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28 juin 2018 4 28 /06 /juin /2018 14:49
Histoire de la révolution russe (2è partie)

Ce texte est issu des journées de formation. Il a été réalisé par des camarades marxistes-léninistes de Pau. 

 

Préparation de la révolution et prise du pouvoir par les bolchéviks

 

Si la révolution est impossible sans situation révolutionnaire, toute situation révolutionnaire ne produit pas mécaniquement une révolution. Tous les éléments objectifs peuvent être rassemblés de façon favorable mais la révolution peut ne pas se déclencher. Il faut pour cela, par-dessus les changements objectifs, un changement subjectif :

 

« La révolution ne surgit pas de toute situation révolutionnaire, mais seulement dans le cas où, à tous les changements objectifs énumérés, vient s’ajouter un changement subjectif, à savoir : la capacité, en ce qui concerne la classe révolutionnaire, de mener des actions de masse assez vigoureuses pour briser complètement l’ancien gouvernement, qui ne tombera jamais, même à l’époque des crises, si on ne le fait choir. » (Lénine, La Faillite de la Seconde Internationale).

 

Dire qu'une telle situation est indépendante de la volonté des partis (voir point 1) ne signifie pas que l'activité des partis n'a aucune influence sur la transition vers une période révolutionnaire.

Une situation révolutionnaire ne tombe pas du ciel, elle se forme dans la lutte des classes. Le parti du prolétariat est le plus important facteur politique quant à la formation d'une situation révolutionnaire. Sans l’action d’un parti révolutionnaire trempé dans la lutte et ayant une vision claire des évènements il ne peut avoir de révolution. Car c’est le rôle du parti que de gagner à lui, non seulement l’avant-garde du prolétariat, mais aussi les masses (ou du moins faire en sorte qu’elles ne soutiennent plus l’ordre ancien) à l’idée révolutionnaire et au socialisme. Or la conscience socialiste n’est pas quelque chose qui apparaît spontanément au sein de la classe ouvrière, bien au contraire.

 

En effet, selon la célèbre expression de Kautsky « la conscience socialiste est un élément importé du dehors dans la lutte de classe du prolétariat et non quelque chose qui en surgit spontanément ». Kautsky défend, en effet, la thèse que le socialisme est une science, que la classe ouvrière ne possède pas d’elle-même. La théorie socialiste doit donc être importée de l’extérieur, ce qui était la tâche des intellectuels socialistes (pas isolément mais dans le cadre du parti).  Pour Lénine, le parti communiste est une organisation d’avant-garde possédant une analyse scientifique de l’évolution du système capitaliste et de la manière de transformer la lutte de classe en une lutte politique pour le pouvoir et dont le noyau dur sait « comment s’y prendre et ce qu’il faut pour cela » (Que Faire ? 1902). Le développement de la conscience politique de la classe ouvrière ne dépend pas seulement du déroulement des grèves ou de l’attitude des ouvriers envers le gouvernement, mais aussi - et surtout - de la propagande et de l’agitation dans toutes les couches du peuple.

 

Cependant pour parvenir à ce que l’ensemble du prolétariat soit convaincu et prêt à l’insurrection les seules méthodes de propagande et d’agitation, la seule répétition des vérités du communisme « pur » ne suffisent plus.

 

Or, pour que vraiment la classe tout entière, pour que vraiment les grandes masses de travailleurs et d'opprimés du Capital en arrivent à une telle position, la propagande seule, l'agitation seule ne suffisent pas. Pour cela, il faut que ces masses fassent leur propre expérience politique. Telle est la loi fondamentale de toutes les grandes révolutions

Lénine, La maladie infantile du communisme

 

 Le degré de maturité de la classe révolutionnaire et du choix du moment décisif pour engager la bataille se mesure à l’aune de trois critères :

 

1 que toutes les forces de classe qui nous sont hostiles soient suffisamment en difficulté, se soient suffisamment entre-déchirées, soient suffisamment affaiblies par une lutte au-dessus de leurs moyens

 

2 que tous les éléments intermédiaires, hésitants, chancelants, inconstants - la petite bourgeoisie, la démocratie petite-bourgeoise par opposition à la bourgeoisie - se soient suffisamment démasqués aux yeux du peuple, suffisamment déshonorés par leur faillite pratique

 

3 qu'au sein du prolétariat un puissant mouvement d'opinion se fasse jour en faveur de l'action la plus décisive, la plus résolument hardie et révolutionnaire contre la bourgeoisie.

 

C'est alors que la révolution est mûre ; c'est alors que, si nous avons bien tenu compte de toutes les conditions indiquées, sommairement esquissées plus haut, et si nous avons bien choisi le moment, notre victoire est assurée.

 

Comment le parti bolchévik a-t-il entrainé l’ensemble de la classe ouvrière vers la victoire ? Quels ont été les moyens utilisés ?

