Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

autoc.png

 

 

La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

Pour nous contacter: jeunessemarxistepau@hotmail.fr

 

Musica



 

 

Vidéos

ROCML

RETROUVEZ NOUS SUR LE SITE OFFICIEL

DE NOTRE ORGANISATION :

 

LE SITE DU ROC ML : http://rocml.org/

 

 

 

 

 

 

Tags

16 juin 2018 6 16 /06 /juin /2018 10:53

Plusieurs organisations (Association France Palestine Solidarité, CFDT, CGT, FIDH, Al Haq, LDH, Solidaires, Plateforme des ONG pour la Palestine) publient aujourd’hui un rapport, « Tramway de Jérusalem : des entreprises françaises contribuent à la colonisation israélienne du territoire palestinien occupé ». Il met en lumière la participation de trois entreprises françaises, EGIS et SYSTRA, deux filiales d’établissements publics (SNCF et RATP ; Caisse des Dépôts et Consignations) et ALSTOM, dans la construction du tramway de Jérusalem.

 

http://www.france-palestine.org/Colonisation-israelienne-de-Jerusalem-Est-Trois-societes-francaises-impliquees

 

Paris le 13 juin 2018 – Alors que le gouvernement français s’oppose à la décision américaine de reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, nos organisations publient aujourd’hui un rapport mettant en lumière la participation de trois entreprises françaises, EGIS et SYSTRA, deux filiales d’établissements publics (SNCF et RATP ; Caisse des Dépôts et Consignations) et ALSTOM, dans la construction du tramway de Jérusalem. Outil de la politique de colonisation et d’annexion israélienne, cette construction emblématique vise à relier Jérusalem Ouest aux colonies israéliennes implantées sur le territoire palestinien de Jérusalem Est, en violation flagrante du Droit international, avec la prolongation d’une ligne existante et la création de deux nouvelles lignes ayant toutes pour terminus des colonies.

 

L’occupation de Jérusalem Est et son « annexion » par l’état israélien, violent le droit international, comme l’ont rappelé de multiples résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU (notamment n°478 de 1980 et n°2334 de 2016)

 

Trois sociétés françaises, dont 2 à capitaux publics très majoritaires, participent à la mise en œuvre de ce projet :

la société EGIS RAIL, branche du groupe EGIS, filiale à 75% de la Caisse des Dépôts et Consignations.

la société SYSTRA, filiale conjointe de la SNCF et de la RATP qui détiennent chacune 42% de son capital.

Ces deux sociétés d’ingénierie participent activement aux études de ces nouvelles lignes, et à la coordination des différents acteurs chargés de leur mise en œuvre.

La 3ème société est ALSTOM, déjà acteur majeur de la première phase de construction du tramway, et qui a répondu aux appels d’offres de la seconde.

« Cette implication de deux filiales d’entreprises publiques et d’Alstom parait d’autant plus scandaleuse que ces entreprises sont soumises à la loi sur le devoir de vigilance et ont pris des engagements pour le respect des droits de l’homme, en signant le « Pacte mondial des Nations Unies ». Ces textes ne sont pas facultatifs mais les engagent à ne pas se rendre complices de violations flagrantes du droit international ! » remarque Maryse Artiguelong, Vice Présidente de la Ligue des Droits de l’Homme et de la FIDH.

 

La responsabilité du gouvernement français est doublement engagée :

En vertu de l’obligation de droit international« de protéger contre les violations des droits de l’homme par des tiers », ici les entreprises concernées.

Comme tutelle des 3 établissements publics actionnaires majoritaires de deux des sociétés concernées.

« Comment comprendre l’inaction du gouvernement devant la participation d’acteurs publics à la colonisation israélienne - totalement illégale - qu’il dénonce par ailleurs de façon récurrente ? Il est temps de passer de la parole aux actes », déclare Bertrand Heilbronn, Président de l’Association France Palestine Solidarité.

Partager cet article
19 avril 2018 4 19 /04 /avril /2018 16:27

L’HEURE EST GRAVE, QUE L’ON SOIT OUVRIER, EMPLOYÉ, AGENT DE MAITRISE, TECHNICIEN OU CADRE, HOMME OU FEMME, JEUNE OU MOINS JEUNE, ACTIF OU SANS EMPLOI, QUE L’ON SOIT SYNDIQUE (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE CGC, SUD…) OU NON, NOUS SOMMES TOUS TOUCHES, TOUS CONCERNÉS PAR LES ORDONNANCES MACRON.

