Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

autoc.png

 

 

La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

Pour nous contacter: jeunessemarxistepau@hotmail.fr

 

Musica



 

 

Vidéos

ROCML

RETROUVEZ NOUS SUR LE SITE OFFICIEL

DE NOTRE ORGANISATION :

 

LE SITE DU ROC ML : http://rocml.org/

 

 

 

 

 

 

Tags

14 mai 2017 7 14 /05 /mai /2017 16:24

Résultats du 2nd tour de l’élection présidentielle :

Le candidat du grand capital est au pouvoir !

 Avec 66,1 % des suffrages exprimés, Emmanuel Macron devient le nouveau président de la République face à Marine Le Pen. Cependant, contrairement à 2002, aucun front républicain ne s’est mis en place dans la rue pour contrer le FN. En effet, ni le front des millionnaires autour de Macron, ni le front de la haine raciste ne pouvaient représenter une alternative pour les travailleurs. Et ceux qui criaient au loup fasciste ont finalement été balayés par la réalité. La réalité, c’est que Marine Le Pen a eu le rôle d’épouvantail réactionnaire et xénophobe pour servir de repoussoir et faire élire le candidat préféré du capital, Macron. La réalité, c’est que c’est cette politique d’offensive du capital qui fait monter le FN depuis 20 ans. On a bien vu que les fronts républicains derrière la bourgeoisie ne sont pas un moyen d’empêcher la montée du FN. Ils hurlent 15 jours contre le FN et appliquent des politiques régressives contre les travailleurs, durant 5 autres années. La solution on la connaît pourtant. On a vu durant les différents mouvements sociaux que seule la lutte massive des travailleurs permettait de faire disparaître le FN de la scène publique.

Cette victoire de Macron montre la capacité de la bourgeoisie à s’organiser pour imposer ses intérêts aux masses populaires. L’élection de Macron n’est pas la victoire d’un parti ou d’une aventure individuelle. C’est la capacité du système capitaliste mis à mal par la crise économique à surmonter provisoirement la crise du système institutionnel. Les partis traditionnels de gouvernement (PS et LR) ont été laminés. Le capital recherche un renouvellement car ces partis ne sont pas parvenus à répondre à ses exigences. L’affrontement de classe lors de la lutte contre la loi El Khomri a aiguisé les contradictions au sein du PS et contribué à l’ébranler.

Cette élection a montré le visage antidémocratique de la république bourgeoise. Macron est élu par seulement 43 % des inscrits. Il y a eu 34 % d’abstentionnistes et de votes blancs et nuls au 2nd tour. 40 % des 25-35 ans n’ont pas voté, ainsi que 32 % des ouvriers. N’oublions pas aussi que la masse des travailleurs immigrés n’a pas le droit de vote. Les travailleurs, les jeunes ont bien compris que le programme de Macron est celui des monopoles et du capital.

 

Comme nous l’avons déjà affirmé avant le premier tour, les travailleurs n’avaient rien à gagner du résultat final de cette élection. Toute la machine institutionnelle était « en marche » pour faire gagner un programme qui s’attaque aux droits des travailleurs, qui défend l’offensive de l’impérialisme français dans le monde et qui défend les monopoles. Il est donc du devoir de tous les communistes, syndicalistes, travailleurs de mettre en avant la nécessité de lutter pour repousser les assauts à venir. Les législatives n’empêcheront pas Macron de mettre en place sa politique. Aujourd’hui aucune politique réformiste ne peut répondre aux besoins des travailleurs. C’est en s’organisant pour lutter qu’ils pourront repousser les assauts du capital contre leur intérêts fondamentaux.

 

            Les luttes locales et nationales doivent converger, se coordonner pour aller vers une grande mobilisation politique et syndicale nationale contre le pouvoir bourgeois, contre le capitalisme !

            Les communistes ont pour tâche d’unir tous ceux qui pensent que le capitalisme a fait son temps et que seul le socialisme peut répondre aux besoins essentiels des travailleurs, des jeunes, des femmes.