 

Lorsque éclate la révolution de Février le parti bolchévik compte à peine 40 à 45 000 membres (10 à 15 000 dans la capitale). Le parti a beaucoup souffert de la contre-révolution et du reflux du mouvement révolutionnaire entre 1907 et 1912. De plus c’est un parti décapité en son sommet : Lénine et Zinoviev sont isolés en Suisse pendant toute la guerre (et quasiment laissés sans informations de la situation du parti), les dirigeants du parti pour la Russie sont quant à eux pour la plupart déportés en Sibérie (Staline, Sverdlov, Kamenev). Dans l’ensemble le comité central du parti bolchévik désigné à la conférence de Prague en 1912 est décimé du fait de la présence en son sein d’un agent double de l’Okhrana (la police secrète du Tsar). Cependant, en dépit de ses difficultés, le parti bolchévik conserve de solides appuis au sein du prolétariat industriel des grandes villes (Petrograd, Moscou) et dans certaines régions de province (Oural). Ces militants sont expérimentés, endurcis par des années de lutte et jouissent toujours d’une grande réputation auprès des ouvriers.

La fin du tsarisme et la possibilité pour la première fois de sortir de l’illégalité va donner un coup de fouet à l’activité de propagande et d’agitation. L’audience des publications bolchéviques ne va pas cesser de croître, de même que les effectifs :  80 000 dès le mois d’Avril, 240 000 en Juillet, 500 000 en Octobre. Car tout parti révolutionnaire se doit de maîtriser toutes les formes de la lutte, être en capacité de passer de l’action légale à l’illégalité et inversement. Car dans un premier temps l’insurrection n’était pas à l’ordre du jour. Il fallait réaliser auprès des masses un travail patient d’éclaircissement et de recrutement, conquérir la majorité des soviets, modifier leur politique. En effet au début de la révolution la majorité des masses soutenait le gouvernement provisoire et le Soviet de Pétrograd à majorité menchévik et socialiste-révolutionnaire. Pour quelles raisons ?

Pour la première fois de son histoire, des millions d’hommes non-initiés à la politique se sont éveillés à la politique (en témoigne la floraison de journaux, associations, clubs, cercles….). C’était pour la plupart des petits paysans, des ouvriers récemment arrivés de leur campagne (venu remplacer les 40% d’ouvriers incorporés aux armés), pétris d’une mentalité petite-bourgeoise. Une vague petite-bourgeoise avait tout submergé, écrasé par le nombre et l’idéologie le prolétariat conscient mais aussi contaminé de nombreux ouvriers. C’est pourquoi les masses populaires se trouvèrent au début de la révolution sous la coupe des partis conciliateurs. Voilà pourquoi elles concédèrent le pouvoir au gouvernement bourgeois.

Cependant Lénine avait bien compris que cette « lune de miel » ne durerait pas, que le gouvernement provisoire, pétris de contradiction, et menant fondamentalement une politique en faveur de la classe bourgeoise, ne tarderait pas rapidement à dévoiler sa vraie nature. Quant aux partis modérés ils s’enfonceraient irrémédiablement dans la collaboration de classe et sombreraient avec le gouvernement. Il fallait donc que le parti se mette à la tête des masses qui perdraient leur confiance dans les menchéviks, les socialistes-révolutionnaires et la bourgeoisie libérale.

 

Lénine fait triompher sa stratégie (pas de soutien au gouvernement provisoire, militer pour le transfert du pouvoir aux soviets, révision du programme du parti) face à l’aile droite du parti qui considère que la révolution socialiste n’est pas à l’ordre du jour (Kamenev, Zinoviev) et à l’aile gauche qui veut lancer l’insurrection sans attendre (le comité de Petrograd et les têtes brûlés comme Bagdatiev). Les résultats ne se font pas attendre :

- Le 20-21 avril 100 000 personnes à Pétrograd, indignées de la note Milioukov, descendent dans la rue pour manifester. Déjà les mots d’ordre des bolchéviks sont repris : « A bas la guerre », « Tout le pouvoir aux Soviets ».

-Lors de la conférence nationale du Parti en Avril deux dispositions importantes furent adoptées. Le Parti se prononçait pour la nationalisation des terres et confiscation des grands domaines et leur remise à disposition des comités paysans. Les bolchéviks se présentaient ainsi comme les seuls qui pouvaient donner satisfaction aux revendications des masses paysannes. De plus la conférence se prononça pour le soutien aux mouvements de libération nationale des peuples opprimés (droit des nations à disposer d’elles-mêmes). Cela lui value la sympathie et le soutien des nationalités opprimées.

- Lors de la manifestation du 18 juin pour exposer les revendications des masses au congrès des Soviets les bolchéviks dominent la manifestation et mettent les conciliateurs en minorité, preuve du progrès de l’esprit révolutionnaire des masses.

