Après quarante années d'absence d'une jeunesse communiste marxiste léniniste (JCML), une nouvelle organisation s'est crée à Pau les 22 et 23 mai 2010. C'est l'aboutissement de quatre années de travail (depuis la lutte contre le CPE) des différentes JCML de France qui avaient pour objectif la création d'une JCML au niveau de l'État Français.
Pointe-à-Pitre, le 03 Août 2009
En réponse à la répression qui frappe les Travailleurs et Dirigeants de l’USTKE (Nouvelle-Calédonie).
LIYANNAJ KONT PWOFITASYON (LKP) apporte son total soutien aux Dirigeants et Militants de l’USTKE ainsi qu’aux Travailleurs de KANAKY qui luttent contre l’oppression et la répression capitaliste et colonialiste en Nouvelle-Calédonie.
L.K.P :
Condamne sans réserve toutes les tentatives de diabolisation et de criminalisation de l’action syndicale orchestrées par l’Etat colonial Français ;
Exige la libération de tous les Militants et Dirigeants de l’USTKE ;
Déclare que la sentence contre les Travailleurs de l’USTKE relève d’une décision politique visant à museler toute contestation en Nouvelle-Calédonie et prouve bien que nous sommes dans une colonie.
Exhorte les Travailleurs et le Peuple KANAK à poursuivre la lutte jusqu’à la satisfaction totale de leurs justes et légitimes revendications ;
Déclare que les Peuples ne renoncent jamais à la liberté. Ils y sont seulement contraints et seulement pour un temps ; le temps pris pour préparer la révolte et briser les chaînes de l’asservissement et de la négation.
Non à la répression …
Le porte parole
E. DOMOTA
Depuis plus d'une semaine, la Nouvelle Calédonie connaît une série de heurts entre forces de répression et militants du syndicat de l'USTKE (http://www.ustke.org/syndicat/). En effet, le syndicat multiplie les actions pour protester contre l'arrestation de son président et face au conflit au sein d'Aircal (même si il semblerait aujourd'hui que les revendications des salariés aient été entendus. source: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jSSIJF7ckFO5y_J9e30rthzh0GPw)
Mercredi 5 aout, les heurts ont entrainé l'arrestations de 13 manifestants. 4 manifestants et deux gendarmes ont été blessé. Le gouvernement colonial a envoyé des renforts de gendarmerie sur l'île afin de mater tout durcissement du conflit.