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La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

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20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 10:28

Pour le comprendre, ne pas oublier d'activer les sous-titres youtube.

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29 juin 2018 5 29 /06 /juin /2018 16:29
Affiche sur Octobre 1917

Affiche sur Octobre 1917

 

Les débuts de la dictature du prolétariat

 

Si la prise de pouvoir avait pu paraître « aisée » bien plus difficile fut l’exercice du pouvoir et ce dès le début. Il fallut tout d’abord se battre pour étendre le jeune pouvoir révolutionnaire. Si Petrograd était tombé en un jour, Moscou devient le théâtre d’affrontements sanglants (les bolchéviks durent un temps se replier dans les faubourgs ouvriers), nécessitant l’envoi de renforts. Les vestiges du gouvernement provisoire n’étaient pas les seuls adversaires. Les socialistes révolutionnaires de droite qui avaient quittés le congrès des Soviet face au « coup de force » bolchévik appellent à la résistance contre les « usurpateurs » et constituent un Comité de Salut de la patrie.

Ils arrivent à armer des élèves-officiers à Pétrograd qui parviennent un temps à faire vaciller le nouveau pouvoir (le 29 Octobre ils tentent de s’emparer du Smolny). Il faut l’intervention des marins de Cronstadt pour rétablir la situation. Kérenski qui s’était enfui avant la prise du palais d’hiver avait tenté de revenir en force en rameutant des unités cosaques vers la capitale. Le général Krasnov est défait le 30 Octobre aux portes de la ville mais la situation reste précaire dans le reste du pays.

Sur d’autres fronts les bolchéviks sont mis en difficulté par les opérations de sabotage menées par les menchéviks. Dès le premier jour du gouvernement une grève paralyse les ministères. Aucun fonctionnaire ne veut travailler pour le nouveau pouvoir. Les cheminots du puissant syndicat « Vikjel » menacent de faire grève et donc de bloquer l’envoi de troupes pour Moscou. Ils réclament la fin de la « guerre fratricide » entre les différents partis et la constitution d’un gouvernement « démocratique » représentant toutes les tendances. Cela aurait revenu à remettre sur pied le gouvernement Kérenski sans Kérenski ! Face à cet ultimatum une partie du comité central cède face aux manigances de Kamenev (alors président du comité exécutif du Soviet) qui tente de revenir sur les effets de la révolution d’Octobre et d’écarter Lénine. Il est finalement battu et contraint à céder son poste à Sverdlov. Les commissaires Rykov (intérieur), Milioutine (agriculture), Noguine (commerce et industrie) et Zinoviev se démettent de leurs fonctions. C’est la plus grave crise interne qu’est connue le parti bolchévik.

Face à cette situation d’urgence des mesures radicales furent prises :

-interdiction de la plupart des journaux qui accablaient le gouvernement d’injures et de sarcasmes.

-sanctions sévères à l’encontre des grévistes « bourgeois » dans les ministères et les administrations.

-le 7 décembre création de la Tcheka.

-le 5 janvier 1918 dissolution de l’Assemblée constituante à majorité anti-bolchévik.

-interdiction progressive de tous les autres partis au cours de l’année 1918.

 

Sans rentrer trop dans les détails, ce qui se produit pour les bolchéviks dans ses premiers mois c’est l’apprentissage douloureux et parfois sanglant de l’exercice du pouvoir. C’est aussi la fin de certaines utopies. En effet la révolution d’Octobre avait engendré de grandes espérances. Elle était annonciatrice de l’émancipation de l’humanité toute entière, le début d’une révolution mondiale qui abolirait les frontières, les Etats, les rapports mercantiles et tout appareil coercitif. Après 4 années d’une boucherie sans nom et de souffrances inimaginables l’avenir s’annonçait radieux. Que la réalité apparu bien médiocre et détestable pour de nombreux bolchéviks, y compris de la première heure. Le grand paradoxe c’est que ce sont les partisans de « l’extinction de l’Etat » qui durent s’employer pour au contraire renforcer l’Etat et même en bâtir un nouveau.

 

Chronologie :

 

23 février : les ouvrières de Vyborg entrent en grève et viennent défiler à Pétrograd. Elles sont rejointes par des centaines de milliers d’ouvriers dans les jours qui suivent.

26 février : Nicolas II ordonne aux soldats de tirer dans la foule, 40 morts. Dans la nuit la garnison de Petrograd se mutine et rejoint les insurgés.

27 février : La manifestation se dirige vers le palais de Tauride, où siège la Douma, et forme le soviet de Petrograd.