-Intensification de la propagande dans les armées (il existe même un journal bolchévik du front, « La vérité des tranchées »). Pour le parti la guerre en cours est toujours une guerre impérialiste. La conquête des soldats à la cause révolutionnaire s’avère essentielle. Le manque de soutien de l’armée avait été une des causes principales de la défaite de la révolution de 1905. La garnison de Petrograd (160 000 hommes) et la flotte de la Baltique sont particulièrement touchées par les idées léninistes. Les idées bolchéviques commencent aussi à pénétrer massivement les soldats au front, désespérés par une guerre qui semble sans fin, inquiets quant à la tournure de la révolution (rétablissement de la discipline militaire, officiers qui s’organisent pour la contre-révolution…etc).

Le lancement de la dernière offensive de l’armée russe sous l’impulsion de Kérenski en juin 1917 marque le chant du cygne du gouvernement provisoire et le ralliement de plus en plus massif de l’armée aux idées bolchéviques (ou du moins à l’idée que ce font les soldats du bolchévisme).

-l’échec de l’offensive Kérenski (à partir du début du mois de Juillet) met en ébullition les casernes et les usines de Petrograd. Le 1er régiment de mitrailleurs, totalement bolchévisé, décide de son propre chef de renverser le gouvernement provisoire. Il envoie des délégués à d’autres régiments bolchéviks et demandent de l’appui auprès des ouvriers. Les marins de Cronstadt répondirent aussi à l’appel. Les membres du comité central (Staline, Sverdlov) et les dirigeants de l’organisation de Petrograd tentent d’arrêter le mouvement mais rien n’y fait. Mis devant le fait accompli le Parti décide de se mettre à la tête du mouvement et de remplacer l’insurrection par une simple manifestation le 3 juillet en faveur du passage du pouvoir au Soviet. Ce mouvement suscite d’emblée une forte réaction de la part de Kérenski, il croit avoir trouvé le casus belli idéal pour se débarrasser des bolchéviks : répression, envoi de troupes fidèles à Petrograd, interdiction de la Pravda, rétablissement des châtiments dans l’armée (peine de mort), mandat d’arrêt contre Lénine le 7 juillet (il est exfiltré vers la Finlande par Staline), arrestation de Kamenev…etc. Le parti replonge dans la quasi illégalité mais ne perd pas ses positions bien au contraire (forte poussée à gauche et indignation contre le sort subi par les bolchéviks, scission des socialistes-révolutionnaires). Cependant l’avertissement est cinglant et la leçon rude : le temps des manifestations pacifiques est terminé, la prochaine fois que l’on appellera à la mobilisation des ouvriers et des soldats cela sera pour la prise de pouvoir. Le pouvoir ne peut se transmettre pacifiquement, il se prend par la force des armes.

 

-Le parti bolchévik revient sur le devant de la scène et montre sa force à l’occasion du putsch manqué du général Kornilov. Ce dernier était devenu l’idole de la contre-révolution. Fort du soutien des monarchistes, de la bourgeoisie, des magnats russes, des capitalistes anglo-français il voulait abattre les soviets et les comités, restaurer l’ordre, imposer un pouvoir autoritaire qui seul pourrait continuer la guerre. Le 25 août il lança le 3e corps de cavalerie contre Petrograd pour prendre le pouvoir. Les bolchéviks firent échec au coup d’Etat en mobilisant les ouvriers, syndicats, gardes rouges, troupes de la capitale, marins…etc. Des délégués et des agitateurs furent envoyés auprès des troupes putschistes et parvinrent à les convaincre de rebrousser chemin. Kérenski n’avait dû son salut qu’à l’intervention des bolchéviks, qui désormais devenaient la force principale.

 

A partir de cet instant le pouvoir du gouvernement provisoire s’effondre irrémédiablement. Des centaines de milliers de soldats (n’ayant plus confiance dans leurs chefs après le putsch) désertent et rentrent dans leur campagne. On assiste à la désintégration de l’armée. Le pouvoir perd son principal instrument de répression et de contrôle. Dans les campagnes ces flux de déserteurs amorcent des jacqueries contre l’aristocratie et les grands propriétaires fonciers. Les officiers sont pris à parti par leurs soldats et sont assassinés ou victimes de violences. Le chaos et l’anarchie commence à gagner le pays tout entier.

