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La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

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16 juin 2018 6 16 /06 /juin /2018 10:53

Plusieurs organisations (Association France Palestine Solidarité, CFDT, CGT, FIDH, Al Haq, LDH, Solidaires, Plateforme des ONG pour la Palestine) publient aujourd’hui un rapport, « Tramway de Jérusalem : des entreprises françaises contribuent à la colonisation israélienne du territoire palestinien occupé ». Il met en lumière la participation de trois entreprises françaises, EGIS et SYSTRA, deux filiales d’établissements publics (SNCF et RATP ; Caisse des Dépôts et Consignations) et ALSTOM, dans la construction du tramway de Jérusalem.

 

http://www.france-palestine.org/Colonisation-israelienne-de-Jerusalem-Est-Trois-societes-francaises-impliquees

 

Paris le 13 juin 2018 – Alors que le gouvernement français s’oppose à la décision américaine de reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, nos organisations publient aujourd’hui un rapport mettant en lumière la participation de trois entreprises françaises, EGIS et SYSTRA, deux filiales d’établissements publics (SNCF et RATP ; Caisse des Dépôts et Consignations) et ALSTOM, dans la construction du tramway de Jérusalem. Outil de la politique de colonisation et d’annexion israélienne, cette construction emblématique vise à relier Jérusalem Ouest aux colonies israéliennes implantées sur le territoire palestinien de Jérusalem Est, en violation flagrante du Droit international, avec la prolongation d’une ligne existante et la création de deux nouvelles lignes ayant toutes pour terminus des colonies.

 

L’occupation de Jérusalem Est et son « annexion » par l’état israélien, violent le droit international, comme l’ont rappelé de multiples résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU (notamment n°478 de 1980 et n°2334 de 2016)

 

Trois sociétés françaises, dont 2 à capitaux publics très majoritaires, participent à la mise en œuvre de ce projet :

la société EGIS RAIL, branche du groupe EGIS, filiale à 75% de la Caisse des Dépôts et Consignations.

la société SYSTRA, filiale conjointe de la SNCF et de la RATP qui détiennent chacune 42% de son capital.

Ces deux sociétés d’ingénierie participent activement aux études de ces nouvelles lignes, et à la coordination des différents acteurs chargés de leur mise en œuvre.

La 3ème société est ALSTOM, déjà acteur majeur de la première phase de construction du tramway, et qui a répondu aux appels d’offres de la seconde.

« Cette implication de deux filiales d’entreprises publiques et d’Alstom parait d’autant plus scandaleuse que ces entreprises sont soumises à la loi sur le devoir de vigilance et ont pris des engagements pour le respect des droits de l’homme, en signant le « Pacte mondial des Nations Unies ». Ces textes ne sont pas facultatifs mais les engagent à ne pas se rendre complices de violations flagrantes du droit international ! » remarque Maryse Artiguelong, Vice Présidente de la Ligue des Droits de l’Homme et de la FIDH.

 

La responsabilité du gouvernement français est doublement engagée :

En vertu de l’obligation de droit international« de protéger contre les violations des droits de l’homme par des tiers », ici les entreprises concernées.

Comme tutelle des 3 établissements publics actionnaires majoritaires de deux des sociétés concernées.

« Comment comprendre l’inaction du gouvernement devant la participation d’acteurs publics à la colonisation israélienne - totalement illégale - qu’il dénonce par ailleurs de façon récurrente ? Il est temps de passer de la parole aux actes », déclare Bertrand Heilbronn, Président de l’Association France Palestine Solidarité.

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2 juin 2018 6 02 /06 /juin /2018 11:58

La «saison croisée France-Israël» va regrouper, de juin à novembre, des dizaines d’événements en Israël et en France. Pour Israël, il s’agit de reconstruire une image positive, de tenter, à travers la science, l'art et la culture, de le blanchir de ses crimes. Cette «saison croisée» doit être inaugurée à Paris le 5 juin par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, conjointement avec le président de la République Emmanuel Macron.

 

En quelques semaines, les tirs de l’armée israélienne contre les manifestants de Gaza, non armés, qui protestent contre un blocus inhumain qui dure depuis 11 ans, ont fait 120 morts et plus de 13 000 blessés, dont 3 500 par balles, conçues pour infliger des mutilations et handicaps à vie.

 

Pendant ce temps, en toute impunité, Israël et les États-Unis fêtaient le transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, en contradiction totale avec le droit international et les résolutions de l’ONU.

 

La France a condamné l’un et l’autre. Mais que peuvent les paroles contre un pouvoir israélien qui se croit tout permis, fort du soutien inconditionnel des États-Unis de Trump, et l'absence de sanction ? Il est grand temps de passer de la parole aux actes.

 

Nous demandons l’annulation de cette saison croisée et de son inauguration le 5 juin :

• une fois encore, les crimes de guerre commis récemment par Israël sont d'une extrême gravité, et la tentative de les blanchir par cette « saison croisée » est d'une indécence absolue. Cet événement serait en contradiction totale avec le signal clair et le ferme avertissement qu'il faut adresser à Israël.

