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La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

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20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 10:28

Pour le comprendre, ne pas oublier d'activer les sous-titres youtube.

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2 juin 2018 6 02 /06 /juin /2018 11:58

La «saison croisée France-Israël» va regrouper, de juin à novembre, des dizaines d’événements en Israël et en France. Pour Israël, il s’agit de reconstruire une image positive, de tenter, à travers la science, l'art et la culture, de le blanchir de ses crimes. Cette «saison croisée» doit être inaugurée à Paris le 5 juin par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, conjointement avec le président de la République Emmanuel Macron.

 

En quelques semaines, les tirs de l’armée israélienne contre les manifestants de Gaza, non armés, qui protestent contre un blocus inhumain qui dure depuis 11 ans, ont fait 120 morts et plus de 13 000 blessés, dont 3 500 par balles, conçues pour infliger des mutilations et handicaps à vie.

 

Pendant ce temps, en toute impunité, Israël et les États-Unis fêtaient le transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, en contradiction totale avec le droit international et les résolutions de l’ONU.

 

La France a condamné l’un et l’autre. Mais que peuvent les paroles contre un pouvoir israélien qui se croit tout permis, fort du soutien inconditionnel des États-Unis de Trump, et l'absence de sanction ? Il est grand temps de passer de la parole aux actes.

 

Nous demandons l’annulation de cette saison croisée et de son inauguration le 5 juin :

• une fois encore, les crimes de guerre commis récemment par Israël sont d'une extrême gravité, et la tentative de les blanchir par cette « saison croisée » est d'une indécence absolue. Cet événement serait en contradiction totale avec le signal clair et le ferme avertissement qu'il faut adresser à Israël.

• Netanyahou, criminel de guerre, n’a rien à faire en France,

• la date du 5 juin, l’anniversaire du déclenchement par Israël de la « guerre des 6 jours », qui a conduit à l’occupation de nouveaux territoires par la force et une nouvelle catastrophe, la Naksa, pour le peuple palestinien, ajoute un facteur supplémentaire à cette provocation.

 

Partout, nous porterons l’exigence de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, dont le droit au retour, et de la reconnaissance par Israël des crimes qu’il a commis. Nous demandons que, déjà, la France reconnaisse l’État de Palestine avec Jérusalem-Est comme capitale, comme l'ont demandé au gouvernement nos élu-e-s des deux chambres.

C’est l’impunité d’Israël qui autorise à tuer les Palestiniens comme elle tue toute humanité de la part du pouvoir israélien : il est urgent d’y mettre fin, et d’appliquer des sanctions contre l’État d’Israël et particulièrement la Suspension de l'Accord d'Association UE/Israël.

 

Non à la venue de Netanyahou en France, c’est un criminel de guerre !

Annulation immédiate de la saison croisée France-Israël !

 

Nous appelons à un grand rassemblement à Pau

devant la Préfecture à 18h30, le mardi 5 juin

 

Le Collectif Palois pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

Rassemblement à Pau: Le criminel de guerre Netanyahu doit être interdit de séjour en France Manifestons partout en France le 5 juin !
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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 17:39

Dans la nuit du 13 au 14 avril 2018 les forces combinées des puissances impérialistes occidentales (Royaume-Uni, France et USA) ont frappé massivement des cibles de l’armée syrienne à Damas et à Homs grâce à des avions de combat, des missiles de croisières et des navires de guerre postés en méditerranée. Cette attaque est présentée comme une réponse à l’attaque chimique supposément menée par les forces syriennes dans la ville de Douma, dans la ghouta orientale (banlieue de Damas) quelques jours auparavant. Sans même attendre que les inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) ne se mettent au travail, sans apporter de preuves tangibles, les forces autoproclamées du « bien » viennent de donner leur vision de la « justice » ! Elles viennent encore une fois de plus de prouver qu’elles se comportent en « gendarmes » du monde et qu’elles s’autorisent tous les droits. Et ce n’est pas un mandat de l’ONU qui aurait changé quoi que ce soit à la nature de cette opération. Un acte de guerre reste un acte de guerre.

Que l’on ne s’y trompe pas. Les grandes puissances n’ont que faire du sort des populations civiles de Syrie. Pour preuve, elles ont laissé les kurdes se faire massacrer à Afrin par les forces fascistes d’Erdogan et ces milices islamistes dans l’indifférence générale. Au Yémen l’Arabie Saoudite pratique une guerre barbare contre les populations civiles avec le concours de ces mêmes puissances sans que cela ne débouche sur une indignation générale. La raison de ces frappes est à rechercher ailleurs, dans le conflit inter-impérialiste qui déchire la Syrie depuis 2011 et qui voit deux alliances impérialistes rivales s’affronter pour la domination au Moyen-Orient. C’est dans ce cadre que de multiples pays sont venus s’ingérer dans les affaires de la Syrie et sont intervenus militairement comme la Turquie qui occupe une partie du territoire mais aussi Israël, l’Iran, la Russie...etc.