A Petrograd les bolchéviks poursuivent leur marche en avant vers le pouvoir. Ils s’assurent la majorité au soviet de Petrograd et de Moscou. Le nombre de délégués bolchéviks en province ne cessent de croître, preuve de la popularité grandissante du parti. Pour Lénine le moment était venu, « la majorité du peuple est pour nous ». Le 10 octobre 1917 le comité central adopte la résolution qui décida d’engager prochainement l’insurrection armée. Le 16 Octobre une réunion élargie du comité central et des organisations de Petrograd confirme la décision malgré l’opposition véhémente de Kamenev et Zinoviev. Un comité militaire révolutionnaire est constitué et s’installe (comme le comité central) à l’institut Smolny. Sous l’impulsion décisive de Lénine l’insurrection est lancée dans la nuit du 24-25 Octobre. Les soldats et les ouvriers s’emparent des points stratégiques, des gares, du central téléphonique sans résistance ni effusion de sang. Au matin du 25 la ville est aux mains des Bolchéviks sauf le palais d’Hiver (où siège le gouvernement provisoire) qui ne tombe que la nuit suivante. Pendant ce temps c’était ouvert le IIe congrès panrusse des Soviets où les bolchéviks, alliés aux socialistes-révolutionnaires de gauche, disposaient de la majorité. Le Congrès adopta dans la foulée un décret sur la paix (armistice de 3 mois pour engager les pourparlers de paix + appel aux ouvriers des autres pays pour secourir et imiter l’exemple de la Russie) et sur la terre : La propriété foncière est abolie, pas d’indemnité, toutes les terres de l’Etat et de l’Eglise passent dans les mains des comités agraires et des soviets locaux des députés paysans (reproduction du programme des socialistes-révolutionnaires), l’instauration du contrôle ouvrier. Le congrès valide aussi la liste du nouveau gouvernement, le « Conseil des commissaires du peuple », constitué au départ uniquement de bolchéviks.

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 20:30
Film :Le Mai 1968 de la CGT en Béarn

Mai – Juin 1968 en France

8 à 10 millions de grévistes sur les deux mois, un salarié sur deux
Ouvriers – Employés – Cadres – Enseignants
Usines – Fonctions Publique souvent avec occupation des lieux de travail
Étudiants – Lycéens
En Béarn aussi
Notre Institut d'Histoire Sociale CGT 64, vient de réaliser un film de témoignage des luttes syndicales (50 minutes) que vous pourrez voir :
A PAU au cinéma » le Méliès » le lundi 4 juin 20h (5€)
Le 25 Mai à « Ciné Garlin » 20h30.
le 31 Mai à Bordes « salle des fêtes » 17h30.
Le 14 Juin à Mourenx « ciné M. » 20h 30 (4€)
D'autres dates en préparations.
Un dizaine de témoins qui avaient entre 18 et 42 ans
Militants, du Bâtiment, de l'Union Locale de Pau, de la banque, de la poste, d'Aquitaine Chimie, Mourenx, SNPA, Garage Renault PAU, Messier Oloron, Cheminot, Hôpital Psychiatrique, Turboméca .
Vente du DVD , avec en bonus « Cent Ans de CGT en Pyr.Atl. 1905-2004 » 12 minutes: Prix public 15 €
En souscription 10 € avant le 30 Juin, chèque à l'adresse et à l'ordre de l'Institut IHS CGT 64 ;9 Av Dufau 64000 PAU.
Film :Le Mai 1968 de la CGT en Béarn
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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 21:28

Macron est au pouvoir depuis un an. Un an de trop pour les travailleurs, les jeunes, les retraités qui subissent sa politique mais relèvent la tête en se mobilisant. Une année durant laquelle Macron et son gouvernement se sont mis au service exclusif du capital, des puissants et des fauteurs de guerre.

 

Un gouvernement au service exclusif

des patrons

 

            Le gouvernement Macron, tout comme ses prédécesseurs, n’a qu’un objectif : augmenter la masse des profits du capital en baissant les salaires. C’est pour ces raisons qu’il a mis en place les ordonnances ou encore qu’il s’attaque aux services à la population comme la santé, l’éducation, le réseau ferroviaire qui ne lui rapportent pas de profit mais au contraire lui « coûtent » trop cher. En effet, les grandes entreprises du CAC 40 ont réalisé en 2017 des profits record avec 93 milliards de bénéfices. Depuis 2009, leurs profits ont augmenté de 60 %. Il faut être clair : les profits encaissés par le capital est au prix de salaires toujours plus faibles, de conditions de vie toujours plus mauvaises pour les travailleurs.

           

Un gouvernement réactionnaire

et impérialiste

 

Ce gouvernement impose une politique réactionnaire à tous les secteurs de la société. La jeunesse est particulièrement touchée par l’introduction de la sélection à l’entrée de l’université. A la pointe du mouvement, les étudiants ont subi la répression de l’Etat policier et de nervis d’extrême droite. Les travailleurs immigrés et leurs familles subissent des lois toujours plus répressives. Les migrants subissent les attaques de l’extrême droite comme lors de la fermeture de la frontière au col de l’Echelle. A contrario, ceux qui expriment leur solidarité concrète aux migrants sont condamnés par la justice bourgeoise.

Le capitalisme, c’est la guerre. Sur le plan extérieur, le gouvernement participe à la militarisation de la société et embrase le Moyen-Orient, notamment en Syrie. La France est un Etat impérialiste : ce gouvernement génère des guerres car il vend ses armes de mort aux fauteurs de guerre comme l’Arabie Saoudite, le Qatar, il domine des pays entier d’Afrique centrale, entre autre, pour exploiter et piller leurs ressources naturelles. Ce gouvernement n’hésite pas à employer la force contre les peuples pour imposer ses intérêts. Il soutient des régimes qui oppriment les peuples comme Israël qui écrase le peuple Palestinien.