Pour le gouvernement et le Patronal, le Code du travail et les droits collectifs des salariés seraient un frein à l’emploi et à la productivité. Avec la même approche, le Code de la route serait la cause des accidents et le Code des Impôts responsable de l’évasion fiscale !

Faciliter les licenciements, moduler le temps de travail, baisser les salaires,… sont des dispositions intégrées dans des lois déjà imposées aux travailleurs (loi de sécurisation de l’emploi, accords de compétitivité, loi Aubry, loi EL Khomri…) et aggravées aujourd’hui dans les ordonnances prévues par MACRON.

Mais quels en sont les effets inévitables ?

Toujours plus de chômage ! Toujours plus d’emplois détruits ! Toujours plus de précarité ! Toujours plus de profits pour les entreprises et donc de dividendes pour les actionnaires ! C’est la logique de la société capitaliste.

Au cœur des ordonnances MACRON c’est la fin des droits collectifs garantis pour tous les salariés en donnant la primauté aux accords d’entreprise sur les accords de branche et le Code du travail. Le Gouvernement livre les salariés au bon vouloir du patronal. Chaque entreprise aurait ses règles dictées par l’employeur, chacune son code, le seul droit garanti pour tous serait de se taire !

À QUOI CONDUISENT LES ORDONNANCES MACRON POUR LES ACCORDS ?

Primauté de l’accord d’entreprise sur le contrat de travail :

C’est la fin du principe de faveur, selon lequel entre deux clauses (issue de l’accord collectif et l’autre du contrat de travail) c’est le plus favorable qui prévaut.

L’ordonnance prévoit que les accords collectifs dans les entreprises pourront modifier le contrat de travail d’un salarié sans son accord. Un (e) salarié (e) qui refuse un changement dans son contrat de travail pourra être licencié (e).

Incidence dans par exemple dans le bâtiment : remise en cause de l’indemnité de repas,

Redéfinition du grand déplacement, avec possibilité qu’il soit remis en cause dans les entreprises.

- Banalisation et généralisation du travail le samedi.

- Augmentations du contingent des heures supplémentaires.

- Création d’équipes supplémentaires de fin de semaine, avec des droits réduits.

 

COMBATTONS-LES EN NOUS MOBILISANT :

POUR NOTRE POUVOIR D’ACHAT

*Pour un SMIC de 1 800 € euros minimum (bas de grille).

* Pour une augmentation immédiatement des salaires réels et des primes (trajet, transport, panier, etc.) de 20 % qui permettront la revalorisation des cotisations sociales dévolues au financement des retraites, de la Sécurité sociale, etc.

*Pour relever les pensions des retraités au taux de 75 % du salaire d’activité.

* Pour l’augmentation des pensions de retraite de 20 % et la suppression de la hausse de la CSG.

POUR L’EMPLOI

* pour réduire du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire, sans modulation et annualisation du temps de travail.

* En Revenant à la retraite à 60 ans, à taux plein, sachant que 1/4 des moins de 25 ans sont au chômage et 2/3 des plus de 55 ans sont hors emploi.

* En Exigeant la retraite à 55 ans pour les salariés qui exercent un métier pénible, comme dans nos professions.

Pour mon avenir et celui de mes enfants, avec la CGT car elle n’a pas d’intérêt différent de celui des salariés. Je contribue à augmenter le rapport de force en faveur des travailleurs par la lutte :

LE SYNDICAT CGT VINCI TP IDF S’ASSOCIE À L’APPEL NATIONAL DE GRÈVE ET DE MOBILISATION DE LA CGT ET APPELLE L’ENSEMBLE DES SALARIES DE L’ENTREPRISE.

CHANTIER MODERNE CONSTRUCTION (CMC) et SOGEA IDF

A SE METTRE EN GRÈVE ET A SE MOBILISER ET A PARTICIPER A LA MANIFESTATION DE PARIS

J’arrête le travail, je suis en grève et je manifeste :

LE 19 AVRIL 2018 GARE MONTPARNASSE 14HOO

POUR EXIGER

- L’ABROGATION DES ORDONNANCES MACRON (LOI TRAVAIL XXL)

- L’AUGMENTATION DES SALAIRES LE RESPECT DE NOS DROITS ET LA PRISE EN COMPTE DE NOS REVANDICATIONS EMPLOI, SALAIRE ET PÉNIBILITÉ

 

Partager cet article
19 avril 2018 4 19 /04 /avril /2018 16:19

http://rocml.org/tract-cellule-de-pau-la-solution-aux-attaques-de-letat-et-des-patrons-passe-par-la-lutte-politique-revolutionnaire-des-travailleurs/

 