1er mars : ordre numéro 1 du soviet de Petrograd qui invite les soldats à élire les comités et met l’armée sous le contrôle des soviets.

2 mars : Abdication du tsar Nicolas II. Premier gouvernement provisoire, présidé par le prince Lvov et approuvé par la « double pouvoir » de la Douma et du soviet.

6 mars : Le gouvernement provisoire s’engage à respecter les accords contractés avec les Alliés et à mener la guerre jusqu’à la victoire.

11 mars : Reconnaissance du gouvernement provisoire par les Alliés.

14 mars : Appel du Soviet aux peuples du monde entier en faveur d’une paix sans annexions ni contributions.

3 avril : retour en Russie de Lénine.

18 avril : Note de Milioukov aux Alliés réaffirmant les engagements de la Russie

20-21 avril : manifestation d’ouvriers et de soldats contre la politique extérieure du gouvernement

5 mai : Formation du deuxième gouvernement provisoire (Kérenski)

3 juin : Ier Congrès panrusse des soviets

18 juin : Début d’une offensive russe qui se termine en désastre.

3-4 juillet : Violente manifestation populaire contre le gouvernement provisoire et le soviet de Petrograd. Le mouvement est réprimé.

27 août : Echec du putsch du général Kornilov grâce à l’action des militants bolchéviques.

9 septembre : Trotski devient président du soviet de Petrograd.

10 octobre : le comité central du parti bolchévique vote l’insurrection

Nuit du 24-25 octobre : Révolution d’Octobre. Prise du Palais d’Hiver. Ouverture du IIe Congrès panrusse des soviets.

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5 juin 2018 2 05 /06 /juin /2018 19:52

Les ouvriers dans le Port du Pirée, qui est la propriété de l’entreprise chinoise COSCO, poursuivent leur grève pour une deuxième journée d’affilée après que l’entreprise a tenté d’entraver la participation des ouvriers à la Grève Générale Nationale du 30 mai.

Dans la soirée du 29 mai, la veille de la grève, COSCO a procédé à des tentatives d’intimidation des ouvriers pour qu’ils ne participent pas à la grève, par le biais d’une déclaration qui disait que toute personne qui essaierait de bloquer le fonctionnement de l’entreprise lors de la grève serait arrêtée et persécutée. COSCO a traité le syndicat des ouvriers d’organisation promouvant la violence et utilisant des menaces afin d’exercer de la pression sur les ouvriers. Dans le même temps, COSCO a forcé les ouvriers qui étaient en poste à ce moment de rester là après la fin de l’horaire pour que le travail n’arrête pas. De cette façon COSCO a voulu intimider les ouvriers et faire arrêter toute tenue de piquet de grève. De cette façon, COSCO a voulu bloquer les efforts du syndicat pour lutter pour une convention collective et pour faire arrêter l’exploitation féroce que les ouvriers subissent de la part de l’entreprise.

Les ouvriers du Pirée et PAME ont donné une réponse militante à COSCO en tenant le rassemblement principal de grève pour le Pirée devant les portes de COSCO ! Des milliers d’ouvriers sont arrivés au port du Pirée et ont exprimé leur solidarité aux ouvriers de COSCO et à leur syndicat.

Sous la pression des milliers d’ouvriers, COSCO s’est vue contrainte d’arrêter toute opération même pour la poignée d’ouvriers qui ont été forcés de rester dans leur poste. Pour la première fois lors d’un jour de grève, le travail à COSCO a été arrêté à 100% !

Les ouvriers de COSCO ont répondu à l’appel de leur syndicat et ont tout de suite tenu une AG en masse, où ils ont décidé unanimement de poursuivre la grève pour une deuxième journée le 31 mai et de demander une convention collective avec de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires.

Les développements chez COSCO démontrent que les grands groupes d’entreprises font usage de nouvelles lois contre le syndicalisme qui ont été imposées par le gouvernement de SYRIZA-ANEL dans le but d’attaquer l’organisation des ouvriers et leur lutte. Or, la solidarité de classe et l’action militante peuvent être un soutien des ouvriers et répondre à l’agressivité des gouvernements et des groupes d’entreprises.

Nous appelons tous les syndicats à exprimer leur Solidarité de Classe aux dockers du Port du Pirée et à leur grève.

Stop aux intimidations de COSCO

Pour une convention collective avec de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires. Des postes de travail en plein temps et pérennes. Suppression des relations de travail flexibles. Réglementation pour la Sécurité et l’Hygiène au travail. 