 

Combattre la politique de Macron :

OUI mais pas suffisant !

Combattre l’origine de cette politique,

le Capitalisme : UNE NÉCESSITE !

 

            Aujourd’hui, partis politiques, syndicats et associations défilent contre la politique menée par Macron. Cette journée peut permettre d’agglomérer dans un seul cortège tous les secteurs qui luttent, tous les fronts ouverts contre le gouvernement Macron. Elle permet de placer la lutte contre ce gouvernement sur le plan politique. On le voit, les intérêts des travailleurs et ceux de la bourgeoisie défendus par le gouvernement et l’État sont antagonistes, irréconciliables. Face à cette situation tous les travailleurs et les couches populaires, n’ont pas d’autres choix que de se mobiliser contre ce système capitaliste qui les opprime.

            Ce gouvernement ne peut être vaincu que sur le terrain de la lutte de classes. Les solutions opportunistes visant à concilier, à attendre de nouvelles élections ne peuvent que nous mener dans une impasse. Face à l’exploitation dans le monde du travail, aux violences sociales, policières, les travailleurs et les jeunes doivent s’organiser sous le drapeau du communisme sous lequel s’uniront les jeunes français, immigrés, étudiants et lycéens, ouvriers et petits paysans. Tous ensembles nous lutterons pour un nouvel ordre social.

 

 

Défendons et élargissons nos conquêtes sociales et nos droits démocratiques !

 

Abrogation de toutes les lois anti-ouvrières et lois réactionnaires !

 

Contre le capitalisme, organise-toi avec les marxistes-léninistes !

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14 mai 2018 1 14 /05 /mai /2018 21:52
70 ans après le combat des Palestiniens pour leurs droits nationaux est toujours d’actualité !

Il y a 70 ans le peuple palestinien était expulsé par la violence de ses terres (la Nakba) pour donner naissance à l’État d’Israël. Depuis 1948 ce peuple subi une colonisation, une oppression et même une négation de son existence de la part des forces sionistes occupantes. En dépit des massacres, des humiliations, des défaites, rien n’a pu éteindre le feu de la révolte chez le peuple de Palestine.

Depuis 1 mois et demi les habitants de Gaza, soumis à un blocus inhumain depuis plusieurs années, manifestent à la frontière avec Israël pour réclamer leur droit au retour. Ils ont payé le prix fort, les soldats de Tsahal n’hésitant pas à tirer à balles réelles sur des manifestants désarmés. Le 14 mai 2018, près de 37 Palestiniens ont trouvé la mort alors que dans le même temps le bourreau Netanyahu célébrait en grande pompe le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem et les 70 ans de l’État sioniste d’Israël.

Israël est un pays colonialiste, impérialiste, qui pratique l’apartheid et un véritable fauteur de guerre au Moyen-Orient. Il est le principal bras armé de l’impérialisme US dans cette région, dans la lutte de celui-ci pour contrecarrer l’influence grandissante de l’Iran allié de la Russie.

Tant qu’il ne sera pas vaincu et remplacé par un État démocratique et laïc sur le territoire historique de la Palestine il n’y aura pas de paix durable au Moyen-Orient.

La lutte nationale du peuple palestinien est une lutte légitime toute comme sa résistance à l’oppression !

Sa lutte est aussi la nôtre contre l’impérialisme et la guerre !

Palestine vivra, Palestine vaincra !

 

ROCML
14 mai 2018

 

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 19:36

 

Non ce ne sont pas des privilégiés. Ce sont des travailleurs et le gouvernement attaque leurs conditions de travail. Ce matin, ils étaient une trentaine de cheminots réunis à Puyoo en assemblée générale pour populariser leur lutte. Des camarades de Puyoo, d’Orthez, Salies de Béarn, Mourenx, Pau sont venus leur témoigner leur solidarité. Au même moment, une autre AG était convoquée à Pau. Partout en France, les cheminots se mobilisent et reçoivent des témoignages de solidarité de nombreux travailleurs.

 

            A cette AG, les cheminots en grève ont reconduit leur préavis de grève pour mercredi et jeudi prochain. Leur détermination est intacte. Ils iront jusqu’au bout dans cette bataille du rail engagée contre le gouvernement et les dirigeants de la SNCF. Ce sont leurs conditions de travail qui sont attaquées mais pas seulement. C’est l’accès aux trains à tarif réduit et dans de nombreuses localités qui est menacé. Et puis, aujourd’hui, ce sont les cheminots et demain d’autres catégories de travailleurs qui seront attaquées par ce gouvernement à la solde du capital.