Ces dernières années les différents gouvernements n’ont pas hésité à détricoter toutes les conquêtes sociales du mouvement ouvrier. Ces conquêtes offrent quelques miettes de protection collective (CDI, statut des cheminots, code du travail, conventions collectives, etc.) dans un système qui est organisé sur l’exploitation d’une immense majorité pour le profit d’une infime minorité. C’est bien le sens de la politique de Macron. Ce dernier enlève l’ISF au bénéfice des plus riches, il fait payer la CSG aux retraités pour soi-disant aider les travailleurs. Dans le même temps, il demande une journée de travail de solidarité non payée pour « aider » les retraités ! Comprendra qui voudra. La vérité est que les efforts demandés à chacun par ce gouvernement servent à enrichir toujours plus une infime minorité : la bourgeoisie.

 

Les réponses à apporter pour riposter

 

Le CPE, la réforme des retraites, l’ANI, la loi Macron, les lois travail en 2016 et 2017 ainsi que d’autres réformes touchant le milieu scolaire et universitaire ont donné lieu à de grandes luttes sociales menées par les syndicats et rassemblant des millions de travailleurs. Pourtant, aucune de ces luttes n’a été totalement victorieuse.

C’est une question qui traverse les têtes de nombreux travailleurs et tout le monde y va de son analyse pour expliquer l’échec : les journées saute-mouton, le syndicalisme rassemblé, l’absence de grève générale, etc.

Face à cela, voici plusieurs pistes que les marxistes-léninistes proposent et impulsent pour qu’elles se concrétisent.

  • Il est essentiel de participer aux mobilisations en cours sur son lieu de travail, dans son quartier, de mobiliser aussi sur ses propres revendications, d’apporter la solidarité de classe en développant les caisses de grève des cheminots, en multipliant les initiatives pour élargir et populariser le mouvement auprès des autres travailleurs.
  • Le gouvernement est une organisation de choc du capital pour attaquer les travailleurs. Il utilise la police, les forces de l’ordre, l’appareil idéologique. Il n’y a donc rien à attendre de lui. L’Etat ne volera pas au secours des travailleurs. Les négociations gouvernementales ne sont qu’une farce. Seul le rapport de force pourra faire reculer ce gouvernement antisocial.
  • Cette lutte peut déboucher sur un grand mouvement d'ampleur qui peut gagner sur des revendications syndicales. Se battre contre l’offensive actuelle du capital est juste. Cela apportera de l'unité et de la combativité à la classe ouvrière pour pouvoir s'acheminer vers la prise de conscience révolutionnaire, vers une lutte politique et révolutionnaire de la classe ouvrière.
  • Pour cela, les travailleurs en lutte ne doivent pas laisser la lutte politique aux seuls partis bourgeois. Il est important de mettre en place des espaces de débats et de discussions, des cercles de réflexions autour des débats qui traversent le mouvement. C’est en faisant de la politique révolutionnaire que la classe ouvrière pourra débarrasser l'Humanité du capitalisme qui détruit la vie de millions de travailleurs. Il n'y a que deux alternatives : socialisme ou barbarie !

 

RETRAIT DES LOIS ANTISOCIALES !

RETRAIT DES REFORMES MACRON : SNCF, LOI ORE, PARCOURS-SUP, ORDONNANCES !

SEULE UNE POLITIQUE REVOLUTIONNAIRE PEUT STOPPER L’OFFENSIVE DU CAPITAL !

Partager cet article
13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 19:36

 

Non ce ne sont pas des privilégiés. Ce sont des travailleurs et le gouvernement attaque leurs conditions de travail. Ce matin, ils étaient une trentaine de cheminots réunis à Puyoo en assemblée générale pour populariser leur lutte. Des camarades de Puyoo, d’Orthez, Salies de Béarn, Mourenx, Pau sont venus leur témoigner leur solidarité. Au même moment, une autre AG était convoquée à Pau. Partout en France, les cheminots se mobilisent et reçoivent des témoignages de solidarité de nombreux travailleurs.

 

            A cette AG, les cheminots en grève ont reconduit leur préavis de grève pour mercredi et jeudi prochain. Leur détermination est intacte. Ils iront jusqu’au bout dans cette bataille du rail engagée contre le gouvernement et les dirigeants de la SNCF. Ce sont leurs conditions de travail qui sont attaquées mais pas seulement. C’est l’accès aux trains à tarif réduit et dans de nombreuses localités qui est menacé. Et puis, aujourd’hui, ce sont les cheminots et demain d’autres catégories de travailleurs qui seront attaquées par ce gouvernement à la solde du capital.