 

CONTRE LES ATTAQUES DU FRONT DES MILLIONNAIRES AVEC A SA TETE MACRON

PREPARONS LA RIPOSTE DES TRAVAILLEURS

Partager cet article
9 mai 2017 2 09 /05 /mai /2017 08:17

Cellule Albi : Les camarades albigeois ont chaleureusement accueilli le candidat Macron à la Verrerie Ouvrière d'Albi, après avoir été expulsé de la place du Vigan ( privatisée pour l'occasion ) ! 💶
Nous saluons toutes les forces politiques présentes au rassemblement de 12H30, que ce soit des simples sympathisants à l'Alternative Libertaire en passant par la France Insoumise et le PRCF ! Un beau travail unitaire pour faire front contre le candidat du capital. 😉🚩🤝

Nous saurons accueillir de même la candidate du capital ascendant racisme !
Ni au pas ! Ni en marche ! 😡🚩

Les camarades d'ALBI contre Macron
Partager cet article
27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 10:28

Source

Marine Le Pen se dit la candidate des classes populaires, notamment des ouvriers. De belles paroles contredites dans les faits par l’attitude du FN et de ses élus : le FN refuse de soutenir des ouvriers en lutte pour leur emploi, plaide pour une réforme néolibérale des retraites et refuse toute augmentation du Smic. Ses leaders préfèrent, comme Sarkozy, s’en prendre aux syndicats.

En octobre 2010, les 24 élus frontistes du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont Jean-Marie Le Pen, refusent de voter une motion [1] de « solidarité avec les salariés de Fralib » proposée par la gauche. Ce texte, à l’initiative du Front de gauche, dénonce le « cynisme » des dirigeants de la filiale, qui laissent 182 salariés sur le carreau (lire notre reportage) « alors que le groupe Unilever France a reversé à ses actionnaires plus d’un milliard d’euros de dividendes entre 2007 et 2008 ».« La Région soutiendra les salariés du site dans leur combat face à ce projet indigne », conclut le vœu de soutien. La motion est votée à l’unanimité, du Front de gauche à l’UMP, sous le regard des salariés, présents dans les tribunes du conseil régional. Le FN choisit de ne pas participer au vote.

Le FN contre les syndicats

Dans la bouche des responsables et élus frontistes, les mêmes mots reviennent pour fustiger un « vœu hypocrite » de la part du « système UMPS », « pompiers pyromanes », « responsable de cette situation », raconte une journaliste deMediapart. Mais la pirouette pour éviter le vote passe mal chez les salariés en lutte contre la fermeture de leur entreprise. « Quand ces salariés ont su ce qui s’était passé au conseil régional, ils ont compris que le FN est du côté du patron et pas de notre côté », résume Olivier Leberquier, délégué syndical CGT de Fralib. En dehors de ces dernières semaines électorales, Marine Le Pen s’est toujours abstenue de soutenir les différents mouvements de grève ou les manifestations ouvrières. Pire, elle les a parfois combattus.

Lors du mouvement contre la réforme des retraites, Marine Le Pen déclare :« Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France dans le chaos. Voilà deux semaines que la France s’installe dans le chaos, entre grèves, manifestations et blocus. La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers. » Les déclarations du FN dénoncent régulièrement les mobilisations syndicales. À l’instar des propos de Bruno Gollnisch, ancien délégué général du FN, aujourd’hui conseiller régional en Rhône-Alpes, qui considère que « le sabotage de l’économie française caractérise l’action des dirigeants de la CGT. Ces blocages frappent avant tout les salariés qui se rendent à leur travail, les entreprises, et menacent l’emploi. La CGT doit être rendue pénalement responsable, ses dirigeants doivent en répondre », proposait-il le 4 novembre 2010.

Le FN contre la retraite par répartition

Sur les retraites, le FN joue les girouettes. Fin janvier 2012, Jean-Marie Le Pen se déclare favorable à un relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans. Quid des salariés usés par des longues carrières ou des métiers pénibles ? De son côté, sa fille promet de rétablir le droit à la retraite à taux plein à 60 ans avec 40 annuités… Dans le programme du Front national, pas une ligne ne mentionne le retour de l’âge du départ à la retraite à 60 ans. La faute à une « erreur de plume » se défend Marine Le Pen. Abandonnant toute référence à l’âge légal, le FN joue l’ambiguïté en promouvant une retraite à la carte. Et défend le passage à la retraite par capitalisation, qui ne profitera qu’à ceux qui peuvent épargner pour leurs vieux jours, donc aux salariés les mieux payés. Marine Le Pen propose également d’abaisser l’âge de l’apprentissage à 14 ans. Réinstaurer le travail des enfants, en voilà une bonne idée !