• Netanyahou, criminel de guerre, n’a rien à faire en France,

• la date du 5 juin, l’anniversaire du déclenchement par Israël de la « guerre des 6 jours », qui a conduit à l’occupation de nouveaux territoires par la force et une nouvelle catastrophe, la Naksa, pour le peuple palestinien, ajoute un facteur supplémentaire à cette provocation.

 

Partout, nous porterons l’exigence de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, dont le droit au retour, et de la reconnaissance par Israël des crimes qu’il a commis. Nous demandons que, déjà, la France reconnaisse l’État de Palestine avec Jérusalem-Est comme capitale, comme l'ont demandé au gouvernement nos élu-e-s des deux chambres.

C’est l’impunité d’Israël qui autorise à tuer les Palestiniens comme elle tue toute humanité de la part du pouvoir israélien : il est urgent d’y mettre fin, et d’appliquer des sanctions contre l’État d’Israël et particulièrement la Suspension de l'Accord d'Association UE/Israël.

 

Non à la venue de Netanyahou en France, c’est un criminel de guerre !

Annulation immédiate de la saison croisée France-Israël !

 

Nous appelons à un grand rassemblement à Pau

devant la Préfecture à 18h30, le mardi 5 juin

 

Le Collectif Palois pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

Rassemblement à Pau: Le criminel de guerre Netanyahu doit être interdit de séjour en France Manifestons partout en France le 5 juin !
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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 17:39

GAZA -Maan - Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a publié un nouveau rapport dimanche soir, concernant le dernier bilan des attaques menées par les soldats de l'occupation 

contre des civils participant à la grande marche pacifique du retour depuis le 30 mars dans l'est de la bande de Gaza.

Le porte-parole du ministère Ashraf al-Qadra a précisé dans un communiqué publié dimanche soir, que le dernier bilan s'élève à 112 morts dont 13 enfants de moins de 18 ans et 13190 blessés 

dont 2096 enfants et 1029 femmes qui se composent de la façon suivante:
 

7 618 blessés par balles, dont 332 sont atteints de blessures graves, 3422 de blessures moyennes et 9436 de blessures mineures.

5572 par inhalation de gaz toxique.
 

Les blessures ont été réparties comme suit:


502 dans la tête et le cou,
 

283 dans la poitrine et le dos,

325 dans l'abdomen et le bassin,

938 dans les membres supérieurs, 

 

325 dans les membres inférieurs, 
 

1117 à plusieurs endroits du corps.  

Il a parlé aussi de 32 cas d'amputations de membres: un dans les membres supérieurs, 27 dans les membres inférieurs, et 4 dans les doigts de la main.
 

Le ministère a précisé que les attaques menées par les forces d'occupation israéliennes visant délibérément le personnel médical de la défense civile ont fait  1 mort et 223 blessés par balles 

et par l'inhalation de gaz toxique, tandis que 37 ambulances ont été partiellement endommagées.

Ministère de la Santé: 112 personnes tuées et plus de 13 000 blessés lors des marches de retour
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14 mai 2018 1 14 /05 /mai /2018 21:52
70 ans après le combat des Palestiniens pour leurs droits nationaux est toujours d’actualité !

Il y a 70 ans le peuple palestinien était expulsé par la violence de ses terres (la Nakba) pour donner naissance à l’État d’Israël. Depuis 1948 ce peuple subi une colonisation, une oppression et même une négation de son existence de la part des forces sionistes occupantes. En dépit des massacres, des humiliations, des défaites, rien n’a pu éteindre le feu de la révolte chez le peuple de Palestine.

Depuis 1 mois et demi les habitants de Gaza, soumis à un blocus inhumain depuis plusieurs années, manifestent à la frontière avec Israël pour réclamer leur droit au retour. Ils ont payé le prix fort, les soldats de Tsahal n’hésitant pas à tirer à balles réelles sur des manifestants désarmés. Le 14 mai 2018, près de 37 Palestiniens ont trouvé la mort alors que dans le même temps le bourreau Netanyahu célébrait en grande pompe le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem et les 70 ans de l’État sioniste d’Israël.

Israël est un pays colonialiste, impérialiste, qui pratique l’apartheid et un véritable fauteur de guerre au Moyen-Orient. Il est le principal bras armé de l’impérialisme US dans cette région, dans la lutte de celui-ci pour contrecarrer l’influence grandissante de l’Iran allié de la Russie.

Tant qu’il ne sera pas vaincu et remplacé par un État démocratique et laïc sur le territoire historique de la Palestine il n’y aura pas de paix durable au Moyen-Orient.

La lutte nationale du peuple palestinien est une lutte légitime toute comme sa résistance à l’oppression !

Sa lutte est aussi la nôtre contre l’impérialisme et la guerre !

Palestine vivra, Palestine vaincra !

 

ROCML
14 mai 2018

 

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10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 19:29

GAZA : ARRETER LE MASSACRE DES PALESTINIENS !