 

            Ils ne jetteront pas l’éponge comme ça pas les cheminots. Ils sont poussés par les nombreux témoignages de solidarité : « courage », « ne lâchez rien », « allez-y, continuez » des automobilistes. Cette lutte n’est pas seulement la leur car c’est tous ensemble qu’il faut se battre contre Macron. La politique de Macron attaque l’ensemble de la classe ouvrière et des travailleurs.  

 

            N’oublions pas non plus que pour répondre à Macron, la politique est l’arme suprême des travailleurs. Car tant que ce système capitaliste pourra prospérer, les attaques, les remises en cause des conquêtes sociales se multiplieront. Voilà pourquoi, seule la lutte politique contre la bourgeoisie, pour mettre fin à l’exploitation de l’homme par l’homme, peut solutionner les problèmes de tous les travailleurs !

 

Correspondant Voix des Communistes - Pau

Partager cet article
11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 21:40
Ça bouge contre Macron à l’Université de Pau (UPPA)

 

Les premières lueurs du jour font leur apparition. Une bonne centaine d’étudiants et personnels s’active déjà devant les grilles fermées de la fac de Lettres pour tenir le piquet de grève, décidé la veille en Assemblée Générale. Durant la nuit, confie un membre des JC, une équipe s’est occupée de mettre en œuvre le blocus et les banderoles appelant au rassemblement en fin de matinée.

 

 

Ils n’ont pas renoncé les étudiants de l’UPPA. Malgré les intimidations policières de la veille sur le campus de Nanterre, malgré les coups d’éclats de milices d’extrême droite, ils sont là, motivés, devant les grilles fermées à renfort de poubelles de la fac de lettres.

 

Ces étudiants mobilisés n’en sont pas d’ailleurs à leur premier coup d’essai. Depuis, le mois de février, c’est environ 200 étudiants conscients des dangers du plan étudiant et de parcours-sup qui vivent au rythme des AG, des diffusions de tracts, des blocages partiels, et des manifs. Ils ont même obtenu que le CA de l’université vote une motion majoritaire contre la sélection mise en place par le gouvernement. Et même si le mouvement a du mal à faire la bascule, remarque Bastien de Solidaires-étudiants, il est très populaire. La preuve, les grévistes reçoivent en amphi de droit un accueil chaleureux dans un UFR plutôt réticent à toute agitation sociale. Pour autant, ici, la parole des étudiants mobilisés est bien reçue, les étudiants de 1ère année applaudissent. Il n’y a plus que Gabriel Attal, rapporteur LREM du projet de loi sur la réforme de l’université pour dire « Je ne vois pas de mouvement d’ampleur ». Comme le dit le célèbre adage, « au pays des aveugles, les borgnes sont rois ». Macron et son gouvernement ont, il est vrai, bien du souci à se faire. Partout, les mouvements s’amplifient. Les étudiants réfléchissent à des moyens de soutenir les cheminots. Il ne manque que le contact regrette Bastien. La volonté est clairement là. Elle devrait pouvoir se traduire en actes le 19 avril, lors de la prochaine action du tous ensemble pour résister au bulldozer capitaliste.

 

Ce que le gouvernement ne voit pas venir, c’est que ce mouvement cristallise de plus en plus d’attentes sociales et politiques. Les étudiants et personnels en lutte ont profité de leur lieu d’étude ou de travail pour s’organiser et réfléchir, se former ensemble. C’est pour beaucoup une première expérience de l’organisation démocratique de la lutte. L’université devient sous l’impulsion de ceux qui luttent, un lieu critique, de discussion politique, d’éducation populaire où étudiants et personnels se forment collectivement. Ici un étudiant décortique les lois, là on débat d’un problème de société ; ailleurs des secrétaires deviennent enseignantes et expliquent pourquoi les réformes les touchent…

C’est lorsque les étudiants et personnels reprennent en main leur avenir que l’université devient populaire. C’est d’ailleurs ce qui pousse le gouvernement à asphyxier toute tentative de transformation des universités en espace démocratique pour mener la lutte.

Clairement, le mouvement étudiant est de retour. Le quinquennat Hollande l’avait assommé de ses faux-semblants, de son hypocrisie. Même la lutte contre la loi El Khomri avait fait un flop sur le campus malgré la motivation des quelques syndicalistes étudiants. Ils avaient tenté d’alerter les étudiants du danger… En vain. Mais le temps perdu peut se rattraper rapidement. En moins d’un an de pouvoir, les contre-réformes de Macron soufflent les braises de la colère étudiante qui était latente depuis le coup des APL. Depuis le début de la mobilisation, les petites troupes de Solidaires étudiants se sont d’ailleurs renforcées de 10 nouvelles cartes.