La riposte est venue notamment des syndicats. Dans un courrier de mars 2011, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, dénonce [2] « l’exploitation par le FN des peurs et de la précarité sociale ». En présentant l’immigré comme le responsable de tous les maux, le Front national détourne « l’attention des véritables causes de l’exploitation dont les salariés, quelle que soit leur origine, sont victimes » et contribue pour le syndicaliste « à entretenir le système tant décrié ». Alors que les inégalités de patrimoine n’ont cessé de s’accroître depuis 2004, Marine Le Pen demeure par principe contre l’augmentation du Smic, qu’elle assimile à « une mesurette ». Elle s’oppose aussi à l’idée d’un salaire maximum pour les grands patrons.

Marine Le Pen, « l’héritière »

Celle qui se présente comme « une candidate incorruptible dans une classe politique vendue et corrompue » poursuivait en diffamation Eva Joly. La candidate écologiste avait déclaré le 10 avril sur RMC et BFM TV : « Elle est l’héritière de son père milliardaire par un détournement de succession. » Le tribunal de Paris a relaxé la candidate le 19 avril, estimant que ces propos visaient Jean-Marie Le Pen et non sa fille [3]. Depuis vingt-cinq ans, Jean-Marie Le Pen cumule les ennuis avec le fisc, comme l’ont révélé plusieurs articles du Canard enchaîné. En décembre 2005 par exemple, le Conseil d’État estime que le dirigeant frontiste est coupable non seulement de détournement du système fiscal mais aussi de mauvaise foi, lui qui a une ardoise fiscale estimée fin 2004 à 750 000 euros.

Marine Le Pen a immédiatement fait appel de la décision du tribunal de Paris. Le procès se tiendra samedi 21 avril à 10 h devant la cour d’appel de Paris. La décision devrait être rendue samedi dans la soirée, à la veille du 1er tour. À défaut de s’occuper des vrais sujets de fond, la candidate du FN a choisi une bataille juridique, qui lui permet de se présenter comme victime, pour occuper ses dernières heures de campagne électorale.

Sophie Chapelle

Photo : mumuDIY/source

Notes

[1Télécharger la motion de soutien aux salariés de Fralib

[3] Eva Joly faisait notamment référence au testament signé dans les années 1970 au profit de Jean-Marie Le Pen par Hubert Lambert, héritier d’une dynastie industrielle, pour lequel le fondateur du FN nie toute fraude.

#sansmoile7mai Pourquoi Marine Le Pen et le FN se moquent des ouvriers
Partager cet article
26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 10:00

#onvautmieuxqueça

#sansmoile7mai

 

 

Affiches pour le 2nd tour ! A afficher partout dans toutes les villes !
Affiches pour le 2nd tour ! A afficher partout dans toutes les villes !
Affiches pour le 2nd tour ! A afficher partout dans toutes les villes !
Affiches pour le 2nd tour ! A afficher partout dans toutes les villes !
Affiches pour le 2nd tour ! A afficher partout dans toutes les villes !
Affiches pour le 2nd tour ! A afficher partout dans toutes les villes !
Partager cet article
26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 09:56

#sansmoile7mai

Le 23 avril 2017, le premier tour de l’élection présidentielle a mis en tête Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Les candidats des deux « grands » partis traditionnels qui gouvernent depuis plus de 40 ans ont été éliminés sèchement. Le PS a payé ses cinq années de politique anti-ouvrière. La lutte contre les lois El khomri a donné des résultats. Holland, Valls ont été éjectés suite à la force de la lutte tandis que Fillon (LR) s’est enfoncé dans des affaires de corruption. Une recomposition du jeu politique bourgeois sans précédent est à l’œuvre.

 

Emmanuel Macron, en tête au soir du 1er tour a reçu un soutien massif des milieux économiques et les médias à la solde des grands magnats du capital n’ont cessé de chanter ses louanges. Il représente un parti du capital. Une fraction de la bourgeoisie a pris le risque de soutenir Macron dès le départ. Pourquoi un tel risque ? Parce que la bourgeoisie est dans l'obligation de changer ses représentants politiques car les anciens ne sont plus en mesure de réaliser le programme néolibéral, réactionnaire. Macron a justement été soutenu par le MEDEF pour cette raison, pour appliquer ce programme.