C’est une nouvelle péripétie dans les tentatives de la part des gouvernements français, anglais et américains de renverser Bachar-Al-Assad. Depuis 2011, profitant d’un mouvement de mécontentement contre le régime syrien, ils ont armé, financé et soutenu de vastes formations de mercenaires djihadistes qui ont répandu chaos, désolation et obscurantisme dans la zone. Ces forces ont subi des défaites décisives infligées par les alliés du régime syrien (Hezbollah libanais, Iran, Russie) et par les kurdes du Rojava. Mais les « vieux » impérialistes ne veulent pas reconnaître leur défaite et cherchent par tous les moyens, y compris par des provocations militaires, à renverser le cours de la guerre. France, Royaume-Uni et Etats-Unis cherchent à intimider la Russie et l’Iran, et par la même prennent le risque de déclencher une troisième guerre mondiale !

Il est du rôle des communistes d’alerter les travailleurs sur les dangers de déclenchement d’un conflit majeur. La propagande militariste qui vise à justifier une intervention militaire en Syrie en se servant d’un prétexte « humanitaire » est un stratagème ancien et usé. Rappelons qu’en 2003, les USA avaient justifié leur invasion de l’Irak par la présence d’armes de destruction massive imaginaires ! Que la France en 2011 est intervenue en Lybie sous le prétexte chimérique de massacres à l’arme lourde des opposants de Kadhafi ! Quel a été le résultat de ces interventions pour les populations locales ? Le pillage de leurs ressources naturelles, les bombardements massifs et le développement du fondamentalisme islamiste. La même logique est à l’œuvre en Syrie.

C’est sur ces bases que le ROC-ML condamne cet acte de guerre et les discours belliqueux de nos hommes politiques qui cherchent à préparer l’opinion dans l’éventualité d’un conflit qui servirait les intérêts des impérialistes et des monopoles.

Plus que jamais le combat contre les fauteurs de guerre et pour la paix est d’actualité.

 

Stop à l’escalade militaire en Syrie ! Mobilisons-nous contre la politique guerrière de Macron et manifestons notre opposition dans la rue !

Hors de Syrie les impérialistes !

Seul le socialisme pourra apporter un monde débarrassé du fléau de la guerre !

Soutien aux peuples de Syrie dans leur lutte pour leurs droits démocratiques !

 

 

 

 


 

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 19:36

 

Non ce ne sont pas des privilégiés. Ce sont des travailleurs et le gouvernement attaque leurs conditions de travail. Ce matin, ils étaient une trentaine de cheminots réunis à Puyoo en assemblée générale pour populariser leur lutte. Des camarades de Puyoo, d’Orthez, Salies de Béarn, Mourenx, Pau sont venus leur témoigner leur solidarité. Au même moment, une autre AG était convoquée à Pau. Partout en France, les cheminots se mobilisent et reçoivent des témoignages de solidarité de nombreux travailleurs.

 

            A cette AG, les cheminots en grève ont reconduit leur préavis de grève pour mercredi et jeudi prochain. Leur détermination est intacte. Ils iront jusqu’au bout dans cette bataille du rail engagée contre le gouvernement et les dirigeants de la SNCF. Ce sont leurs conditions de travail qui sont attaquées mais pas seulement. C’est l’accès aux trains à tarif réduit et dans de nombreuses localités qui est menacé. Et puis, aujourd’hui, ce sont les cheminots et demain d’autres catégories de travailleurs qui seront attaquées par ce gouvernement à la solde du capital.

 

            Ils ne jetteront pas l’éponge comme ça pas les cheminots. Ils sont poussés par les nombreux témoignages de solidarité : « courage », « ne lâchez rien », « allez-y, continuez » des automobilistes. Cette lutte n’est pas seulement la leur car c’est tous ensemble qu’il faut se battre contre Macron. La politique de Macron attaque l’ensemble de la classe ouvrière et des travailleurs.  

 

            N’oublions pas non plus que pour répondre à Macron, la politique est l’arme suprême des travailleurs. Car tant que ce système capitaliste pourra prospérer, les attaques, les remises en cause des conquêtes sociales se multiplieront. Voilà pourquoi, seule la lutte politique contre la bourgeoisie, pour mettre fin à l’exploitation de l’homme par l’homme, peut solutionner les problèmes de tous les travailleurs !