 

A l’UPPA comme ailleurs, les étudiants, les salariés, lancent un cri d’alerte en même temps qu’un cri de guerre. Cri d’alerte car ils entendent préserver collectivement leur avenir. Cri de guerre car ils ne laisseront pas les Macron, Vidal et autres commis du capital et du dégraissage des services publics casser l’accès à l’éducation.

N’en doutons pas, ce qui se passe ici se reproduit à l’identique dans des dizaines, des centaines, des milliers d’autres lieux. C’est ce que craint le pouvoir. Et il a raison car c’est de ces étincelles que peut jaillir la flamme toujours vivante de la révolution.

 

Correspondant local de la VDC

Ça bouge contre Macron à l’Université de Pau (UPPA)
Partager cet article
10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 19:29

GAZA : ARRETER LE MASSACRE DES PALESTINIENS !

 

A  Gaza  où  vivent  près  de  2  millions  de  Palestiniens  dans  des  conditions  insupportables,

totalement  enfermés,  1,3  million  sont  des  réfugiés,  chassés  de  chez  eux  en  1947-48  quand Israël a été créé sur la terre de Palestine.

 

Le  30  mars  dernier,  puis  le  7  avril  une foule immense  et  pacifique  de manifestants  gazaouis s'est  rassemblée  à  l'intérieur  de  la  bande  de  Gaza,  près  de  la  «zone  tampon»  imposée  par Israël et est interdite par l'occupant.

 

Ils participaient à des grandes manifestations non violentes,  la Marche du Retour, pour exiger que leur droit à la libre circulation et à retourner chez eux soit enfin mis en œuvre, en application du  droit  international,  résolution  194  de  l’ONU  de  1948.  Cette  marche  était  organisée  par  la  société civile de Gaza à laquelle s'était joints les différents partis.

De  l'autre  côté,  une  centaine  de  tireurs  d'élite  israéliens,  prêts  au  massacre  que  leur  gouvernement  leur  avait  ordonné  et  avait  même  annoncé.  A  distance  et  protégés  par  des monticules de terre, ils étaient hors d'atteinte de la moindre pierre qu'un gamin aurait lancée.

 

Mais ils ont tiré, pour tuer et blesser gravement, dans les jambes parfois, dans le torse et aussi dans le dos des manifestants désarmés qui tentaient de se protéger.

Le  bilan est très lourd : ce samedi 7 avril on  compte  32 Palestiniens tués dont un journaliste  parfaitement  identifiable et 2207 blessés  dont 6 journalistes. Des  dizaines gravement mutilés,  genoux brisés ou atteints de projectiles particulièrement dévastateurs.

 

Le gouvernement israélien a félicité ses soldats et, comme les États-Unis, refuse toute enquête  indépendante sur ce massacre. Il annonce au contraire une intensification de la répression dans les semaines à venir où doivent se tenir d'autres rassemblements populaires non violents.

 

Les  manifestations  dureront  six  semaines  avec  un  point  fort  chaque  vendredi.  Elles  ont commencé le 30 mars avec la commémoration de la journée de la terre et se termineront vers le 15  mai  avec  la  commémoration  de  la  NAKBA  (catastrophe)  de  1948.  On  peut  imaginer  les dégâts si nous n’arrêtons pas les assassinats. « A Gaza, l’armée israélienne tue, l’inaction internationale aussi »  (la ligue des droits de l’Hommes)

 

CELA SUFFIT !

 

Des sanctions immédiates sont nécessaires:

 

 Cesser toute coopération militaro-policière avec Israël

 

 Interdire l’importation de produits et services des colonies israéliennes

 

 Déférer devant la Cour pénale internationale (CPI) les criminels responsables

 

La France et l'ensemble de la communauté internationale doivent en outre faire cesser le massacre des Palestiniens par Israël. Il faut enfin imposer le droit à Israël et exiger la levée immédiate du blocus de la bande de Gaza.

 

RASSEMBLEMENT mercredi 11 AVRIL - 18H30 devant la Préfecture de Pau

Association France-Palestine solidarité – afps.groupe-de-Pau@outlook.fr

Partager cet article
20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 20:13

Source: https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-presidence-universite-jean-jaures-mise-tutelle-intervention-policiere-redoutee_15993342.html

L'université Jean-Jaurès a été placée mardi 20 mars 2018 sous tutelle de l'État, suite à la dissolution de conseils centraux. Les grévistes craignent une intervention de la police. Ça bouge à l’université Jean-Jaurès, à Toulouse. Les étudiants et personnels grévistes étaient réunis en urgence dans le grand amphithéâtre, mardi 20 mars 2018, en début d’après-midi. 