 

            Ils ne jetteront pas l’éponge comme ça pas les cheminots. Ils sont poussés par les nombreux témoignages de solidarité : « courage », « ne lâchez rien », « allez-y, continuez » des automobilistes. Cette lutte n’est pas seulement la leur car c’est tous ensemble qu’il faut se battre contre Macron. La politique de Macron attaque l’ensemble de la classe ouvrière et des travailleurs.  

 

            N’oublions pas non plus que pour répondre à Macron, la politique est l’arme suprême des travailleurs. Car tant que ce système capitaliste pourra prospérer, les attaques, les remises en cause des conquêtes sociales se multiplieront. Voilà pourquoi, seule la lutte politique contre la bourgeoisie, pour mettre fin à l’exploitation de l’homme par l’homme, peut solutionner les problèmes de tous les travailleurs !

 

Correspondant Voix des Communistes - Pau

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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 12:23

https://mobile.francetvinfo.fr/economie/syndicats/vous-etes-venu-faire-des-cadeaux-aux-patrons-quand-un-syndicaliste-de-psa-interpelle-bruno-le-maire_2625388.html

 

Lors d'une visite de l'usine PSA de Mulhouse, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a été pris à partie par un syndicaliste de la CGT sur la rémunération et les conditions de vie des ouvriers.

 

En visite à l'usine PSA de Mulhouse vendredi 23 février, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire s'est fait interpeller par un représentant syndical CGT de l'usine. Un échange très musclé recueilli par une journaliste de franceinfo présente sur place.

 

"Qu'est ce vous êtes venu faire ici ? Vous êtes venu faire des cadeaux aux patrons ?", a lancé le cégétiste au ministre devant micros et caméras de télévision. Réponse de Bruno Le maire : "Je suis venu ici pour garantir aux Français qu'on va garder une industrie automobile, pour garantir que le site restera ouvert". Les bras du syndicaliste lui en tombent et il assène : "On était 14 000 on est bientôt 5 000 dans l'usine !"

 

Bruno Le Maire a visiblement du mal à répondre ou à se faire entendre. "On vous a appris à écouter de temps en temps ce qu'on vous disait ? Vous écoutez quand on vous parle ?", dit-il à l'ouvrier, qui n'a pas l'intension d'en rester là et compte bien se faire entendre, "pour une fois", dit-il . "Vous passez souvent à la télé, on vous écoute souvent vous, on vous paye à faire des choses, vous faites rien pour les ouvriers, écoutez pour une fois que vous en avez un en face de vous", lâche-t-il au ministre.

 

"19 euros d'augmentation cette année ! Avec 19 euros on achète combien de baguettes ?"

Ce n'est "pas une discussion", rétorque le ministre. Le Cégétiste finira donc son monologue, dénonçant la rémunération des ouvriers de l'usine et le coût de la vie : "Vous savez combien on a eu d'augmentation cette année ? On a eu 19 euros. Avec 19 euros on achète combien de baguettes, vous savez combien cela coûte la baguette ? Vous savez combien coûte un ticket de bus ? Vous ne le savez pas. Vous savez que les gens ici ils touchent moins que le SMIC ?!".

 

La visite de Bruno le Maire chez PSA intervient alors que le constructeur automobile annonce vendredi un excédent de près de six milliards d'euros, en hausse de 15%. Le ministre était accompagné du PDG du groupe PSA Carlos Tavares pour visiter l'atelier de montage de la nouvelle DS7 Crossback.

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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 19:34

 

L'armée turque a attaqué par les airs (76 chasseurs bombardiers engagés) la ville kurde d'Efrîn. Les bombardements ont déjà fait 20 morts des dizaines de blessés civils. Des troupes terrestres on commencé à entrer dans l'enclave d'Efrîn, appuyées par les milices djihadistes de l'ASL, menaçant de faire d'Efrîn un nouveau Kobanê.

 

Les Kurdes de Syrie (avec leurs forces armées, les YPG) et leurs alliés arabes (avec lesquels ils ont formé les FDS, Forces Démocratiques de Syrie) ont été le fer de lance de la résistance et de la reconquête contre Daesh, mondialement salués. Ils ne demandent maintenant qu'à vivre en paix. Le système confédéral qu'ils ont choisi de mettre en place au Kurdistan syrien (dont - contrairement aux informations erronées ou malveillantes parfois distillées- ils ne demandent pas l'indépendance) ne peut que contribuer au développement de la démocratie et à l'instauration d'une paix durable au Moyen-Orient.

 

Depuis plusieurs mois, l'armée turque préparait ouvertement une offensive contre le canton d'Efrîn. Le dictateur Erdogan ne s'en cachait pas et tout le monde le savait lors de sa récente venue en France ! Elle occupe déjà, en toute illégalité, un pan de territoire au nord-ouest de la Syrie, le long de sa frontière, où elle a renforcé le déploiement de ses forces et de son artillerie.