 

Correspondant Voix des Communistes - Pau

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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 19:42

DOCUMENTAIRE VIDÉO

Rojava, une utopie au cœur du chaos syrien

SUIVI D’UN DÉBAT

 

RDV: amphithéâtre de la Présidence de l’université de Pau          Mercredi 28 mars 2018 - 18 h

 

 

LES RAISONS DE LA GUERRE

AU MOYEN-ORIENT

             

              Le monde actuel est dominé par l’impérialisme, c’est-à-dire par les Etats dont la politique est fixée par les intérêts de leurs monopoles et de leur capital financier. Tous les conflits politiques et militaires en cours et ceux à venir sont déterminés par la nécessité pour les grandes puissances impérialistes de s’emparer des ressources stratégiques et des débouchés pour assurer des profits confortables aux grandes entreprises internationales.

 

La guerre qui déchire la Syrie depuis 2011 ne fait pas exception à la règle. Elle est le théâtre d’un conflit inter-impérialiste dont l’enjeu est, entre autre, le contrôle des voies d’acheminement du pétrole et du gaz au Moyen-Orient. Pour déstabiliser la Syrie et préparer le terrain à une intervention militaire, les USA, les impérialismes européens et leurs alliés turcs et saoudiens ont exploité des mouvements sociaux de mécontentement en y introduisant des gangs armés islamistes dont le tristement célèbre DAESH.

 

LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS COMPLICE DE LA GUERRE EN SYRIE

 

Aux côtés ou face aux autres puissances impérialistes, le gouvernement français s’est ingéré dans la guerre en Syrie depuis ses débuts en 2011. Il a, à de multiples reprises, cherché à renverser le gouvernement d’Assad. Pour ce faire, il a utilisé les mercenaires de l’ASL puis les divers groupes islamistes.

 

Les gouvernements français successifs ont aussi armé et soutenu les Etats du Golfe (Le Qatar et l’Arabie Saoudite) et la Turquie qui ont pris une part active au financement des groupes islamistes comme DAECH et Al Nosra.

Encore aujourd’hui, Macron s’agite et menace Assad d’une intervention militaire s’il utilisait des « armes chimiques ». Quelle hypocrisie et quel prétexte ! Depuis l’intervention des troupes occidentales en 2003, les guerres en Irak et en Syrie ont coûté la vie à plus d’un million de personnes, dont une majorité de civils, et mis sur les routes de l’exil des millions de réfugiés.

 

Le gouvernement français ne fait que défendre en Syrie ses propres intérêts impérialistes. Pour ses intérêts, il a laissé prospérer des groupes islamistes, dont DAECH. DAECH a créé en 2014 un « pseudo-califat » en Irak et Syrie sur des territoires riches en matières premières. Le contrôle de ces territoires par la force nécessitait non seulement des hommes, mais aussi des armes et de l'argent.

 

D’où vient cet argent ? Une partie de l'argent de DAECH provient aussi de « contrats occultes», passés avec les grandes compagnies capitalistes occidentales. En plus de l'achat au noir de pétrole à bas prix, le « scandale LAFARGE » a mis en évidence que cette corruption touche de nombreuses matières premières. Le groupe cimentier franco-suisse LAFARGE-HOLDIM est ainsi officiellement accusé d'avoir versé plusieurs millions d'euros aux milices armées pour s'assurer la main-mise sur les gisements de Jalabiya. L'homme qui aurait été chargé de négocier ces contrats, Jean-Claude Veillard, étant par ailleurs candidat du Front National.

 

Combattre jusqu'au bout DAECH, c’est combattre les forces impérialistes qui ont financé et soutenu ces organisations, qui ont fait du Moyen-Orient un théâtre de guerre où prospèrent les groupes armés. Aucun peuple n’a intérêt à la guerre et à la soutenir. Combattre jusqu’au bout DAECH nécessite aussi de demander des comptes au gouvernement et aux grandes entreprises sur leur politique réelle vis-à-vis des peuples d’Irak et de Syrie, et en particulier des Kurdes.

 

 

HISTOIRE DE LA DOMINATION DU PEUPLE KURDE

 

Le Kurdistan, c’est-à-dire le pays des Kurdes, ne désigne pas le territoire d’un Etat indépendant, délimité par ses frontières politiques. D’une surface d'environ 500 000 km2 et peuplé de 30 à 35 millions d’habitants, c'est la plus grande nation au monde à ne pas posséder son propre pays. A l’occasion du démembrement de l’empire ottoman par les vainqueurs de la 1ère Guerre Mondiale, le Kurdistan a été démantelé, contre son gré, au profit des nouveaux États créés de toute pièce par les puissances coloniales française et britannique. En effet, le Kurdistan suscitait de nombreuses convoitises ; notamment de la part des compagnies pétrolières ; la région de Mossoul (actuel Irak) regorgeant du précieux « or noir ».