 

Mise sous tutelle

Cette décision fait suite à l’annonce de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de dissoudre les conseils centraux de l’université Jean-Jaurès, ce qui équivaut à une mise sous tutelle. Depuis le 12 décembre 2017, aucun conseil d’administration n’a pu se tenir. Le dernier en date, qui devait se réunir mardi 20 mars 2018, a été ajourné suite à une intrusion des personnels et étudiants grévistes. 

Dans un communiqué, le ministère justifie ce choix, en expliquant que l’université fait face à un blocage institutionnel : 

L’ensemble des organes statutaires de l’université sont ainsi, depuis plusieurs mois, dans l’impossibilité de se réunir et de délibérer. Il en résulte des perturbations graves et durables du fonctionnement pédagogique et administratif de l’établissement. Ainsi, le budget de l’université pour 2018 n’a pu ni être examiné ni être adopté. La capacité de l’établissement à garantir notamment le paiement des traitements des agents est désormais directement mise en cause.

Un administrateur provisoire nommé 

De nouvelles élections doivent être organisées d’ici trois mois à l’université Jean-Jaurès. En attendant, l’administration de l’université provisoire a été confiée à Richard Laganier, professeur des Universités et ancien président de l’université de Guyane. Cette nomination sonne comme un aveu d’impuissance pour le président de l’université, Daniel Lacroix. Pour le ministère, la tenue de nouvelles élections conduira « la communauté universitaire à se prononcer à nouveau sur le projet de l’établissement et de favoriser le rétablissement du bon fonctionnement des conseils ». 

LIRE AUSSI : Toulouse : le président de l’université Jean-Jaurès poursuivi par des étudiants… et enfariné

Les grévistes se réunissent en urgence

Toujours mobilisés, les grévistes, qui ont reconduit le blocage jusqu’au jeudi 22 mars 2018, font état d’uneintervention imminente des forces de l’ordre pour débloquer l’université Jean-Jaurès. 

Une réunion d’urgence se tient donc en ce moment, avec plusieurs centaines de grévistes, dans le grand amphithéâtre de l’université. Ces derniers veulent se préparer en cas d’intervention de la police. Un étudiant gréviste de l’Union des étudiants de Toulouse (UET) indique à Actu Toulouse :

On se prépare à une intervention des forces de l’ordre. On explique aux étudiants que faire en cas d’intervention, la conduite à tenir. Nous insistons sur le fait qu’il faut avoir sa carte d’identité, ne pas faire usage de la violence. Nous sommes déterminés à occuper le campus. 

Car pour les grévistes, la non-obtention du label Idex par l’université fédérale de Toulouse n’est pas une fin en soi. « Nous, on veut empêcher la fusion des universités », conclut ce gréviste. En ligne de mire des personnels et étudiants grévistes, également, la loi Orientation et réussite des étudiants, qui a été récemment adoptée par les députés à l’Assemblée nationale et qui prévoit selon eux « la mise en place d’une sélection généralisée » à l’université. 

Partager cet article
12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 19:00
Le Rassemblement Organisé des Communistes (ML) s'associe à cette journée d'action des personnels de santé.
rdv à Pau devant la préfecture
 
15 mars 2018 : Journée nationale d’action
Les services à domicile et établissements (EHPA, EHPAD, USLD, hôpitaux gériatriques) personnes âgées : Les professionnels restent mobilisés !
18 février 2018 / Fédération Santé Action socialeIntersyndicale
L’intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, SUD, UFAS et UNSA, soutenues par l’AD-PA et rejointes depuis par la FSU et FA-FP à décidé ce 15 février d’appeler à la grève le 15 mars prochain.
Aujourd’hui, partout en France, les salarié.e.s (de toutes catégories, y compris de direction), les associations d’usagers, les familles … dénoncent l’inexcusable, l’incompréhensible et volontaire abandon dans lequel le gouvernement laisse les personnes âgées vulnérables parce qu’en perte d’autonomie en établissement comme à domicile.
Partout, l’ampleur des mobilisations du 30 janvier ont rassemblé des personnels du privé, du public de l’associatif (aides à domicile…), de la plus petite à la plus grosse structure montrent la détermination et l’exaspération des professionnels et des usagers.
Cette journée n’était qu’une étape dans le mouvement qui dénonce un gouvernement sourd et empreint de mépris envers des professionnel.le.s.
OBJECTIF : 15 mars 2018
il est temps que l’Etat entende la nécessité de :
  • Mettre en place un financement pérenne et solidaire de l’aide à l’autonomie.
  • Pérenniser le financement de l’aide à domicile, abroger les dispositions législatives baissant les dotations des établissements et maintenir de tous les effectifs
  • Augmenter le temps passé auprès des personnes âgées à domicile et appliquer le ratio d’un personnel pour une personne accompagnée en établissement (prévu par le Plan Solidarité Grand Age de 2006)
  • Revaloriser les salaires, améliorer les carrières et les conditions de travail des personnels à domicile et en établissement dans le cadre du statut et des Conventions Collectives Nationales.
La CGT prendra toute sa place dans les prochaines mobilisations tant que les justes revendications des personnels ne seront pas entendues par le gouvernement…
Partager cet article
3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 17:23
VDC Editorial: ASSEZ DE RECULS Luttons classe contre classe pour l’abrogation des lois anti sociales