 

A  Gaza  où  vivent  près  de  2  millions  de  Palestiniens  dans  des  conditions  insupportables,

totalement  enfermés,  1,3  million  sont  des  réfugiés,  chassés  de  chez  eux  en  1947-48  quand Israël a été créé sur la terre de Palestine.

 

Le  30  mars  dernier,  puis  le  7  avril  une foule immense  et  pacifique  de manifestants  gazaouis s'est  rassemblée  à  l'intérieur  de  la  bande  de  Gaza,  près  de  la  «zone  tampon»  imposée  par Israël et est interdite par l'occupant.

 

Ils participaient à des grandes manifestations non violentes,  la Marche du Retour, pour exiger que leur droit à la libre circulation et à retourner chez eux soit enfin mis en œuvre, en application du  droit  international,  résolution  194  de  l’ONU  de  1948.  Cette  marche  était  organisée  par  la  société civile de Gaza à laquelle s'était joints les différents partis.

De  l'autre  côté,  une  centaine  de  tireurs  d'élite  israéliens,  prêts  au  massacre  que  leur  gouvernement  leur  avait  ordonné  et  avait  même  annoncé.  A  distance  et  protégés  par  des monticules de terre, ils étaient hors d'atteinte de la moindre pierre qu'un gamin aurait lancée.

 

Mais ils ont tiré, pour tuer et blesser gravement, dans les jambes parfois, dans le torse et aussi dans le dos des manifestants désarmés qui tentaient de se protéger.

Le  bilan est très lourd : ce samedi 7 avril on  compte  32 Palestiniens tués dont un journaliste  parfaitement  identifiable et 2207 blessés  dont 6 journalistes. Des  dizaines gravement mutilés,  genoux brisés ou atteints de projectiles particulièrement dévastateurs.

 

Le gouvernement israélien a félicité ses soldats et, comme les États-Unis, refuse toute enquête  indépendante sur ce massacre. Il annonce au contraire une intensification de la répression dans les semaines à venir où doivent se tenir d'autres rassemblements populaires non violents.

 

Les  manifestations  dureront  six  semaines  avec  un  point  fort  chaque  vendredi.  Elles  ont commencé le 30 mars avec la commémoration de la journée de la terre et se termineront vers le 15  mai  avec  la  commémoration  de  la  NAKBA  (catastrophe)  de  1948.  On  peut  imaginer  les dégâts si nous n’arrêtons pas les assassinats. « A Gaza, l’armée israélienne tue, l’inaction internationale aussi »  (la ligue des droits de l’Hommes)

 

CELA SUFFIT !

 

Des sanctions immédiates sont nécessaires:

 

 Cesser toute coopération militaro-policière avec Israël

 

 Interdire l’importation de produits et services des colonies israéliennes

 

 Déférer devant la Cour pénale internationale (CPI) les criminels responsables

 

La France et l'ensemble de la communauté internationale doivent en outre faire cesser le massacre des Palestiniens par Israël. Il faut enfin imposer le droit à Israël et exiger la levée immédiate du blocus de la bande de Gaza.

 

RASSEMBLEMENT mercredi 11 AVRIL - 18H30 devant la Préfecture de Pau

Association France-Palestine solidarité – afps.groupe-de-Pau@outlook.fr

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21 septembre 2017 4 21 /09 /septembre /2017 17:01

Communiqué d’ Elsa LefortPorte- parole du Comité de soutien à Salah Hamouri

Ce lundi est un jour sombre. Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, a été condamné à 6 mois de prison renouvelables, sous le statut de la « détention administrative. ». C’est-à-dire sans connaître précisément et exactement ce qui lui est reproché, sans avoir accès à son dossier classé secret, sans avoir droit à un procès équitable et contradictoire. Et tout ceci pour satisfaire à un ordre, signé de sa main, d’un ministre israélien défense particulièrement extrémiste : Avigdor Lieberman.

Depuis le 23 août Salah Hamouri est la victime d’un arbitraire total. Depuis le 23 août il est en prison, pour rien. Depuis le 23 août il ne peut communiquer avec sa famille. C’est un calvaire pur et simple à mettre, une fois de plus, au débit des autorités israéliennes qui violent en permanence le droit sans recevoir en retour la réaction concrète qui s’impose.

Cette décision survient de surcroît à un moment précis : hier notre compatriote Loup Bureau revenait enfin en France suite à son emprisonnement pendant 51 jours par les autorités turques qui l’accusaient, elles aussi sans la moindre preuve, de faire partie d’une « organisation terroriste. ». Nous nous réjouissons de cette libération ! Si Loup Bureau a pu sortir de prison c’est suite aux interventions répétées des autorités françaises au plus haut niveau ainsi que de la médiatisation de son cas par ses confrères journalistes.

Cela ne fait que souligner avec d’autant plus de force le fait que la décision israélienne a été possible parce que ni les autorités françaises, ni la presse n’ont bougé nettement pour la libération de Salah Hamouri. Pourtant la liberté est indivisible ou bien elle n’est pas. Ce double standard concernant une situation identique sur le fond ne peut que heurter tous les démocrates et faire monter l’exigence d’une intervention du Président Macron à l’endroit d’Israël qui ne peut être traité autrement que tout autre Etat. Ce qui a été possible en Turquie doit l’être pour Israël, personne ne comprendrait que le silence français – aussi bien de l’Elysée que du Quai d’Orsay – continue au point d’en devenir assourdissant.

