer cette idée est terrible et honteux, Israël doit répondre aux demandes humanitaires et légitimes des prisonniers palestiniens au lieu de mener contre eux une lutte crasse. »

De son côté, l’Ordre des médecins palestiniens, représenté par le Dr Nidham Néjib, a dénoncé le projet israélien de faire venir des médecins étrangers pour contourner le refus de l’Ordre des médecins israéliens de nourrir par la force des prisonniers palestiniens en grève de la faim, considérant cette opération comme une exécution pure et simple de centaines de prisonniers détenus dans les prisons israéliennes et une persévérance dans l’escalade israélienne contre le mouvement des prisonniers.

L’Ordre des médecins palestiniens a appelé l’union des médecins arabes, les associations médicales et les ONG de droit humain locales, arabes et internationales à intervenir pour empêcher ce projet qui menace la vie des prisonniers en grève, et qui est contraire aux conventions internationales car il ne respecte pas le droit légitime du prisonnier à mener une grève de la faim. L’Ordre met en garde contre le danger que représente cette décision sur la vie des prisonniers en grève, ce qui est un précédent dangereux et contraire aux principes fondamentaux des droits de l’homme et de la Déclaration de Malte en 2006, qui interdit de forcer les prisonniers à se nourrir.

Il a déclaré que le danger de l’alimentation forcée réside dans le fait d’insérer fortement un tube par le nez jusqu’à l’estomac, ce qui peut causer des dommages sur les parois de l’œsophage et dans l’estomac , en plus du risque de faire entrer de la nourriture et du liquide dans les poumons et de causer une inflammation qui causera la mort à court ou à long terme.

L’Ordre des médecins palestiniens a renouvelé son soutien aux prisonniers en grève de la faim pour le 20ème jour dans les prisons l’occupation et à leurs demandes légitimes.

Traduction : Moncef Chahed

Groupe de Travail Prisonniers

Des médecins étrangers pour nourrir de force les prisonniers palestiniens en grève de la faim
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