 

La région d'Efrîn était jusqu'à présent l'une des zones les plus sûres de Syrie, ce qui explique qu'elle abrite autant de réfugiés que le nombre de ses habitants, avec parmi ces réfugiés, des centaines de Yezidis qui avaient fui le massacre perpétré contre eux par Daesh et de nombreuses familles de la région d'Idleb qui ont fui la terreur imposée par les milices djihadistes armées et financées par la Turquie.

 

La Turquie n'a rien à faire en Syrie. Son intervention constitue une ingérence inadmissible contre laquelle nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures d'urgence.

 

Partout en France il faut faire savoir au Sultan Erdogan que nous n'acceptons pas sa politique criminelle.

 

Nous exigeons du Président Macron et de son gouvernement une condamnation claire de l'agression turque, beaucoup plus nette que l'appel « à la retenue » du ministre Le Drian. Partout, nous appelons à interpeler les député-e-s pour qu'ils/elles prennent position et demandent une condamnation par la France.

 

Arrêt de l'intervention turque au Rojava,

Droit à la souveraineté des peuples de Syrie.

Bas les pattes de Syrie les impérialistes.

 

RASSEMBLEMENT MERCREDI 31 JANVIER 18H30

PLACE CLEMENCEAU-PAU

 

 

Premiers signataires : Comité antiguerre de Pau, Jeunes communistes 64 (MJCF), Groupe d'Action de la plaine de Nay Insoumise (FI) Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français, section Pau Agglo (PCF), Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Rassemblement Organisé des Communistes ML (ROCML)

 

KURDISTAN DE SYRIE: MOBILISONS-NOUS POUR STOPPER L’AGRESSION TURQUE
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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 20:07

Aujourd’hui, ce sont des dizaines de milliers de salariés mais aussi privés d’emploi, retraités, jeunes qui ont de nouveau fait la démarche de s’engager dans les différentes initiatives proposées par la CGT.


Que ce soit sous forme de débrayages, signatures de pétitions, assemblées générales dans les entreprises, participation aux rassemblements ou manifestations, le refus de subir une dégradation de ses droits au travail reste très fort.


La mobilisation, depuis septembre, a permis de démontrer que le programme libéral de Macron et de son gouvernement, répondant aux exigences patronales, ne remporte pas l’accord des premiers concernés : la jeunesse, les salariés, privés d’emploi et retraités.
Face au dumping social généralisé, à la hausse des inégalités qui en sont la conséquence, la CGT n’acceptera pas la disparition des conquis sociaux.


La succession de contre réformes visant à favoriser les plus riches, à réduire les droits des plus fragiles ne peut devenir le nouveau modèle antisocial français ; la loi de la jungle même reformulée sous d’habiles formulations reste inacceptable.


La CGT prendra une nouvelle fois toutes ses responsabilités, en proposant dès la semaine prochaines, aux autres organisations syndicales une journée d’action interprofessionnelle en novembre pour liquider le contenu des ordonnances ; également peser pour un apprentissage, une formation professionnelle et une assurance chômage de qualité !


Face à la volonté de ce gouvernement de transformation libérale, le meilleur remède reste l’unité des salariés dans la défense et la conquête de nouveaux droits.
Leur engagement dans des syndicats CGT pour, collectivement, faire face à la loi des patrons, reste la meilleure solution.


La CGT, avec ses syndicats, ne se résignera pas à subir sans agir !

Montreuil, le 19 octobre 2017

CGT : Toujours mobilisés pour défendre nos droits
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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 12:39

Manifestation devant l’Ambassade d’Espagne

22 avenue Marceau, Paris VIIIème, métro Alma Marceau

Mardi 3 octobre à 18h

 

Nous exprimons notre solidarité avec le peuple catalan qui pacifiquement s’est mobilisé de manière massive pour défendre son droit de décider de son avenir. Nous condamnons fermement la répression policière qui n'a pas hésité à utiliser la force pour tenter d'empêcher le référendum. Plus de 10 000 agents des forces de sécurité de l'État ont été déployés dans toute la Catalogne pour essayer de fermer les bureaux de vote, réquisitionner les urnes et les bulletins de vote. 844 blessés par la police de l’Etat espagnol  qui a chargé violemment celles et ceux qui voulaient voter, cassant les portes des écoles frappant indistinctement les personnes âgées, les enfants, s’attaquant même à la police des Mossos sous tutelle de la Generalitat et aux pompiers catalans.

 

Face à la répression de l'Etat espagnol, le vote pour le droit à l’autodétermination du peuple catalan est exemplaire. La volonté d'un peuple ne peut être arrêtée. Malgré le déploiement de la Guardia Civil, la mobilisation a permis de protéger un grand nombre des bureaux de vote, avec une participation de plus de trois millions de votants dont 770.000 n’ont pu voir leurs voix prise en comptes plus de 400 bureaux de votes ayant été envahis par la police et leurs urnes dérobées. La Catalogne a démontré aujourd'hui que, contre un État qui refuse d'accepter un référendum et d'écouter l’expression d’une majorité de la population, la Constitution espagnole, produit d’un compromis passé en 1978 avec les franquistes est dépassée. Ce cadre juridique est utilisé comme excuse pour soutenir, la violation des droits fondamentaux et les attaques directes contre la liberté des peuples d’Espagne. Nous appelons à la solidarité internationale pour dénoncer la répression du gouvernement Rajoy et défendre la démocratie. Face à une revendication démocratique telle que le droit à l’autodétermination, la solution ne peut jamais être la répression et la violence.