Nous demandons donc solennellement aux autorités françaises compétentes de refuser le « deux poids, deux mesures » et d’intervenir en urgence auprès de leurs homologues israéliens. Nous demandons que le Président reçoive la femme de Salah Hamouri. Nous demandons, enfin, que les médias estiment que l’internement arbitraire d’un journaliste n’est pas plus grave ou important que l’internement d’un avocat. La liberté ne peut connaître aucune distinction ni de frontières.

Nous affirmons, enfin, forts du soutien d’une multitude de personnes venues de tous les horizons, que plus que jamais nous entendons faire prévaloir la justice et le droit ; que plus que jamais nous sommes aux côtés de Salah Hamouri et de sa famille si durement éprouvés; que plus que jamais nous entendons faire faire aboutir cette exigence dont la justesse est indiscutable : Liberté pour Salah Hamouri !

Paris, le 18 septembre 2017

Liberté pour Salah Hamouri, continuons notre mobilisation
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6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 17:47

Sur le site du ROCML : http://rocml.org/liberte-pour-salah-hamouri-arrete-par-larmee-israelienne-2/

 

 

            Depuis le 23 aout 2017, Salah Hamouri, militant de la cause palestinienne, citoyen franco-palestinien est détenu de manière arbitraire par l’armée israélienne. Il s’est fait arrêter sans aucun motif alors qu’il vit à Jérusalem-Est.

            Ce militant du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), figure de la lutte des prisonniers politiques palestiniens, avait déjà été arrêté en 2005 par Israël. Il avait alors purgé une peine de 7 ans avant d’être libéré grâce à une mobilisation solidaire, notamment en France.

            Aujourd’hui, Salah Hamouri est de nouveau arrêté de manière arbitraire. Il a été placé en détention « pour enquête », c’est-à-dire qu’il est emprisonné par simple prévention. Cette détention administrative peut durer jusqu’à 6 mois sans procès, sans que Salah puisse avoir accès à son dossier, sans qu’il puisse avoir d’avocats. Plus de 500 prisonniers politiques palestiniens subissent ce traitement arbitraire et injuste. On voit bien à quoi peuvent mener les états d’exceptions à l’heure où de nombreux États dont la France s’inspirent des méthodes répressives israéliennes…

            Le 5 septembre, Salah Hamouri a été condamné par le tribunal à purger sa peine datant de 2005 alors qu’il a été libéré en 2011. C’est inacceptable. Une nouvelle fois, Israël montre son véritable visage d’État colonialiste et impérialiste. Pour maintenir sa domination sur la terre de Palestine, cet État ne peut vivre qu’en dominant tout un peuple par le bâton, par les bombes et les injustices les plus brutales.

            Le sort réservé à Salah Hamouri nous rappelle celui de plus de 7000 militants palestiniens emprisonnés dans les geôles israéliennes.

           

            Plus que jamais, la solidarité envers les peuples opprimés comme le peuple de Palestine doit s’intensifier. Tous les militants doivent participer aux manifestations en faveur de la lutte anticoloniale des Palestiniens et pour la libération de Salah Hamouri et des autres prisonniers politiques.

            En France, combattons la tentative de Macron de criminaliser le mouvement de solidarité envers la Palestine en le faisant passer pour antisémite.

Les vrais criminels, c’est Netanyahou, l’État et l’armée israélienne qui colonise la Palestine. Les vrais criminels, ce sont les grandes puissances complices de ce crime contre les peuples. N’oublions pas que depuis plus de 30 ans, en France, notre camarade Georges Abdallah subit la vengeance la plus injuste des criminels de guerre israéliens et de leurs complices français en étant emprisonné.

 

LIBERTÉ POUR SALAH HAMOURI ET POUR LES 7000 PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS !

 

INTENSIFIONS LA SOLIDARITÉ POUR RENFORCER LA LUTTE DU PEUPLE PALESTINIEN FACE À L’ÉTAT SIONISTE D’ISRAEL !

LIBERTE POUR SALAH HAMOURI  ARRETE PAR L’ARMEE ISRAELIENNE
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3 août 2017 4 03 /08 /août /2017 10:07

Nos analyses sur Israël et le conflit israélo palestinien ICI

 

 

L’historien israélien Shlomo Sand interpelle Emmanuel Macron sur son discours, tenu en présence de Benjamin Netanyahou, pour la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv : « L’ancien étudiant en philosophie, l’assistant de Paul Ricœur a-t-il si peu lu de livres d’histoire, au point d’ignorer que nombre de juifs, ou de descendants de filiation juive se sont toujours opposés au sionisme sans, pour autant, être antisémites ? »

 

En commençant à lire votre discours sur la commémoration de la rafle du Vel’d’hiv, j’ai éprouvé de la reconnaissance envers vous. En effet, au regard d’une longue tradition de dirigeants politiques, de droite, comme de gauche, qui, au passé et au présent, se sont défaussés quant à la participation et à la responsabilité de la France dans la déportation des personnes d’origine juive vers les camps de la mort, vous avez pris une position claire et dénuée d’ambiguïté : oui la France est responsable de la déportation, oui il y a bien eu un antisémitisme, en France, avant et après la seconde guerre mondiale. Oui, il faut continuer à combattre toutes les formes de racisme. J’ai vu ces positions comme étant en continuité avec votre courageuse déclaration faite en Algérie, selon laquelle le colonialisme constitue un crime contre l’humanité.