 

La candidate arrivée en deuxième position, Marine le Pen, représente la frange la plus réactionnaire de la bourgeoisie. Elle rêve de réaliser les buts de l’ancienne France colonialiste qui partait en guerre seule pour ses intérêts. Mobilisant sur les thèmes traditionnels de l’Extrême-droite (immigration, islamisation, Europe) et profitant du climat anxiogène de l’Etat d’urgence et de « lutte contre le terrorisme » elle a su attirer à elle de vastes couches de commerçants, artisans et salariés menacés par le déclassement et la paupérisation. Cependant à part son populisme, elle ne constitue pas une alternative au « système » et ne fait que diffuser le poison du racisme et de la xénophobie en divisant les travailleurs sur des questions d’origines et de religion. Elle est en permanence contre les organisations des travailleurs et de lutte. Ce n’est pas un hasard.

 

Nous n’appelons pas à voter Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle. Rappelons-nous, en 2012, il fallait voter pour le « moins pire », Hollande, pour quel résultat ? Il ne peut y avoir d’union nationale ou de front républicain derrière un candidat qui défend l’intérêt de la grande bourgeoisie, qui a le soutien du MEDEF et de tous les grands centres financiers d’Europe. Il ne peut y avoir d’unité nationale autour d’un candidat qui a fait tant de mal à la classe ouvrière et qui veut démanteler les derniers acquis sociaux conquis de hautes luttes par les générations précédentes.

Nous appelons les travailleurs à prendre leur destin en main. Les élections dans la société n’ont jamais apporté le bonheur pour les travailleurs et les couches opprimés. La seule issue est de s’organiser indépendamment de la bourgeoisie, prendre des forces qui viennent de la production et se mobiliser dans une perspective anti capitaliste, pour construire notre avenir.

Que ce soit Le Pen ou Macron, il ne faut pas rêver, aucun des deux ne défendra nos intérêts ! Dans les deux cas, il y aura une dégradation des acquis, des tentatives de division des travailleurs, une accentuation de l’exploitation, de la précarité, des pressions guerrières et sécuritaires. Si nous voulons gagner, préparons la lutte. Mobilisons-nous sur le lieu de travail, les quartiers, l’école et descendons dans la rue pour hisser le drapeau du prolétariat !

Entre la peste blonde et le choléra libéral il n’y a pas à choisir !

Opposons-nous en nous abstenant !

Renforçons les luttes notamment le 1er mai :

- Contre les lois anti ouvrières, les pressions sur les travailleurs qui luttent et les jeunes des quartiers

- Contre Les guerres impérialistes, pour une rupture anticapitaliste !

Classe contre classe jusqu’à la conquête du pouvoir pour renverser le capitalisme

 

 

ROCML, JCML le 25 avril 2017 roc.ml@laposte.net www.rocml.org

REFUSONS LE FRONT REPUBLICAIN  AUCUNE VOIX POUR LES CANDIDATS DU CAPITAL !
Partager cet article
22 avril 2017 6 22 /04 /avril /2017 21:13

Article du journal la VDC à retrouver ICI

Pour la première fois dans l’histoire récente de la République la campagne électorale ne se déroule pas sans risque pour la domination politique de la bourgeoisie sur les travailleurs et sur la société.

La République démocratique est la « meilleure forme politique possible du capitalisme »« la forme accomplie de la domination de la bourgeoisie » en tant que classe sur les autres classes sociales, pour la domination du capital sur le travail. « Le capital y assoit son pouvoir si solidement, nous dit Lénine, « que celui-ci ne peut être ébranlé par aucun changement de personnes, d’institutions ou de partis dans la république démocratique bourgeoise ».

Les autres formes d’Etat, autocratique, dictature militaire ou monopolisation du pouvoir par une fraction donnée de la bourgeoise qui réduisent les droits démocratiques se sont révélées un frein à la libre concurrence des capitaux et entrainé la révolte des peuples, le « printemps arabe » en est l’illustration récente.

En même temps, un autre aspect de la République bourgeoise est qu’elle est le  terrain » ou « la lutte de classe se débarrasse de ses dernières entraves et où se prépare son terrain de lutte » . Dans cette République Démocratique la bourgeoise ne peut gouverner sans l’appui des travailleurs  et le système électoral est une pièce maitresse pour assurer à la bourgeoise la domination politique des travailleurs en assurant la direction des affaires de l’Etat.