PHOTOS de la Grève et de l’Assemblée Générale : https://plus.google.com/photos/111424066969409429174/album/6561642442714935473? authkey=CLvKoYzbupj9iwE

Grèce, Athènes May 31 2018

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 18:16

LE 22 MAI, ON Y VA TOUS ENSEMBLE !

Depuis des mois maintenant, de nombreux secteurs sont en lutte contre les politiques menées par le président Macron, qui visent à détruire le modèle social français et dont tout le monde reconnaît maintenant qu’elles ne profitent qu’à la fraction la plus riche de la population. Ce gouvernement est sourd ! Le 22 mai, salariés du public comme du privé, privés d’emploi, étudiants, retraités, tous ensemble dans la rue, pour nous faire entendre !

Lieux de rassemblements :

- Bayonne : 10 h 30 Place Ste Ursule

- Pau : 10 h 30 Place de Verdun.

LE 22 MAI, ON Y VA TOUS ENSEMBLE !
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14 mai 2018 1 14 /05 /mai /2018 21:52
70 ans après le combat des Palestiniens pour leurs droits nationaux est toujours d’actualité !

Il y a 70 ans le peuple palestinien était expulsé par la violence de ses terres (la Nakba) pour donner naissance à l’État d’Israël. Depuis 1948 ce peuple subi une colonisation, une oppression et même une négation de son existence de la part des forces sionistes occupantes. En dépit des massacres, des humiliations, des défaites, rien n’a pu éteindre le feu de la révolte chez le peuple de Palestine.

Depuis 1 mois et demi les habitants de Gaza, soumis à un blocus inhumain depuis plusieurs années, manifestent à la frontière avec Israël pour réclamer leur droit au retour. Ils ont payé le prix fort, les soldats de Tsahal n’hésitant pas à tirer à balles réelles sur des manifestants désarmés. Le 14 mai 2018, près de 37 Palestiniens ont trouvé la mort alors que dans le même temps le bourreau Netanyahu célébrait en grande pompe le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem et les 70 ans de l’État sioniste d’Israël.

Israël est un pays colonialiste, impérialiste, qui pratique l’apartheid et un véritable fauteur de guerre au Moyen-Orient. Il est le principal bras armé de l’impérialisme US dans cette région, dans la lutte de celui-ci pour contrecarrer l’influence grandissante de l’Iran allié de la Russie.

Tant qu’il ne sera pas vaincu et remplacé par un État démocratique et laïc sur le territoire historique de la Palestine il n’y aura pas de paix durable au Moyen-Orient.

La lutte nationale du peuple palestinien est une lutte légitime toute comme sa résistance à l’oppression !

Sa lutte est aussi la nôtre contre l’impérialisme et la guerre !

Palestine vivra, Palestine vaincra !

 

ROCML
14 mai 2018

 

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3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 17:23
VDC Editorial: ASSEZ DE RECULS Luttons classe contre classe pour l’abrogation des lois anti sociales

Article à retrouver à l'origine ICI

 

ASSEZ DE RECULS

Luttons classe contre classe

pour l’abrogation des lois anti sociales

 

            L’année 2017 aura vu la disqualification des partis traditionnels qui se partageaient alternativement le pouvoir, les Républicains et le PS. L’alternance gauche droite qui a dominé la vie politique lors des dernières années n’était plus capable de répondre aux attentes économiques et politiques de la bourgeoisie. Les travailleurs et une partie de la petite bourgeoisie se détournaient des représentants politiques de gauche comme de droite. Pour éviter une crise politique qui aurait ébranlé le pouvoir bourgeois, fut mise sur pied une « nouvelle force » censée rénover le pouvoir politique et capable d’appliquer les « réformes » attendues par le capital. Macron a reçu cette mission et a été « démocratiquement » élu et il a engagé son gouvernement à entreprendre au pas de course une série de contre réformes qui touchent directement ou indirectement les travailleurs.

 

            L’unique but de la production capitaliste est de reproduire le capital investi avec une plus-value, un profit. Or Le développement du capitalisme dans le monde entier a, ces dernières années, rendu plus difficile pour chaque capital investi la réalisation d’un profit. La division internationale du travail a été bouleversée. La concurrence et les contradictions se sont aggravées entre les états capitalistes et impérialistes, ponctuées par des crises périodiques de surproduction de plus en plus graves.

Comment toutes les bourgeoisies du monde pensent-elles pouvoir, dans cette situation, tirer leur épingle du jeu ? En exploitant encore plus les travailleurs !