 

La domination politique sur les Kurdes revêt une importance vitale pour les Etats de la région et les impérialistes qui ne veulent pas voir se créer un puissant État kurde assis sur d’importantes réserves de pétrole dans la partie irakienne du Kurdistan. Les kurdes ont donc toujours été surveillés, contrôlés, réprimés en Iran, Irak, Syrie et Turquie. Ils furent victimes de discriminations, la pratique de leur langue longtemps interdite et leur existence même en tant que peuple fut niée.

Les régions peuplées traditionnellement par les Kurdes sont les régions les plus sous-développées dans ces Etats. Actuellement pour ne donner qu’un seul exemple, la zone géographique où vivent les Kurdes, l'Est et Sud-Est de la Turquie, a la portion la plus petite sur le plan de l'industrie, de l'éducation, de la distribution des richesses nationales et des infrastructures.

Dès lors, le peuple kurde se bat pour faire reconnaitre ses droits, sur le territoire où il vit. Il s’est courageusement dressé contre des Etats autoritaires qui n’ont pas hésité à utiliser les moyens les plus barbares pour étouffer ce mouvement, en témoigne l’atroce bombardement chimique mené par Saddam Hussein en 1988 sur Halabja qui tua plus de 5000 civils kurdes. A cette époque la communauté internationale ferma les yeux car l’Irak était un allié de l’Occident face à l’Iran et un excellent client pour l’achat d’armes de guerre.

 

La même chose est en train de se reproduire aujourd’hui avec l’agression du canton d’Afrin par les forces armées turques aidées de leurs alliés islamistes. Le peuple kurde de Syrie, dans le cadre de la guerre civile qui ravage la Syrie depuis 2011, a pris son destin en main et obtenu l’autonomie en bâtissant une république démocratique et fédérale (appelée ROJAVA) en Syrie du Nord. Dans les territoires libérés des fascistes de l’Etat Islamique, les Kurdes ont mis en place des structures politiques démocratiques qui respectent les droits des nombreuses minorités ethniques et religieuses qui habitent ces espaces. Dans un Moyen-Orient déchiré par la guerre, le fondamentalisme religieux et les ingérences étrangères, le ROJAVA apparaît comme un exemple et comme la seule perspective positive capable d’obtenir la paix, la démocratie, le progrès social entre des peuples d'histoire et de cultures différentes.

 

ARRÊT DE LA GUERRE EN SYRIE

HORS DE SYRIE LES IMPÉRIALISTES

 

A L’APPEL DU COLLECTIF NI GUERRE, NI ÉTAT DE GUERRE

              Signé par le PCF section Pau-Agglo, PCF section Orthez MCJF 64, du PCOF, du ROCML, ENSEMBLE, le NPA, France Insoumise, le Mouvement de la Paix.

NOUS CONTACTER:

comiteantiguerre.pau@gmail.com

 

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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 12:23

https://mobile.francetvinfo.fr/economie/syndicats/vous-etes-venu-faire-des-cadeaux-aux-patrons-quand-un-syndicaliste-de-psa-interpelle-bruno-le-maire_2625388.html

 

Lors d'une visite de l'usine PSA de Mulhouse, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a été pris à partie par un syndicaliste de la CGT sur la rémunération et les conditions de vie des ouvriers.

 

En visite à l'usine PSA de Mulhouse vendredi 23 février, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire s'est fait interpeller par un représentant syndical CGT de l'usine. Un échange très musclé recueilli par une journaliste de franceinfo présente sur place.

 

"Qu'est ce vous êtes venu faire ici ? Vous êtes venu faire des cadeaux aux patrons ?", a lancé le cégétiste au ministre devant micros et caméras de télévision. Réponse de Bruno Le maire : "Je suis venu ici pour garantir aux Français qu'on va garder une industrie automobile, pour garantir que le site restera ouvert". Les bras du syndicaliste lui en tombent et il assène : "On était 14 000 on est bientôt 5 000 dans l'usine !"

 

Bruno Le Maire a visiblement du mal à répondre ou à se faire entendre. "On vous a appris à écouter de temps en temps ce qu'on vous disait ? Vous écoutez quand on vous parle ?", dit-il à l'ouvrier, qui n'a pas l'intension d'en rester là et compte bien se faire entendre, "pour une fois", dit-il . "Vous passez souvent à la télé, on vous écoute souvent vous, on vous paye à faire des choses, vous faites rien pour les ouvriers, écoutez pour une fois que vous en avez un en face de vous", lâche-t-il au ministre.