 

Pour être tout à fait franc, j’ai été plutôt agacé par le fait que vous ayez invité Benjamin Netanyahou, qui est incontestablement à ranger dans la catégorie des oppresseurs, et ne saurait donc s’afficher en représentant des victimes d’hier. Certes, je connais depuis longtemps l’impossibilité de séparer la mémoire de la politique. Peut-être déployez-vous une stratégie sophistiquée, encore non révélée, visant à contribuer à la réalisation d’un compromis équitable, au Proche-Orient ?

 

J’ai cessé de vous comprendre lorsqu’au cours de votre discours, vous avez déclaré que :

 

« L’antisionisme… est la forme réinventée de l’antisémitisme ». Cette déclaration avait-elle pour but de complaire à votre invité, ou bien est-ce purement et simplement une marque d’inculture politique ? L’ancien étudiant en philosophie, l’assistant de Paul Ricœur a-t-il si peu lu de livres d’histoire, au point d’ignorer que nombre de juifs, ou de descendants de filiation juive se sont toujours opposés au sionisme sans, pour autant, être antisémites ? Je fais ici référence à presque tous les anciens grands rabbins, mais aussi, aux prises de position d’une partie du judaïsme orthodoxe contemporain. J’ai également en mémoire des personnalités telles Marek Edelman, l’un des dirigeants rescapé de l’insurrection du ghetto de Varsovie, ou encore les communistes d’origine juive, résistants du groupe Manouchian, qui ont péri. Je pense aussi à mon ami et professeur : Pierre Vidal-Naquet, et à d’autres grands historiens ou sociologues comme Eric Hobsbawm et Maxime Rodinson dont les écrits et le souvenir me sont chers, ou encore à Edgar Morin. Enfin, je me demande si, sincèrement, vous attendez des Palestiniens qu’ils ne soient pas antisionistes !

 

Je suppose, toutefois, que vous n’appréciez pas particulièrement les gens de gauche, ni, peut-être, les Palestiniens ; aussi, sachant que vous avez travaillé à la banque Rothschild, je livre ici une citation de Nathan Rothschild, président de l’union des synagogues en Grande-Bretagne, et premier juif à avoir été nommé Lord au Royaume Uni, dont il devint également la gouverneur de la banque. Dans une lettre adressée, en 1903, à Théodore Herzl, le talentueux banquier écrit : « Je vous le dis en toute franchise : je tremble à l’idée de la fondation d’une colonie juive au plein sens du terme. Une telle colonie deviendrait un ghetto, avec tous les préjugés d’un ghetto. Un petit, tout petit, Etat juif, dévot et non libéral, qui rejettera le Chrétien et l’étranger. » Rothschild s’est, peut-être, trompé dans sa prophétie, mais une chose est sûre, cependant : il n’était pas antisémite !

 

Il y a eu, et il y a, bien sûr, des antisionistes qui sont aussi des antisémites, mais je suis également certain que l’on trouve des antisémites parmi les thuriféraires du sionisme. Je puis aussi vous assurer que nombre de sionistes sont des racistes dont la structure mentale ne diffère pas de celle de parfaits judéophobes : ils recherchent sans relâche un ADN juif (ce, jusqu’à l’université où j’enseigne).

 

Pour clarifier ce qu’est un point de vue antisioniste, il importe, cependant, de commencer par convenir de la définition, ou, à tout le moins, d’une série de caractéristiques du concept : « sionisme » ; ce à quoi, je vais m’employer le plus brièvement possible.

 

Tout d’abord, le sionisme n’est pas le judaïsme, contre lequel il constitue même une révolte radicale. Tout au long des siècles, les juifs pieux ont nourri une profonde ferveur envers leur terre sainte, plus particulièrement pour Jérusalem, mais ils s’en sont tenus au précepte talmudique qui leur intimait de ne pas y émigrer collectivement, avant la venue du Messie. En effet, la terre n’appartient pas aux juifs mais à Dieu. Dieu a donné et Dieu a repris, et lorsqu’il le voudra, il enverra le Messie pour restituer. Quand le sionisme est apparu, il a enlevé de son siège le « Tout Puissant », pour lui substituer le sujet humain actif.