Ainsi les « citoyens », quelle que soient leur origine de classe sont appelés régulièrement à élire « démocratiquement » (du point de vue bourgeois) leurs représentants et à leur déléguer tout pouvoir pour un certain nombre d’années jusqu’aux prochaines échéances électorales.

 Dans ce système, dans toutes les démocraties modernes bourgeoises sont réalisées les conditions véritables  de la domination de classe bourgeoise toute entière deux partis luttant pour avoir le pouvoir et devenant à tour de rôle gouvernement et opposition. En France c’est le système de l’alternance, deux grands partis dits de gouvernement, l’un à droite de l’échiquier politique, l’autre à gauche. Tous les deux, quelle que soit la politique plus ou moins sociale menée, se partagent le pouvoir et restent des gérants loyaux du capitalisme selon les parole de Léon Blum dirigeant de la SFIO (ancêtre du PS).

Mais l’aggravation des contradictions du système capitaliste, la concurrence internationale, la difficulté de valorisation du capital, surtout depuis la crise de 2008, ont conduit les gouvernements de droite puis de gauche à s’en prendre aux conditions de vie des travailleurs. Conséquence, la lutte de classe s’est radicalisée en témoigne la longue lutte nationale contre la loi travail. Le rejet des politiciens corrompus s’est amplifié, « le parti » de l’abstention est devenu le premier parti de France et les contradictions entre les personnels politiques plus ou moins représentatifs de fractions de la bourgeoisie se sont développées.

On peut en juger sur les divergences de politique internationale, sur l’attitude envers Moscou, Pékin, dans le conflit syrien…, sur la loi travail.  Des regroupements à la droite du Parti républicain et à la gauche du PS ont grandi en influence et menacent le système d’alternance entre le parti LR et le PS. Des tentatives de recomposition de pôles attractifs à droite comme à gauche sont en cours. Et en particulier une opération de revalorisation de la social-démocratie dans le PS ou en dehors se profile (Mélenchon, Hamon). La décomposition des partis de gouvernements conduit à déplacer les frontières entre droite gauche et extrême droite mais en préservant le système d’alternance nécessaire.

Maintenir parmi les travailleurs l’illusion  que c’est par les élections qu’ils peuvent agir politiquement et choisir « démocratiquement », en toute liberté un candidat qui mènera une politique en leur faveur, est vital pour la bourgeoisie. Aussi elle voit avec effroi la machine électorale se gripper, ce qui peut ébranler sa domination politique en dévoilant le caractère fictif de « leur démocratie »

Le système des primaires, inspiré plus ou moins du système américain a été mis en place pour tenter de redonner plus d’intérêt aux élections présidentielles. Il a pu donner l’illusion que le « peuple de droite et de gauche »peuvent choisir librement, démocratiquement leur candidat mais en fait il a révélé toutes les turpitudes des principaux partis de la bourgeoisie.

Mais peu importe pour la classe dominante qu’un grand nombre de travailleurs n’aille plus voter (car contrairement à ce qui est dit ils ne se tournent pas massivement vers le FN, mais s’abstiennent). En effet l’abstention aujourd’hui est une forme de rejet de la politique en général, de passivité politique et ne conduit pas à une prise de conscience anticapitaliste et cela la bourgeoisie s’en accommode parfaitement. Ces abstentionnistes sont mis au banc de la société, ce sont de mauvais citoyens qui ne doivent pas se plaindre puisqu’ils n’ont pas voté !

La situation objective ne joue plus en faveur de la bourgeoisie, les fissures du système électoral en sont le reflet. Il est fini le temps où elle pouvait faire des concessions aux travailleurs en utilisant le courant réformiste social-démocrate pour faire illusion. Elle n’en a plus les moyens et bien au contraire elle n’a d’autre issue que de renforcer l’exploitation des prolétaires, de renforcer la dictature du capital. Quel que soit le candidat qui sera porté aux plus hautes responsabilités de la République, les travailleurs n’auront d’autre choix que de se battre. Et dans cette lutte, ils prendront conscience, qu’ils n’ont d’autre alternative que de prendre le pouvoir en tant que classe et instaurer leur République socialiste. Les véritables communistes en participant à ces luttes ont pour devoir de faire que cette alternative devienne l’objectif des éléments les plus combattifs de la classe.