 

"19 euros d'augmentation cette année ! Avec 19 euros on achète combien de baguettes ?"

Ce n'est "pas une discussion", rétorque le ministre. Le Cégétiste finira donc son monologue, dénonçant la rémunération des ouvriers de l'usine et le coût de la vie : "Vous savez combien on a eu d'augmentation cette année ? On a eu 19 euros. Avec 19 euros on achète combien de baguettes, vous savez combien cela coûte la baguette ? Vous savez combien coûte un ticket de bus ? Vous ne le savez pas. Vous savez que les gens ici ils touchent moins que le SMIC ?!".

 

La visite de Bruno le Maire chez PSA intervient alors que le constructeur automobile annonce vendredi un excédent de près de six milliards d'euros, en hausse de 15%. Le ministre était accompagné du PDG du groupe PSA Carlos Tavares pour visiter l'atelier de montage de la nouvelle DS7 Crossback.

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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 19:34

 

L'armée turque a attaqué par les airs (76 chasseurs bombardiers engagés) la ville kurde d'Efrîn. Les bombardements ont déjà fait 20 morts des dizaines de blessés civils. Des troupes terrestres on commencé à entrer dans l'enclave d'Efrîn, appuyées par les milices djihadistes de l'ASL, menaçant de faire d'Efrîn un nouveau Kobanê.

 

Les Kurdes de Syrie (avec leurs forces armées, les YPG) et leurs alliés arabes (avec lesquels ils ont formé les FDS, Forces Démocratiques de Syrie) ont été le fer de lance de la résistance et de la reconquête contre Daesh, mondialement salués. Ils ne demandent maintenant qu'à vivre en paix. Le système confédéral qu'ils ont choisi de mettre en place au Kurdistan syrien (dont - contrairement aux informations erronées ou malveillantes parfois distillées- ils ne demandent pas l'indépendance) ne peut que contribuer au développement de la démocratie et à l'instauration d'une paix durable au Moyen-Orient.

 

Depuis plusieurs mois, l'armée turque préparait ouvertement une offensive contre le canton d'Efrîn. Le dictateur Erdogan ne s'en cachait pas et tout le monde le savait lors de sa récente venue en France ! Elle occupe déjà, en toute illégalité, un pan de territoire au nord-ouest de la Syrie, le long de sa frontière, où elle a renforcé le déploiement de ses forces et de son artillerie.

 

La région d'Efrîn était jusqu'à présent l'une des zones les plus sûres de Syrie, ce qui explique qu'elle abrite autant de réfugiés que le nombre de ses habitants, avec parmi ces réfugiés, des centaines de Yezidis qui avaient fui le massacre perpétré contre eux par Daesh et de nombreuses familles de la région d'Idleb qui ont fui la terreur imposée par les milices djihadistes armées et financées par la Turquie.

 

La Turquie n'a rien à faire en Syrie. Son intervention constitue une ingérence inadmissible contre laquelle nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures d'urgence.

 

Partout en France il faut faire savoir au Sultan Erdogan que nous n'acceptons pas sa politique criminelle.

 

Nous exigeons du Président Macron et de son gouvernement une condamnation claire de l'agression turque, beaucoup plus nette que l'appel « à la retenue » du ministre Le Drian. Partout, nous appelons à interpeler les député-e-s pour qu'ils/elles prennent position et demandent une condamnation par la France.

 

Arrêt de l'intervention turque au Rojava,

Droit à la souveraineté des peuples de Syrie.

Bas les pattes de Syrie les impérialistes.

 

RASSEMBLEMENT MERCREDI 31 JANVIER 18H30

PLACE CLEMENCEAU-PAU

 

 

Premiers signataires : Comité antiguerre de Pau, Jeunes communistes 64 (MJCF), Groupe d'Action de la plaine de Nay Insoumise (FI) Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français, section Pau Agglo (PCF), Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Rassemblement Organisé des Communistes ML (ROCML)

 

KURDISTAN DE SYRIE: MOBILISONS-NOUS POUR STOPPER L’AGRESSION TURQUE
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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 18:54

L’armée turque et ses mercenaires islamistes ont commencé à attaquer militairement avec des moyens lourds, le canton d’Efrin, à l’ouest de ROJAVA, depuis les zones qu’elle occupe, sur le territoire de la Syrie. Leur but immédiat est de conquérir ce canton. Et selon leur rêve conquérir celui de Manbij et ensuite, Kobané…

Les YPG et le  PYD avec la « fédération démocratique de la Syrie du nord  » ont montré la voie pour résoudre les conflits inter-ethniques et pour satisfaire les revendications nationales et démocratiques du peuple Kurde.