 

            Dans le monde et en Europe, la bourgeoisie française a pris du retard par rapport aux politiques d’austérité et de restructuration des relations capital travail, menées dans les autres pays européens, allemand ou anglais (développement des travaux précaires, contrats à zéro heure en Angleterre ou en Grèce, Espagne, Portugal où les salaires ont baissé jusqu’à 25 %).

            La bourgeoisie française ne peut plus désormais reculer pour réduire le prix de la force de travail. Elle doit augmenter par tous les moyens le temps de travail sans accroitre les salaires, diminuer les retraites par l’augmentation des impôts, rogner sur le salaire indirect (les fameuses « charges sociales »), sur les frais de santé et sur l’entretien de la force de travail au chômage qui ne produit plus de plus-value, et cela tout en évitant une explosion sociale. Cela suppose un recours accru à la répression policière et judiciaire dont l’incorporation de mesures propres à l’état d’urgence dans la loi, aux mesures contre l’expression publique bref un renforcement du contrôle de l’État sur la société. S’ajoute à cela l’action impérialiste de la France pour préserver sa zone d’influence en Afrique et dans d’autres parties du monde face aux empiètements des autres impérialismes et qui engloutit d’énormes ressources financières.

            Les travailleurs ont tenté de résister à cette offensive de la bourgeoisie, mais la mobilisation syndicale n’a pas été en mesure seule de l’arrêter. Les échecs répétés de la mobilisation contre les attaques du pouvoir au cours des années 2016-2017 ont conduit les travailleurs les plus combatifs à chercher les raisons de cette inefficacité de leurs mobilisations nationales.

 

            Certains mettent en cause les méthodes de lutte, les journées de mobilisation répétées et inefficaces et préconisent la grève générale. En vérité les causes sont plus profondes. Les luttes nationales ne pourront gagner en efficacité que si la classe des exploités se débarrasse de l’influence idéologique et politique du « réformisme de gauche » qui cantonne les luttes à un moyen de pression dans les négociations pour obtenir quelques concessions à la marge des « partenaires sociaux ». La bourgeoisie sait que les centrales syndicales ne déborderont pas de ce cadre.

            L’illusion de pouvoir régler les problèmes en tant que partenaires sociaux s’oppose à la claire conscience que patronat et salariés ont des intérêts antagonistes. L’illusion d’un État au-dessus des classes et qui pourrait trouver des solutions en faveur des travailleurs est en opposition à la réalité d’un État au service de la classe bourgeoise. Tout cela freine la prise de conscience de la classe, la solidarité entre les travailleurs, la lutte commune et la construction de leur organisation politique et syndicale indépendamment de la bourgeoisie. La bourgeoisie, même si elle en a de moins en moins les ressources pour le faire, continuera à entretenir ces illusions, en s’appuyant sur les forces conciliatrices dans les syndicats et partis de « gauche ». Elle cherchera à dissimuler le caractère de classe des mesures qu’elle prend.

 

 

Au sommaire

 

Sommaire

2    EDITORIAL

4 LA LUTTE CONTRE LES LICENCIEMENTS

5 S’OPPOSER A L’OFFENSIVE SUR LA SANTE

6 SOLIDARITE AVEC LES MC DO

7 DEBAT: L’ECOLOGIE

10   DOSSIER JCML: LA SELECTION A LA FAC

12   IMPERIALISME FRANCAIS

Nouvelle Calédonie

La France au Sahel

20   IMPERIALISME DANS LE MONDE

L’Asie Pacifique

Palestine

Syrie-Rojava

21 INTERNATIONALISME

Le mouvement iranien

Des luttes dans le monde entier

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 12:07
#Idéereçue : La prime charbon à la SNCF

Les cheminots et la prime charbon: LE truc qui revient régulièrement, même en 2015, soit plus de 40 ans après la disparition de la dernière locomotive à vapeur et, donc, de la fameuse prime. Partons à la découverte de l’argument star de ceux qui ont l’air prodigieusement agacés par les cheminots.

 

Qui la touchait ?

 

La fameuse prime charbon n’était pas touchée par « les cheminots ». Non, elle ne concernait que ceux qui avaient une prise sur la consommation de charbon des locomotives à vapeur.

 

Seuls les mécaniciens et les chauffeurs la touchaient. En effet, les locomotives à vapeur se conduisaient à deux: à gauche, le conducteur mécanicien, chargé de la conduite proprement dite et de l’entretien en ligne de la machine et, à droite, le chauffeur qui s’occupait de la chauffe, c’est à dire du feu et, donc, de maintenir en pression la chaudière.