 

Chacun de nous peut se prononcer sur le point de savoir si le projet de créer un Etat juif exclusif sur un morceau de territoire ultra-majoritairement peuplé d’Arabes, est une idée morale. En 1917, la Palestine comptait 700.000 musulmans et chrétiens arabes et environ 60.000 juifs dont la moitié étaient opposés au sionisme. Jusqu’alors, les masses du peuple yiddish, voulant fuir les pogroms de l’empire Russe, avaient préféré émigrer vers le continent américain, que deux millions atteignirent effectivement, échappant ainsi aux persécutions nazies (et à celles du régime de Vichy).

 

En 1948, il y avait en Palestine : 650 000 juifs et 1,3 million de musulmans et chrétiens arabes dont 700.000 devinrent des réfugiés : c’est sur ces bases démographiques qu’est né l’Etat d’Israël. Malgré cela, et dans le contexte de l’extermination des juifs d’Europe, nombre d’antisionistes sont parvenus à la conclusion que si l’on ne veut pas créer de nouvelles tragédies, il convient de considérer l’Etat d’Israël comme un fait accompli irréversible. Un enfant né d’un viol a bien le droit de vivre, mais que se passe-t-il si cet enfant marche sur les traces de son père ?

 

Et vint l’année 1967 : depuis lors Israël règne sur 5,5 millions de Palestiniens, privés de droits civiques, politiques et sociaux. Ils sont assujettis par Israël à un contrôle militaire : pour une partie d’entre eux, dans une sorte de « réserve d’Indiens » en Cisjordanie, tandis que d’autres sont enfermés dans un « réserve de barbelés » à Gaza (70% de ceux-ci sont des réfugiés ou des descendants de réfugiés). Israël, qui ne cesse de proclamer son désir de paix, considère les territoires conquis en 1967 comme faisant intégralement partie de « la terre d’Israël », et s’y comporte selon son bon vouloir : jusqu’à présent, 600 000 colons israéliens juifs y ont été installés….et cela n’est pas terminé !

 

Est-cela le sionisme d’aujourd’hui ? Non ! Répondront mes amis de la gauche sioniste qui ne cesse de se rétrécir, et ils diront qu’il faut mettre fin à la dynamique de la colonisation sioniste, qu’un petit Etat palestinien étroit doit être constitué à côté de l’Etat d’Israël, que l’objectif du sionisme était de fonder un Etat où les juifs exerceront la souveraineté sur eux-mêmes, et non pas de conquérir dans sa totalité « l’antique patrie ». Et le plus dangereux dans tout cela, à leurs yeux : l’annexion des territoires occupé constitue une menace pour Israël en tant qu’Etat juif.

 

Voici précisément le moment de vous expliquer pourquoi je vous écris, et pourquoi, je me définis comme non-sioniste, ou antisioniste, sans pour autant devenir antijuif. Votre parti politique inscrit, dans son intitulé : « La République », c’est pourquoi je présume que vous êtes un fervent républicain. Et dussé-je vous étonner : c’est aussi mon cas. Donc, étant démocrate et républicain, je ne puis, comme le font sans exception tous les sionistes, de droite comme de gauche, soutenir un Etat juif. Le Ministère de l’Intérieur israélien recense 75% de ses citoyens comme juifs, 21% comme musulmans et chrétiens arabes et 4% comme « autres » (sic). Or, selon l’esprit de ses lois, Israël n’appartient pas à l’ensemble des Israéliens, mais aux juifs du monde entier qui n’ont pas l’intention de venir y vivre. Ainsi, par exemple, Israël appartient beaucoup plus à Bernard Henry-Lévy et à Alain Finkielkraut qu’à mes étudiants palestino-israéliens qui s’expriment en hébreu, parfois mieux que moi-même ! Israël espère aussi qu’un jour viendra où tous les gens du CRIF, et leurs « supporters » y émigreront ! Je connais même des français antisémites que cette perspective enchante ! En revanche, on a pu entendre deux ministres israéliens, proches de Benjamin Nétanyahou, émettre l’idée selon laquelle il faut encourager le « transfert » des Israéliens arabes, sans que personne n’ait émis la demande qu’ils démissionnent de leurs fonctions.

 

Voilà pourquoi, Monsieur le Président, je ne peux pas être sioniste. Je suis un citoyen désireux que l’Etat dans lequel il vit soit une République israélienne, et non pas un Etat communautaire juif. Descendant de juifs qui ont tant souffert de discriminations, je ne veux pas vivre dans un Etat, qui, par son autodéfinition, fait de moi un citoyen doté de privilèges. A votre avis, Monsieur le Président : cela fait-il de moi un antisémite ?

 

Shlomo Sand, historien israélien

(Traduit de l’hébreu par Michel Bilis)

Lettre ouverte à M. le Président de la République française
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3 août 2017 4 03 /08 /août /2017 10:02

http://cgt.fr/spip.php?page=article_dossier1&id_article=44746

 

Retrouver l'analyse du ROCML ICI

 

Dans la droite ligne de la loi El Khomri, les ordonnances travail prévoient de démolir les conventions collectives en permettant aux accords d’entreprises de leur être moins favorable dans la quasi-totalité des matières du code du travail. Les droits des salariés deviendraient un objet de concurrence entre entreprises qui pourront négocier à la baisse les droits des salariés en expliquant que « c’est pour rester compétitif » ! Et comme au niveau de l’entreprise les négociateurs sont plus proches des pressions patronales ça facilite encore la casse sociale. Au final, les salariés vont perdre de nombreux droits garantis par leur convention collective : primes, jours de congés… et se retrouver avec un code du travail par entreprise !