 

Nous pouvons avoir des débats sur le bien fondé de l’indépendance de la Catalogne ou sur les limites du processus actuel, mais nous partageons des principes qui nous amènent à dire ensemble :

  • Nous réaffirmons notre soutien aux droits démocratiques du peuple de Catalogne.
  • Nous soutenons la grève interprofessionnelle organisée par plusieurs organisations syndicales, pour défendre les droits et revendications de tous les travailleurs et travailleuses en Catalogne.
  • Nous condamnons le silence complice des autorités françaises et appelons les citoyens et citoyennes, les organisations démocratiques, syndicales, politiques et associatives à se solidariser avec le peuple de Catalogne.

Contre la violence d’Etat

Pour les libertés et la démocratie

Pour le droit à l’autodétermination des peuples

 

Rassemblement devant l’ambassade d’Espagne à Paris, 22 avenue Marceau,

Paris VIIIème, métro Alma Marceau, Mardi 3 Octobre à 18 heures.

Des initiatives semblables auront lieu devant les consulats de plusieurs villes françaises

 

Premiers signataires :

Union syndicale Solidaires, Sortir du colonialisme, Assemblée Nationale Catalane (France), CNT-f, Emancipation, Front Social, Attac , Réseau Féministe "Ruptures", Droits Devant !!, Cedetim, réseau IPAM,

 

 USTKE, Collectif Solidarité Kanaky, Mouvement des jeunes kanaks de France (MJKF) , Centre Démocratique des Kurdes de France (CDKF), Comité de Solidarité avec le Peuple Basque (CSPB), Associu Sulidarità (Corsica) – Pariggi, Corsica Internaziunalista, Comité d'Organisation du 10 Mai, La Maison du Tamileelam, Collectif de Défense de la Souveraineté et de l’Intégrité des Comores (CDISCOM), FTCR, Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux, ACTIT,

NPA, PCOF, Ecologie Sociale, Ensemble, Alternative Libertaire,

 

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3 août 2017 4 03 /08 /août /2017 10:02

http://cgt.fr/spip.php?page=article_dossier1&id_article=44746

 

Retrouver l'analyse du ROCML ICI

 

Dans la droite ligne de la loi El Khomri, les ordonnances travail prévoient de démolir les conventions collectives en permettant aux accords d’entreprises de leur être moins favorable dans la quasi-totalité des matières du code du travail. Les droits des salariés deviendraient un objet de concurrence entre entreprises qui pourront négocier à la baisse les droits des salariés en expliquant que « c’est pour rester compétitif » ! Et comme au niveau de l’entreprise les négociateurs sont plus proches des pressions patronales ça facilite encore la casse sociale. Au final, les salariés vont perdre de nombreux droits garantis par leur convention collective : primes, jours de congés… et se retrouver avec un code du travail par entreprise !

 

Pour rappel, la hiérarchie des normes c’est :

- Le code du travail socle de droits pour tous les salariés

- Les conventions collectives qui améliorent les dispositions du code du travail

- Les accords de groupes ou d’entreprises qui améliorent les conventions collectives

 

 

 

Nos acquis les plus importants viennent non pas du code du travail ni même des accords d’entreprises mais des conventions collectives, puisque toutes améliorent les dispositions du code du travail. Elles permettent de doter les salariés de protections, garanties et droits et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise, qu’il y ait ou pas une présence syndicale ou d’instances représentatives du personnel. Elles couvrent dans notre pays 98% des salariés du secteur privé.

 

Grâce aux conventions collectives, voici par exemple ce qui a été obtenu :

- 6 mois de maintien du salaire en cas d’arrêt maladie Convention Collective Nationale de la chimie, pour l’industrie pharmaceutique 3 mois. Hors le Code du travail ne prévoit pas de maintien !

- Un temps de pause de 30mn pour les salariés en équipe, CCN chimie, plasturgie, industrie pharma. 20 minutes seulement dans le Code du travail.

- Une prime de froid et de chaud CCN industrie agroalimentaire alors que le code du travail ne prévoit rien !

- Etc.

 

La CGT porte et revendique un nouveau statut du travail salarié, la sécurité sociale professionnelle protégeant ainsi tous les travailleurs des aléas de la vie, mais cela ne peut se faire qu’en ayant pour fondation un code du travail garantissant un socle commun de droits et des conventions collectives nationales améliorant ses dispositions, augmenta

Hiérarchie des normes : la grande remise en cause
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