ROCML

Partager cet article
18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 10:05

Voici le sommaire du n°19 à retrouver en ligne ici.

SOMMAIRE

Page 2: Editorial, Les travailleurs n’ont rien à espérer des partis intégrés aux institutions démocratiques bourgeoises

 

Page 3: Barbarie policière à Aulnay-Sous-Bois, la vraie nature de l’Etat bourgeois

 

Pages 4-5: Les élections de 2017. Un moment important pour la bourgeoisie. Déclaration commune Présidentielles.

 

Pages 6-7: Le revenu universel, une entourloupe au service du capitalisme

 

Pages 8-9 : Jeunesse. Exploitation et précarité dans la jeunesse populaire.  La jeunesse en quête du communisme.

 

Pages 10-11:  Lutte de classe. Grève victorieuse sur le chantier Vinci RATP. La mobilisation a payé

 

Pages 12-13: Le protectionnisme. Le protectionnisme de Trump, défendre l’oligarchie US.  Et en France?

 

Pages 14-15: Célébrer le centenaire de la révolution d’octobre, c’est appliquer ses enseignements

 

Page 16: Grève générale en Guyane contre l’Etat français

La Une du journal VDC N°19

La Une du journal VDC N°19

Partager cet article
11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 09:10
Pour info, le communiqué de la CGT sur la Guyane, qui donne des chiffres sur la situation réelle de la Guyane. 
lundi 27 mars 2017

Ils dénoncent notamment la dégradation continue de leurs conditions de vie et de travail, l’insécurité, le taux de chômage qui atteint 22%, le manque d’infrastructures, le système de santé défaillant, etc. ! Ce n’est pas la vente de l’hôpital de Kourou par la Croix-Rouge à un opérateur privé qui ouvrira à la population un meilleur accès à la santé.

Les nombreux grévistes du secteur de l’Energie, demandent des recrutements et des investissements dans un territoire où les coupures sont fréquentes et où des milliers de personnes n’ont pas accès à l’électricité.

A quelques semaines de la loi votée, intitulée « loi pour l’égalité réelle », un quart des enfants en Guyane n’ont pas accès à l’eau ou à l’électricité !!! Vous avez dit égalité ?

Egalité encore ? La moyenne nationale des familles qui vivent sous le seuil de pauvreté est de 14%, et de 44% quand il s’agit de la Guyane !!

Égalité toujours, alors qu’on recense un manque criant de classes dans les établissements scolaires avec plusieurs centaines d’enfants et de jeunes déscolarisés, renforçant un sentiment de relégation.

La Guyane, depuis des décennies fait l’objet de promesses non tenues aggravant la situation économique et sociale du territoire.

La Guyane et Kourou sont la vitrine mondiale de la Fusée Ariane mais certainement pas la vitrine sociale des gouvernements successifs !

Depuis plusieurs semaines la collectivité territoriale Guyanaise voit des mobilisations sociales dans plusieurs secteurs économiques qui ont marqué des convergences ces derniers jours. 37 syndicats de l’Union des Travailleurs Guyanais ont ainsi décidé d’un appel à la grève générale.

Depuis ce matin, la Guyane est donc figée par l’ampleur de la grève.

Cette situation doit être prise à la hauteur des besoins sociaux, économiques, d’éducation et sanitaires qu’elle porte.

Le gouvernement doit répondre à la légitime demande des grévistes de pouvoir ouvrir de réelles négociations avec la Ministre et le gouvernement.

La Confédération Générale du Travail exprime son entier soutien aux salariés Guyanais et leurs organisations syndicales.

La CGT est disponible pour répondre à toutes sollicitations et échanges avec les syndicats Guyanais dans le cadre de nos relations d’amitié, de solidarité et de lutte.

Montreuil le, 27 mars 2017

Les salariés, la population et les syndicats Guyanais doivent être entendus !!!
Partager cet article
2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 17:02

Grève générale en Guyane contre l’Etat français

 

Depuis plusieurs jours la Guyane connaît un mouvement social d’ampleur qui se traduit par la paralysie totale du pays. Les syndicats, soutenus par la majorité de la population et divers collectifs citoyens, réunis au sein de l’Union des Travailleurs Guyanais (UTG) ont voté samedi à l’unanimité la grève générale, à compter de lundi en Guyane.