Article à retrouver à l'origine ICI

 

ASSEZ DE RECULS

Luttons classe contre classe

pour l’abrogation des lois anti sociales

 

            L’année 2017 aura vu la disqualification des partis traditionnels qui se partageaient alternativement le pouvoir, les Républicains et le PS. L’alternance gauche droite qui a dominé la vie politique lors des dernières années n’était plus capable de répondre aux attentes économiques et politiques de la bourgeoisie. Les travailleurs et une partie de la petite bourgeoisie se détournaient des représentants politiques de gauche comme de droite. Pour éviter une crise politique qui aurait ébranlé le pouvoir bourgeois, fut mise sur pied une « nouvelle force » censée rénover le pouvoir politique et capable d’appliquer les « réformes » attendues par le capital. Macron a reçu cette mission et a été « démocratiquement » élu et il a engagé son gouvernement à entreprendre au pas de course une série de contre réformes qui touchent directement ou indirectement les travailleurs.

 

            L’unique but de la production capitaliste est de reproduire le capital investi avec une plus-value, un profit. Or Le développement du capitalisme dans le monde entier a, ces dernières années, rendu plus difficile pour chaque capital investi la réalisation d’un profit. La division internationale du travail a été bouleversée. La concurrence et les contradictions se sont aggravées entre les états capitalistes et impérialistes, ponctuées par des crises périodiques de surproduction de plus en plus graves.

Comment toutes les bourgeoisies du monde pensent-elles pouvoir, dans cette situation, tirer leur épingle du jeu ? En exploitant encore plus les travailleurs !

 

            Dans le monde et en Europe, la bourgeoisie française a pris du retard par rapport aux politiques d’austérité et de restructuration des relations capital travail, menées dans les autres pays européens, allemand ou anglais (développement des travaux précaires, contrats à zéro heure en Angleterre ou en Grèce, Espagne, Portugal où les salaires ont baissé jusqu’à 25 %).

            La bourgeoisie française ne peut plus désormais reculer pour réduire le prix de la force de travail. Elle doit augmenter par tous les moyens le temps de travail sans accroitre les salaires, diminuer les retraites par l’augmentation des impôts, rogner sur le salaire indirect (les fameuses « charges sociales »), sur les frais de santé et sur l’entretien de la force de travail au chômage qui ne produit plus de plus-value, et cela tout en évitant une explosion sociale. Cela suppose un recours accru à la répression policière et judiciaire dont l’incorporation de mesures propres à l’état d’urgence dans la loi, aux mesures contre l’expression publique bref un renforcement du contrôle de l’État sur la société. S’ajoute à cela l’action impérialiste de la France pour préserver sa zone d’influence en Afrique et dans d’autres parties du monde face aux empiètements des autres impérialismes et qui engloutit d’énormes ressources financières.

            Les travailleurs ont tenté de résister à cette offensive de la bourgeoisie, mais la mobilisation syndicale n’a pas été en mesure seule de l’arrêter. Les échecs répétés de la mobilisation contre les attaques du pouvoir au cours des années 2016-2017 ont conduit les travailleurs les plus combatifs à chercher les raisons de cette inefficacité de leurs mobilisations nationales.

 

            Certains mettent en cause les méthodes de lutte, les journées de mobilisation répétées et inefficaces et préconisent la grève générale. En vérité les causes sont plus profondes. Les luttes nationales ne pourront gagner en efficacité que si la classe des exploités se débarrasse de l’influence idéologique et politique du « réformisme de gauche » qui cantonne les luttes à un moyen de pression dans les négociations pour obtenir quelques concessions à la marge des « partenaires sociaux ». La bourgeoisie sait que les centrales syndicales ne déborderont pas de ce cadre.