 

Comment était elle calculée ?

 

La prime charbon était calculée sur la capacité d’un équipage à économiser le charbon. Pour cela, la SNCF avait estimé une consommation de référence pour un trajet donné. En tenant compte de la distance à parcourir, du profil de la ligne et du poids de la rame, on estimait qu’on avait besoin de X tonnes de charbon pour mener le train à bon port. L’équipage qui gérait bien sa machine et arrivait à faire le trajet sans tout consommer était gratifié d’une partie de l’économie réalisée. Il s’agissait donc d’une prime basée sur la performance individuelle des salariés. Voilà qui devrait ravir les fanas de la rémunération à l’objectif !

 

Et ils touchaient quoi ?

 

Eh bien il ne s’agissait pas d’argent ! Les équipages recevaient directement, du charbon, du vrai, noir et bien gras. Je vous vois déjà vous en étonner mais il faut penser que, dans les années où la prime existait encore, le chauffage central n’était pas répandu et qu’on se chauffait majoritairement avec son petit poêle personnel. Recevoir du charbon représentait donc une économie bonne à prendre pendant les mois d’hiver et même le reste de l’année pour faire fonctionner la cuisinière.

 

Sur la fin de son existence et avec le changement des modes de vie, elle devint tout de même une prime au sens « moderne » du terme, c’est à dire une somme d’argent ajoutée à la paye de base.

 

Qu’est elle devenue ?

 

Elle a disparu avec la fin de la vapeur à la SNCF au début des années 70. A l’époque, elle était déjà moribonde vu le peu de dépôts qui employaient encore des locomotives à vapeur. Certains racontent qu’elle aurait été remplacée par une prime de salissure: pure invention. Si la prime de salissure existe bien à la SNCF, elle concerne, comme dans bien d’autres entreprises, les salariés effectuant des travaux particulièrement salissants et qui occasionnent des frais d’entretien de tenues de travail, bref, rien à voir avec le charbon ou le personnel de conduite.

 

Sylvain Bouard

Agent circulation à la SNCF, passionné de chemin de fer, de photo et de nouvelles technologies.

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 11:53

nous sommes donc en grève totale depuis le jeudi 15 février à suite des réunions NAO où la direcrion et certains syndicat sdu patron nous ont pris en otage avec un accord de méthode
incluant la révision de notre accord 35h sinon augmentation générale nulle !!!!!!

C'est écoeurant !!

les usines plaques france font des débraillages difficiles et nous à Mazan nous sommes partis en grève générale suivi par 80% du personnel..

Bien sur le personnel encadrant ne suis pas hormis un seul..

La prochaine réunion est prévu jeudi 22 février, nous espérons tenir jusque là car aucun produit ne sort de nos lignes de production !!!

Merci de faire suivre l'infos pour qu'on puisse avoir un minimum de soutien qui ferai du bien aux camarades qui sont sur le piquet 24h/24h avec un huissier sur le dos !!!

SINIAT dans le Vaucluse sont en gréve

SINIAT dans le Vaucluse sont en gréve
SINIAT dans le Vaucluse sont en gréve
SINIAT dans le Vaucluse sont en gréve
SINIAT dans le Vaucluse sont en gréve
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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 12:23

https://mobile.francetvinfo.fr/economie/syndicats/vous-etes-venu-faire-des-cadeaux-aux-patrons-quand-un-syndicaliste-de-psa-interpelle-bruno-le-maire_2625388.html

 

Lors d'une visite de l'usine PSA de Mulhouse, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a été pris à partie par un syndicaliste de la CGT sur la rémunération et les conditions de vie des ouvriers.

 

En visite à l'usine PSA de Mulhouse vendredi 23 février, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire s'est fait interpeller par un représentant syndical CGT de l'usine. Un échange très musclé recueilli par une journaliste de franceinfo présente sur place.

 

"Qu'est ce vous êtes venu faire ici ? Vous êtes venu faire des cadeaux aux patrons ?", a lancé le cégétiste au ministre devant micros et caméras de télévision. Réponse de Bruno Le maire : "Je suis venu ici pour garantir aux Français qu'on va garder une industrie automobile, pour garantir que le site restera ouvert". Les bras du syndicaliste lui en tombent et il assène : "On était 14 000 on est bientôt 5 000 dans l'usine !"