 

Quel est la cause de ce mouvement et quelles sont les revendications des travailleurs et des couches populaires de Guyane ?

 

Principalement c’est un ras le bol généralisé face à une situation économique, sociale et sanitaire désastreuse qui a poussé la Guyane à la révolte. C’est en effet un des départements les plus pauvres de France (taux de chômage de plus de 22% contre 10 en métropole) qui souffre d’un manque chronique en infrastructures de transports, en hôpitaux, en écoles et qui est structurellement sous-industrialisé et sous-développé du fait des politiques coloniales menées depuis des siècles par l’Etat français. C’est justement l’inquiétude sur l’avenir du centre médico-chirurgical de Kourou (vendus pour un euro symbolique) qui a été l’élément déclencheur des grèves et des barrages routiers. Face aux revendications légitimes de la population, à savoir plus de services publics, l’amélioration des conditions de vie et des salaires (pour seulement rejoindre les « standards » métropolitains), l’Etat colon n’a répondu que par le mépris en envoyant une simple délégation de hauts fonctionnaires pour négocier avec les syndicats. Aucun ministre n’a daigné se déplacer, preuve de leur indifférence à l’égard de la situation pourtant dramatique des populations locales. Il a fallu attendre la grève générale entamé lundi pour que le gouvernement annonce l’arrivée de ministres en urgence.

 

Les grévistes ont fait preuve de clairvoyance et de détermination en refusant de participer à un tel simulacre de négociations. Ils montrent que c’est par la seule lutte et l’unité que les revendications des travailleurs ont une chance d’aboutir et de faire plier le gouvernement à la solde du capital.

 

Solidarité avec les travailleurs de Guyane dans leur combat ! Seule la lutte paie !

 

Pour des conditions de vie dignes et à la hauteur des besoins en Guyane !

 

A bas la politique coloniale de la France en Guyane !

 

C’est au peuple guyanais à décider de son destin !

 

ROCML, le 29 mars 2017

Partager cet article
5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 17:31

Le ROCML lance cet appel de travail unitaire a tous les militants communistes, les organisations communistes, les sympathisants pour mener une campagne politique commune sur la base des intérêts de classe des travailleurs . Nous incitons toutes les organisations et militants intéressés par cette initiative à nous contacter pour  organiser une première réunion  destinée à jeter les bases  d'un travail commun

 

L’année 2016 a été marquée par la longue lutte  contre la loi Travail. Si elle n’a pas réussi à la broger, elle a conduit des travailleurs et en particulier des militants syndicalistes à comprendre que les politiciens de gauche sont tout autant des gérants loyaux des intérêts des « puissants » que ceux de droite et certains syndicalistes s’apprêtent à ne voter pour aucun candidat à la magistrature suprême en 2017. Dans ces conditions, la campagne des élections présidentielles est un moment important pour la bourgeoisie pour faire régresser cette prise de conscience et pour continuer à propager l’illusion qu’en République démocratique bourgeoise les travailleurs peuvent démocratiquement choisir un candidat qui s’il arrive au pouvoir  soutiendra  leurs revendications  .

Les communistes savent depuis longtemps et l’expérience historique l’a confirmé que   « La bourgeoisie, depuis l’établissement de la grande industrie et du marché mondial, s’est finalement emparé de la souveraineté politique. Le gouvernement moderne n’est qu’un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise toute entière »- Marx le Manifeste du Parti Communiste  .

Mais ils peuvent utiliser la période électorale, moment d’intense médiatisation politique pour se faire les portes paroles des travailleurs, mettre en avant leurs revendications économique et politique propres et comment se battre pour les réaliser. Pour combattre les illusions réformistes propagées par les candidats de la gauche et de la gauche de la gauche, qui n’ont comme seule conséquence de consolider la domination de la bourgeoisie sur la société.

C’est sur cette base que nous vous proposons de vous rencontrer pour discuter de l’opportunité d’unir nos efforts pour  mener une campagne  en représentants  politiques authentiques des travailleurs

En l’attente d’une réponse que nous espérons positive veuillez recevoir notre salut militant.

Partager cet article