            L’illusion de pouvoir régler les problèmes en tant que partenaires sociaux s’oppose à la claire conscience que patronat et salariés ont des intérêts antagonistes. L’illusion d’un État au-dessus des classes et qui pourrait trouver des solutions en faveur des travailleurs est en opposition à la réalité d’un État au service de la classe bourgeoise. Tout cela freine la prise de conscience de la classe, la solidarité entre les travailleurs, la lutte commune et la construction de leur organisation politique et syndicale indépendamment de la bourgeoisie. La bourgeoisie, même si elle en a de moins en moins les ressources pour le faire, continuera à entretenir ces illusions, en s’appuyant sur les forces conciliatrices dans les syndicats et partis de « gauche ». Elle cherchera à dissimuler le caractère de classe des mesures qu’elle prend.

 

 

Au sommaire

 

Sommaire

2    EDITORIAL

4 LA LUTTE CONTRE LES LICENCIEMENTS

5 S’OPPOSER A L’OFFENSIVE SUR LA SANTE

6 SOLIDARITE AVEC LES MC DO

7 DEBAT: L’ECOLOGIE

10   DOSSIER JCML: LA SELECTION A LA FAC

12   IMPERIALISME FRANCAIS

Nouvelle Calédonie

La France au Sahel

20   IMPERIALISME DANS LE MONDE

L’Asie Pacifique

Palestine

Syrie-Rojava

21 INTERNATIONALISME

Le mouvement iranien

Des luttes dans le monde entier

Partager cet article
28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 12:07
#Idéereçue : La prime charbon à la SNCF

Les cheminots et la prime charbon: LE truc qui revient régulièrement, même en 2015, soit plus de 40 ans après la disparition de la dernière locomotive à vapeur et, donc, de la fameuse prime. Partons à la découverte de l’argument star de ceux qui ont l’air prodigieusement agacés par les cheminots.

 

Qui la touchait ?

 

La fameuse prime charbon n’était pas touchée par « les cheminots ». Non, elle ne concernait que ceux qui avaient une prise sur la consommation de charbon des locomotives à vapeur.

 

Seuls les mécaniciens et les chauffeurs la touchaient. En effet, les locomotives à vapeur se conduisaient à deux: à gauche, le conducteur mécanicien, chargé de la conduite proprement dite et de l’entretien en ligne de la machine et, à droite, le chauffeur qui s’occupait de la chauffe, c’est à dire du feu et, donc, de maintenir en pression la chaudière.

 

Comment était elle calculée ?

 

La prime charbon était calculée sur la capacité d’un équipage à économiser le charbon. Pour cela, la SNCF avait estimé une consommation de référence pour un trajet donné. En tenant compte de la distance à parcourir, du profil de la ligne et du poids de la rame, on estimait qu’on avait besoin de X tonnes de charbon pour mener le train à bon port. L’équipage qui gérait bien sa machine et arrivait à faire le trajet sans tout consommer était gratifié d’une partie de l’économie réalisée. Il s’agissait donc d’une prime basée sur la performance individuelle des salariés. Voilà qui devrait ravir les fanas de la rémunération à l’objectif !

 

Et ils touchaient quoi ?

 

Eh bien il ne s’agissait pas d’argent ! Les équipages recevaient directement, du charbon, du vrai, noir et bien gras. Je vous vois déjà vous en étonner mais il faut penser que, dans les années où la prime existait encore, le chauffage central n’était pas répandu et qu’on se chauffait majoritairement avec son petit poêle personnel. Recevoir du charbon représentait donc une économie bonne à prendre pendant les mois d’hiver et même le reste de l’année pour faire fonctionner la cuisinière.

 

Sur la fin de son existence et avec le changement des modes de vie, elle devint tout de même une prime au sens « moderne » du terme, c’est à dire une somme d’argent ajoutée à la paye de base.

 

Qu’est elle devenue ?

 

Elle a disparu avec la fin de la vapeur à la SNCF au début des années 70. A l’époque, elle était déjà moribonde vu le peu de dépôts qui employaient encore des locomotives à vapeur. Certains racontent qu’elle aurait été remplacée par une prime de salissure: pure invention. Si la prime de salissure existe bien à la SNCF, elle concerne, comme dans bien d’autres entreprises, les salariés effectuant des travaux particulièrement salissants et qui occasionnent des frais d’entretien de tenues de travail, bref, rien à voir avec le charbon ou le personnel de conduite.

 

Sylvain Bouard

Agent circulation à la SNCF, passionné de chemin de fer, de photo et de nouvelles technologies.

Partager cet article