Aussi parce qu’elle représente une expérience inédite d’une lutte de libération nationale liée à une lutte démocratique sociale et inter-ethnique, ROJAVA et ses peuples n’ont que des ennemis déclarés ou masqués internationaux, régionaux et internes à la Syrie.

Les Kurdes, exclu de négociation de Genève et de Sotchi, ont avec la libération de Rakka et la création de la fédération nord de Syrie, contrecarré tous les plans impérialistes et des forces et états réactionnaires dans la région :

La Turquie en proie à des difficultés internes est la première à être touchée ; ses projets de domination régionale bouleversés, c’est un très « mauvais » exemple qui pourrait être suivi par les peuples de Turquie. Pour la Turquie une victoire militaire est nécessaire pour assurer une victoire politique.

Russie et USA, entretiennent des contacts avec les Kurdes, visant à les utiliser dans leurs projets impérialistes. Les différentes déclarations contradictoires des USA et la Russie sont liées à la situation sur le terrain. Comme l’expliquait un dirigeant Kurde Murat Karayılan : « il n’y a aucune autre force qui peut remplacer les Kurdes… Si la Turquie peut bombarder Efrin impunément, la Russie a sa part de responsabilité. Quant aux USA ils adoptent un double visage pour essayer de gérer la situation. Les Kurdes d’EFRIN vont résister par leurs propres moyens comme à Kobané et grâce à la solidarité internationale ».

Le devoir des communistes et des anti-impérialistes est de soutenir ROJAVA contre tous ses ennemis.

Il ne faut pas attendre, parce que l’ennemi n’attend pas !

Le ROCML appelle tous les anti-impérialistes et les communistes à se regrouper pour mener ce combat aux côtés de leurs frères kurdes, arabes, assyriens, syriaques… et pour défendre l’avenir démocratique de la Syrie qui est déjà en œuvre dans le cadre de fédération démocratique du Nord de la Syrie.

ROCML le 19 janvier 2018

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 20:05

Article de la VDC n°22 à retrouver ICI

UNE ATTAQUE GENERALE CONTRE LE MONDE DU TRAVAIL

Depuis son élection en mai, Macron a accéléré la cadence des contre-réformes car pour les monopoles (le grand capital) cela ne va pas assez vite. Alors que le « président des riches »  vient de conclure la loi travail XXL, il veut d’ores et déjà s’attaquer à la formation professionnelle, à l’assurance chômage et dès l’été prochain aux retraites.

Il y a clairement une accélération de mesures réactionnaires, une avalanche désastreuse de mesures anti-ouvrières et d’avantages prodigieux pour la bourgeoisie !

Baisse des APL et des subventions pour les habitats populaires ; la fin des contrats aidés ; la loi travail XXL bien sûr ; l’augmentation de la CSG ; le gel des salaires des fonctionnaires et la suppression de 120 000 d’entre eux; de nouveaux contrats précaires et tout ce qui va arriver !

Dans le même temps pour le patronat : fin des cotisations sociales avec le transfert du CICE ; fin de l’Impôt Sur la  Fortune ; la liberté de déréguler le code du travail entreprise par entreprise etc.

S'ajoute à tout cela un mépris dans les paroles de Macron et son gouvernement à l’encontre des travailleurs et particulièrement contre ceux qui luttent ! Nous serions des fainéants, des extrémistes, des cyniques, des gens qui veulent rester dans le passé attachés à des mesures d’un autre temps, des jaloux des riches, qui foutent le bordel au lieu de chercher du boulot. Nous sommes insultés et Macron tente de nous monter les uns contre les autres, de diviser encore plus les travailleurs.  C’est un mépris honteux de la classe ouvrière et il nous incombe à nous, militants, de lui démontrer que renverser sa société pour instaurer le pouvoir des travailleurs n’a rien de vieillot mais va au contraire dans le sens de l’histoire pour enfin mettre un terme à cette escalade réactionnaire et donc à l’exploitation de l’Homme par l’Homme.

UNE MOBILISATION EN ORDRE DISPERSÉE, LIMITÉE

 

Malgré toutes les mesures contre le peuple, la lutte reste limitée pour le moment, ne s’élargit pas, ne se massifie pas et l’unité ne se met pas en place. Depuis la rentrée on peut lister :

  • Le 12 et le 21 septembre : journées interprofessionnelles à l’appel de la Cgt, Sud, FSU.
  • La 3ème semaine de septembre : appel à la grève reconductible intersyndicale chez les routiers.
  • Le 28 septembre : les retraités
  • Le 10 octobre : journée des fonctionnaires en intersyndicale
  • Le 13 octobre : la métallurgie
  • Le 19 octobre : journée interprofessionnelle à l’appel de la Cgt, Sud.