 

Bruno Le Maire a visiblement du mal à répondre ou à se faire entendre. "On vous a appris à écouter de temps en temps ce qu'on vous disait ? Vous écoutez quand on vous parle ?", dit-il à l'ouvrier, qui n'a pas l'intension d'en rester là et compte bien se faire entendre, "pour une fois", dit-il . "Vous passez souvent à la télé, on vous écoute souvent vous, on vous paye à faire des choses, vous faites rien pour les ouvriers, écoutez pour une fois que vous en avez un en face de vous", lâche-t-il au ministre.

 

"19 euros d'augmentation cette année ! Avec 19 euros on achète combien de baguettes ?"

Ce n'est "pas une discussion", rétorque le ministre. Le Cégétiste finira donc son monologue, dénonçant la rémunération des ouvriers de l'usine et le coût de la vie : "Vous savez combien on a eu d'augmentation cette année ? On a eu 19 euros. Avec 19 euros on achète combien de baguettes, vous savez combien cela coûte la baguette ? Vous savez combien coûte un ticket de bus ? Vous ne le savez pas. Vous savez que les gens ici ils touchent moins que le SMIC ?!".

 

La visite de Bruno le Maire chez PSA intervient alors que le constructeur automobile annonce vendredi un excédent de près de six milliards d'euros, en hausse de 15%. Le ministre était accompagné du PDG du groupe PSA Carlos Tavares pour visiter l'atelier de montage de la nouvelle DS7 Crossback.

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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 19:34

 

L'armée turque a attaqué par les airs (76 chasseurs bombardiers engagés) la ville kurde d'Efrîn. Les bombardements ont déjà fait 20 morts des dizaines de blessés civils. Des troupes terrestres on commencé à entrer dans l'enclave d'Efrîn, appuyées par les milices djihadistes de l'ASL, menaçant de faire d'Efrîn un nouveau Kobanê.

 

Les Kurdes de Syrie (avec leurs forces armées, les YPG) et leurs alliés arabes (avec lesquels ils ont formé les FDS, Forces Démocratiques de Syrie) ont été le fer de lance de la résistance et de la reconquête contre Daesh, mondialement salués. Ils ne demandent maintenant qu'à vivre en paix. Le système confédéral qu'ils ont choisi de mettre en place au Kurdistan syrien (dont - contrairement aux informations erronées ou malveillantes parfois distillées- ils ne demandent pas l'indépendance) ne peut que contribuer au développement de la démocratie et à l'instauration d'une paix durable au Moyen-Orient.

 

Depuis plusieurs mois, l'armée turque préparait ouvertement une offensive contre le canton d'Efrîn. Le dictateur Erdogan ne s'en cachait pas et tout le monde le savait lors de sa récente venue en France ! Elle occupe déjà, en toute illégalité, un pan de territoire au nord-ouest de la Syrie, le long de sa frontière, où elle a renforcé le déploiement de ses forces et de son artillerie.

 

La région d'Efrîn était jusqu'à présent l'une des zones les plus sûres de Syrie, ce qui explique qu'elle abrite autant de réfugiés que le nombre de ses habitants, avec parmi ces réfugiés, des centaines de Yezidis qui avaient fui le massacre perpétré contre eux par Daesh et de nombreuses familles de la région d'Idleb qui ont fui la terreur imposée par les milices djihadistes armées et financées par la Turquie.

 

La Turquie n'a rien à faire en Syrie. Son intervention constitue une ingérence inadmissible contre laquelle nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures d'urgence.

 

Partout en France il faut faire savoir au Sultan Erdogan que nous n'acceptons pas sa politique criminelle.

 

Nous exigeons du Président Macron et de son gouvernement une condamnation claire de l'agression turque, beaucoup plus nette que l'appel « à la retenue » du ministre Le Drian. Partout, nous appelons à interpeler les député-e-s pour qu'ils/elles prennent position et demandent une condamnation par la France.

 

Arrêt de l'intervention turque au Rojava,

Droit à la souveraineté des peuples de Syrie.

Bas les pattes de Syrie les impérialistes.

 

RASSEMBLEMENT MERCREDI 31 JANVIER 18H30

PLACE CLEMENCEAU-PAU

 

 

Premiers signataires : Comité antiguerre de Pau, Jeunes communistes 64 (MJCF), Groupe d'Action de la plaine de Nay Insoumise (FI) Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français, section Pau Agglo (PCF), Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Rassemblement Organisé des Communistes ML (ROCML)

 

KURDISTAN DE SYRIE: MOBILISONS-NOUS POUR STOPPER L’AGRESSION TURQUE
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