 

Pour rappel, la hiérarchie des normes c’est :

- Le code du travail socle de droits pour tous les salariés

- Les conventions collectives qui améliorent les dispositions du code du travail

- Les accords de groupes ou d’entreprises qui améliorent les conventions collectives

 

 

 

Nos acquis les plus importants viennent non pas du code du travail ni même des accords d’entreprises mais des conventions collectives, puisque toutes améliorent les dispositions du code du travail. Elles permettent de doter les salariés de protections, garanties et droits et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise, qu’il y ait ou pas une présence syndicale ou d’instances représentatives du personnel. Elles couvrent dans notre pays 98% des salariés du secteur privé.

 

Grâce aux conventions collectives, voici par exemple ce qui a été obtenu :

- 6 mois de maintien du salaire en cas d’arrêt maladie Convention Collective Nationale de la chimie, pour l’industrie pharmaceutique 3 mois. Hors le Code du travail ne prévoit pas de maintien !

- Un temps de pause de 30mn pour les salariés en équipe, CCN chimie, plasturgie, industrie pharma. 20 minutes seulement dans le Code du travail.

- Une prime de froid et de chaud CCN industrie agroalimentaire alors que le code du travail ne prévoit rien !

- Etc.

 

La CGT porte et revendique un nouveau statut du travail salarié, la sécurité sociale professionnelle protégeant ainsi tous les travailleurs des aléas de la vie, mais cela ne peut se faire qu’en ayant pour fondation un code du travail garantissant un socle commun de droits et des conventions collectives nationales améliorant ses dispositions, augmenta

Hiérarchie des normes : la grande remise en cause
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26 mai 2017 5 26 /05 /mai /2017 10:16

Un collectif contre l’OTAN, pour un but commun : la paix !

Pour écrire au collectif français
« Non à l’OTAN, non à la guerre » :

otan_non@orange.fr

Rappelons d’abord que l’OTAN a été créée en 1949 et le pacte de Varsovie en 1955. Cette organisation a dans ses objectifs la conservation des intérêts politiques et économiques des pays capitalistes occidentaux, son objectif essentiel étant militaire. À ce titre il contrevient aux termes de la Charte des Nations Unies qui réserve au seul Conseil de Sécurité le recours à la force dans les relations internationales. Tout aussi illégale, et pour les mêmes raisons, pourrait être une Europe de la Défense.

Les dépenses militaires des pays de l’Otan

En août 2007, le nouvellement élu Président N. Sarkozy annonçait devant le Congrès étasunien le retour de la France dans les organes du commandement intégré de l’OTAN et en 2008, il décidait le renforcement de la présence militaire française en Afghanistan. Il s’engageait par la même occasion à renforcer les liens entre l’UE et l’OTAN.

C’est dans ce contexte que le collectif « OTAN-Afghanistan, non à la guerre, non à l’OTAN ; paix – liberté – démocratie » s’est constitué en 2008 pour mobiliser l’opinion publique et sensibiliser les forces sociales et politiques sur les dangers de cette politique. Composé d’environ cinquante organisations, ce collectif a participé à la mobilisation internationale  lors du sommet de l’OTAN à Strasbourg et Kehl (Allemagne) en avril 2009. Il fait partie de la coalition internationale « No to War, No to NATO » qui a organisé les contre-sommets de l’OTAN de Lisbonne, Cardiff et Varsovie.

Le Président F. Hollande a suivi la même orientation que son prédécesseur en matière de participation aux opérations militaires de l’OTAN, de soutien à sa stratégie de la tension en Europe et d’augmentation des budgets consacrés à l’armement et aux guerres. L’objectif de consacrer 2% du PIB à ce budget, sans cesse répété et exigé par les dirigeants de l’OTAN, est programmé pour la France. Cela représenterait une augmentation de 30% du budget de la Défense au moment où les budgets sociaux sont à la baisse, que la pauvreté s’étend et que les inégalités se creusent.

Si pour l’essentiel les troupes françaises engagées en Afghanistan ont été retirées, le nombre des OPEX, « opérations extérieures », n’a cessé d’augmenter, aussi bien en Afrique qu’au Moyen Orient.

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Les forces de l’OTAN

L’échec de l’intervention internationale en Afghanistan est patent, ce pays en sort ravagé, dévasté et divisé. Il en est de même de tous les pays dans lesquels l’OTAN est intervenue, directement ou indirectement. La volonté de l’OTAN de se déployer en Afrique et de développer des « partenariats », partout dans le monde, contribue à la montée des tensions et des dangers de guerre.