On observe un émiettement complet. Certaines fédérations de métier appellent seules dans leur coin à la lutte, il n’y a aucune possibilité de trouver des journées interprofessionnelles qui réunissent l’ensemble des grands syndicats, un nombre de manifestants et de grévistes très loin de certaines mobilisations antérieures, des journées éparses sans continuité entre elles.

Comme c’est parti, ce n’est pas une mobilisation à la hauteur des attaques que nous subissons qui se met en place.  Il faut dire que le patronat et le gouvernement ont savamment organisé la division par l’achat de certains représentants syndicaux nationaux. La lutte politique est absente depuis des décennies. Il existe donc un retranchement syndical autour de revendications locales d’entreprises ou autour d’un corporatisme fort.  Au contraire, la lutte politique permettrait de relier toutes ces luttes et mobilisations vers un objectif politique supérieur : le renversement du capitalisme.

 À l’époque où le capitalisme rentre dans une crise sans précédent et s’y enfonce inexorablement, le prolétariat a un besoin vital de trouver son indépendance politique.

LA LUTTE POLITIQUE POUR LA RUPTURE RÉVOLUTIONNAIRE

Pour se débarrasser du capitalisme nous pensons que les travailleurs doivent se débarrasser de leurs illusions ou des concepts imposés par la propagande du capitalisme car il n’y a jamais eu des morales de maîtres et des morales d’esclaves mais que des morales établies par les maîtres pour les esclaves.

Pour se débarrasser de cette servitude, les travailleurs doivent s’intéresser à la question politique générale. Est-ce que je suis exploité ? Pourquoi ? Comment mettre fin à cette exploitation ? Certains pensent déléguer leur pouvoir politique à un super président tous les cinq ans. Pourtant, si le prolétariat ne fait pas de politique il est contraint de subir celle des autres, celle qui conduit à l’austérité, à la régression, d’une façon ou d’une autre à une politique pro-capital. Il y a ceux, dégoutés par la "politique politicienne", qui se trouvent hors jeu des questions politiques, qui sont lassés et préfèrent à ce titre l’apolitisme.

Pourtant, si nous voulons avancer sur les questions essentielles comme celles de la révolution, c’est à nous de faire de la politique, de la politique révolutionnaire. N’attendons pas que cela tombe du ciel ou que cela vienne d’un messie quelconque. Faisons notre politique qui est en rupture révolutionnaire avec toutes les autres.

Au final, les salariés dans la lutte syndicale ou dans la lutte contre le capitalisme doivent opérer une rupture révolutionnaire, c'est-à-dire rompre avec toutes ces idées qui amènent à penser qu’un autre capitalisme est possible, que l’on pourrait le reformer, le rendre « social », ce qui nous oblige dans les luttes actuelles à rester dans les limites, les frontières du capitalisme. Si au contraire, nous opérons dans nos consciences et notre pratique cette rupture révolutionnaire, nous pourrons dépasser ces limites du capitalisme et proposer à l’ensemble des masses populaires une nouvelle solution, radicale : une nouvelle société.

La rupture révolutionnaire conduit à rompre avec le réformisme, le parlementarisme, etc. comme théories qui ne font pas avancer la lutte du prolétariat en la laissant dans l’impasse du capitalisme. La rupture révolutionnaire oblige les travailleurs en lutte à ne plus se limiter aux revendications dites économiques (d’augmentation de salaire, etc.) mais à revendiquer le pouvoir même, pas seulement celui dans l’entreprise mais celui de toute la société. La rupture révolutionnaire contraint les ouvriers conscients à s’organiser, plus uniquement dans les syndicats mais dans le Parti politique de la classe ouvrière.

La lutte ou les luttes actuelles, et celles qu’il va falloir mener dans les prochaines années au vue du calendrier de Macron, ne pourront, à la lumière de ces derniers éclaircissements, apporter au mieux que des victoires sporadiques. Pour apporter le pouvoir à la classe ouvrière en France ; pour opérer cette rupture révolutionnaire, seule issue qui permettra de mettre un terme à la misère, au chômage, à la barbarie, la guerre, aux problèmes du logement, etc., les marxistes-léninistes doivent se rassembler et gagner au combat politique les militants de combat, les militants avancés qui font leur preuve dans toutes les luttes locales et parcellaires.

NON LA CGT N’EST PAS ISOLÉE, MOBILISONS A LA BASE !

