Dans les conditions actuelles, difficiles pour tous les jeunes, ouvriers, lycéens, paysans ou étudiants, il n’existe
aucune organisation, aucune protestation qui s’élèvent face au bulldozer capitaliste qui, pas à pas, détruit et piétine l’éducation et les conditions de vie de la jeunesse.
Alors quand se fait une nouvelle réforme - produite par et pour les
intérêts de la classe minoritaire qui nous domine - certes il nait une contestation, les lycéens descendent dans la rue, poussent une gueulante mais rentrent ensuite dans la bergerie.
Pourquoi ?
D’abord parce que la
jeunesse n’est pas organisée et lutte isolément, chacun dans son hameau, dans son lycée…
Ensuite parce qu’il ne faut pas combattre la réforme, parce qu’elle-même est le produit d’une poignée de décideurs qui ne pensent qu’à rouler sur
l’or, mais il faut combattre la source, l’origine de nos problèmes, la base de l’injustice, c'est-à-dire ceux qui ont tout, ceux qui décident de tout, les dominants. Se battre contre la réforme
c’est se battre contre le vent, détruisons l’origine de la réforme et nous serons immensément plus fort. Cela veut dire construire un mouvement conscient et formé, luttant non pas spontanément mais dans la durée !
NOUS SOMMES JEUNES ET PRECAIRES
La jeunesse vit dans la précarité, dans l’incertitude du lendemain, les jeunes sont deux fois plus touchés par les emplois
temporaires soit 21% (contre 9,1% dans l’ensemble), ils sont deux fois plus touchés par le chômage, soit 18,1% (contre 9,8% dans l’ensemble). ALORS SOYONS DEUX FOIS PLUS
REVOLTES !
Un mineur qui travaille touche moins qu’un adulte, pourquoi ? Pourtant il accomplit le même travail,
mais là encore le patronat y trouve une meilleure exploitation.
Et qu’attendent les lycéens dans leurs vies d’étudiants ? LA GALERE !
Car ce sont 100 000 étudiants qui vivent sous le seuil de pauvreté, c’est un étudiant sur deux qui travaille pour financer ses études.
A coté des étudiants ce sont les jeunes ouvriers dont le quotidien est fait d’incertitudes :
l’intérim, le chômage… font de la jeunesse le terreau de l’exploitation patronale !
QUI CONDAMNE CES PRECARITES ?
Tous les partis politiques de « gauche » agitent le drapeau blanc, ces capitulards ont abandonnés la lutte, ils crient « allez voter ! ».
Mais qu’on fait les gouvernements de gauche ? La même chose qu’à droite, c'est-à-dire une politique au service du patronat.
Face a la violence, sociétale, policière ou même face a l’exploitation dans le monde du travail, les jeunes doivent s’organiser sous un nouveau drapeau, sous le drapeau des révoltés s’uniront les jeunes français, immigrés, étudiants et lycéens, ouvriers et paysans, et tous ensemble nous lutterons pour un nouvel ordre !
CAMARADE, REJOINS LES RANGS DE CEUX QUI
LUTTENT !
REJOINS LES RANGS DES MARXISTES
REVOLUTIONNAIRES !