La « guerre contre le terrorisme » est une des justifications de la poursuite de cette politique, elle s’accompagne du soutien aux régimes réactionnaires du Moyen Orient qui l’utilisent pour asseoir leur statut de puissances régionales. Toutes les guerres menées sous cette bannière ont échoué et elles n’ont fait que créer les conditions pour le développement des groupes qui se réclament d’un  « Islam radical ».

Les bombardements font des milliers de victimes civiles et poussent des dizaines de milliers de personnes sur les routes de l’exil, ces réfugiés qui se heurtent aux murs et aux barbelés, aux patrouilles navales de l’OTAN qui croisent en Méditerranée. Celle-ci a l’impudence de prétendre aider ces migrants, alors qu’elle ne fait que dresser une barrière supplémentaire.

À cela, s’ajoute aujourd’hui en Europe même, une politique de tension et de provocations constantes à l’égard de la Russie.

Les pays membres de l’OTAN

Pour preuves, le déploiement du « bouclier anti missile » sous le contrôle exclusif des dirigeants étasuniens, l’envoi de troupes internationales « tournantes », toujours plus nombreuses, au plus près des frontières de la Russie, la relance de la politique de la terreur nucléaire.
L’emploi de bombes atomiques est de plus en plus considéré comme une « option possible » au mépris du caractère criminel de cette arme, tel que rappelé par la résolution de 1961 de l’A.G. de l’ONU. C’est le retour à l’antagonisme entre blocs qui pourrait faire de l’Europe le premier terrain d’affrontement. La Pologne a accueilli en 2016 les manœuvres militaires les plus importantes en Europe depuis 50 ans.

Dans ce contexte dangereux et grave pour tous les peuples, il est important que les forces démocratiques, les forces qui luttent pour la paix entre les peuples, contre les guerres de redistribution des espaces réservés entre les grandes puissances, pour la solidarité internationale, agissent ensemble, fassent entendre ce cri de ralliement « non à l’OTAN, non à la guerre », pour y gagner le plus grand nombre.

Plateforme d’action

Tirant le bilan de ces années de travail, des mobilisations qu’il a permis de développer, des liens qui se sont tissés en France et au niveau international, et surtout, devant les défis qui nous sont lancés par la politique de guerre, par la militarisation des relations internationales, par l’explosion des ventes d’armes, nous proposons à toutes les organisations qui ont participé au collectif « OTAN-Afghanistan », et à toutes celles qui sont intéressées par ce combat, de continuer et d’amplifier la mobilisation.

  • Le collectif propose de s’appeler dorénavant le Collectif « Non à l’OTAN, Non à la guerre » ;
  • Nous proposons qu’il se fixe comme objectif de mener un travail sur les thèmes suivants, qui peuvent constituer le corps de sa plate-forme :
    • 51

      L’OTAN, de 1949 à 2006…

      Faire grandir l’opposition à l’appartenance de la France à l’OTAN, sous le mot d’ordre : « que la France sorte de l’OTAN et qu’avec nos partenaires internationaux, tous se mobilisent pour la dissolution de cette organisation de mort » ;

    • Mener un travail d’information, d’explication et de mobilisation sur le thème : « non au budget de guerre » et, immédiatement, contre son augmentation de 30 % que le Gouvernement français annonce ;
    • Dénoncer les guerres par procuration et exiger l’arrêt effectif et contrôlé des ventes d’armes aux États, aux groupes armés et aux régimes qui les utilisent contre leur peuple et/ou pour faire la guerre aux autres peuples ;
    • Mener un travail d’explication sur les dangers de la militarisation de l’économie, qui engloutit des sommes considérables d’argent public au détriment de la satisfaction des besoins sociaux, de l’éducation et de la santé ;
    • Dénoncer la relance de la politique en matière d’armement nucléaire qui ne fait que développer l’insécurité ;
    • Militer pour le retrait des troupes françaises des terrains de guerre, pour le retrait des troupes françaises d’Afrique et la fermeture des bases militaires qui servent aussi à l’OTAN.

Et dans les mois qui viennent, créer les conditions d’une mobilisation populaire extrêmement forte pour la tenue du contre-sommet de l’OTAN qui est prévu en mai 2017, à Bruxelles.

Paris, le 17 octobre 2016


Les membres du Collectif :

Américains contre la guerre (AAW) – Anciens Appelés en Algérie et leurs amis contre la Guerre (4ACG) – Abolition Armes Nucléaires – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Maison de Vigilance – Association pour la Taxation des Transactions pour l’Aide aux Citoyens (ATTAC) – Collectif Faty Koumba: Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Conseil Démocratique Kurde de France (CDK-F) – Droit Solidarité – Enseignants pour la Paix (EPP) – EELV – Femmes Égalité – Femmes Solidaires – Iraniens contre la guerre – Le Mouvement de la Paix – Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) – Mouvement de l’Objection de Conscience, MOC Nancy – Mouvement de la jeunesse communiste de France (MJCF) – Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) – Collectif Ni Guerre ni État de Guerre – Parti de la Démondialisation (ParDem) – Parti communiste français (PCF) – Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) – Sortir du colonialisme – UD CGT 75 – Union pacifiste de France (UPF) – Union Syndicale Solidaires.
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