Seul un rapport de force puissant porté par une conscience politique anticapitaliste peut faire reculer ce gouvernement. Dans cette mobilisation, la CGT a un rôle essentiel dans l’organisation de la lutte. La CGT n’est pas isolée contrairement à ceux que veulent faire croire les grands médias. C’est elle qui porte les revendications justes qui sont celles d’une majorité de travailleurs. Dans ces manifestations les travailleurs se sont unis sur le mot d’ordre : « ne rien lâcher face aux mesures antisociales ».

Chaque travailleur conscient de la nécessité d’organiser un rapport de force favorable aux travailleurs face au gouvernement, a pour tâche de mobiliser ses collègues à la base, entreprise par entreprise. Ce n’est pas en regroupant les syndicalistes de lutte hors des structures syndicales, hors des entreprises que ce rapport de force pourra se construire, même si ces regroupements paraissent plus radicaux. C’est une erreur de couper le corps militant des syndicats du reste des masses des entreprises.  La CGT, est la seule organisation où l’on trouve des militants et courants plus combattifs, des éléments avancés pour défendre les travailleurs même si la confédération CGT reste sur des positions réformistes qui limitent ses objectifs et sa volonté de lutter. Seule la lutte de classe peut conduire à un succès et dépend du niveau de conscience et d’organisation. Aujourd’hui la classe ouvrière doit relever le défi et mener la lutte politique contre le gouvernement Macron en sachant que demain la classe ouvrière sans son parti marxiste-léniniste, ne pourra ni défendre ni préserver durablement les victoires qu’elle peut obtenir.

La grève généralisée  ne se décrète pas par slogan. Elle se construit à la base, dans les entreprises, dans les quartiers. Comment bloquer l’économie si la majorité des salariés des lieux de production ne s’engagent pas dans la lutte et la grève ? C’est dans les entreprises, dans les universités, dans les lycées que doivent se tenir les assemblées générales. C’est là qu’il est nécessaire de convaincre la base des salariés, la masse des étudiants et des lycéens que cette loi travail est contraire à leurs intérêts. Si on n’est pas prêt à s’engager à une lutte plus dure, les travailleurs perdront beaucoup. Il est important de lier les revendications locales aux revendications nationales. Obtenir localement satisfaction tout en luttant à une autre échelle peut donner confiance et détermination. Les luttes se multiplient. Participer à chacune d’entre elles, organiser la solidarité et tisser des liens entre elles est plus que jamais nécessaire. Faire en sorte que les luttes isolées entrent dans la lutte politique d’ensemble contre ce gouvernement, voilà la tâche des communistes.

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30 novembre 2017 4 30 /11 /novembre /2017 08:55

Comme tous les présidents français avant lui, Macron s’est livré à l’exercice de la « tournée » africaine (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana) pour annoncer avec beaucoup d’arrogance (et de fausseté) que la France tournait la page du néocolonialisme, de la « Françafrique ».

Mais la jeunesse du Burkina Faso n’était pas prête à avaler ces contes pour enfants. Tandis que notre président se livrait à un show ridicule et clownesque devant un parterre d’étudiants triés sur le volet, des milliers de jeunes ont encerclé l’université de Ouagadougou, dressé des barricades et caillassé les véhicules de la délégation française.

Aux slogans de « A bas l’impérialisme français », « Stop au franc CFA », « Retrait des forces françaises » ils ont exprimé les revendications légitimes d’une population qui ne supporte plus le joug de l’impérialisme français, incarné par ses puissants monopoles qui pillent sans vergogne les ressources de l’Afrique depuis des décennies.

Cette mobilisation populaire d’une ampleur inédite, à l’occasion de la visite d’un chef d’Etat français, témoigne aussi que la mémoire de l’action anti-impérialiste de Thomas Sankara, assassiné par les sbires de la France en 1987, est toujours vivace chez le peuple burkinabais. Ce dernier n’a jamais oublié ses actions en faveur de l’éducation, de la santé et de l’égalité homme-femme, de la démocratie dans un des pays les plus pauvres du monde. Il n’a jamais pardonné que la France ait soutenu pendant plus de 27 ans la dictature de Blaise Compaoré, balayé par un soulèvement populaire en 2014.

Ses évènements doivent être connus et largement diffusés. Développons la solidarité en France avec le combat du peuple burkinabais. Amplifions la mobilisation contre la guerre et notre propre impérialisme.

Dehors d’Afrique les monopoles français !

Soldats français hors d’Afrique !

Vive l’esprit de lutte du peuple burkinabais !

Il est un exemple pour toute l’Afrique !

Au Burkina Faso comme partout en Afrique, à bas l’impérialisme français !
Au Burkina Faso comme partout en Afrique, à bas l’impérialisme français !Au Burkina Faso comme partout en Afrique, à bas l’impérialisme français !
Au Burkina Faso comme partout en Afrique, à bas l’impérialisme français !
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