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La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 19:34

 

L'armée turque a attaqué par les airs (76 chasseurs bombardiers engagés) la ville kurde d'Efrîn. Les bombardements ont déjà fait 20 morts des dizaines de blessés civils. Des troupes terrestres on commencé à entrer dans l'enclave d'Efrîn, appuyées par les milices djihadistes de l'ASL, menaçant de faire d'Efrîn un nouveau Kobanê.

 

Les Kurdes de Syrie (avec leurs forces armées, les YPG) et leurs alliés arabes (avec lesquels ils ont formé les FDS, Forces Démocratiques de Syrie) ont été le fer de lance de la résistance et de la reconquête contre Daesh, mondialement salués. Ils ne demandent maintenant qu'à vivre en paix. Le système confédéral qu'ils ont choisi de mettre en place au Kurdistan syrien (dont - contrairement aux informations erronées ou malveillantes parfois distillées- ils ne demandent pas l'indépendance) ne peut que contribuer au développement de la démocratie et à l'instauration d'une paix durable au Moyen-Orient.

 

Depuis plusieurs mois, l'armée turque préparait ouvertement une offensive contre le canton d'Efrîn. Le dictateur Erdogan ne s'en cachait pas et tout le monde le savait lors de sa récente venue en France ! Elle occupe déjà, en toute illégalité, un pan de territoire au nord-ouest de la Syrie, le long de sa frontière, où elle a renforcé le déploiement de ses forces et de son artillerie.

 

La région d'Efrîn était jusqu'à présent l'une des zones les plus sûres de Syrie, ce qui explique qu'elle abrite autant de réfugiés que le nombre de ses habitants, avec parmi ces réfugiés, des centaines de Yezidis qui avaient fui le massacre perpétré contre eux par Daesh et de nombreuses familles de la région d'Idleb qui ont fui la terreur imposée par les milices djihadistes armées et financées par la Turquie.

 

La Turquie n'a rien à faire en Syrie. Son intervention constitue une ingérence inadmissible contre laquelle nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures d'urgence.

 

Partout en France il faut faire savoir au Sultan Erdogan que nous n'acceptons pas sa politique criminelle.

 

Nous exigeons du Président Macron et de son gouvernement une condamnation claire de l'agression turque, beaucoup plus nette que l'appel « à la retenue » du ministre Le Drian. Partout, nous appelons à interpeler les député-e-s pour qu'ils/elles prennent position et demandent une condamnation par la France.

 

Arrêt de l'intervention turque au Rojava,

Droit à la souveraineté des peuples de Syrie.

Bas les pattes de Syrie les impérialistes.

 

RASSEMBLEMENT MERCREDI 31 JANVIER 18H30

PLACE CLEMENCEAU-PAU

 

 

Premiers signataires : Comité antiguerre de Pau, Jeunes communistes 64 (MJCF), Groupe d'Action de la plaine de Nay Insoumise (FI) Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français, section Pau Agglo (PCF), Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Rassemblement Organisé des Communistes ML (ROCML)

 

KURDISTAN DE SYRIE: MOBILISONS-NOUS POUR STOPPER L’AGRESSION TURQUE
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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 20:05

Article de la VDC n°22 à retrouver ICI

UNE ATTAQUE GENERALE CONTRE LE MONDE DU TRAVAIL

Depuis son élection en mai, Macron a accéléré la cadence des contre-réformes car pour les monopoles (le grand capital) cela ne va pas assez vite. Alors que le « président des riches »  vient de conclure la loi travail XXL, il veut d’ores et déjà s’attaquer à la formation professionnelle, à l’assurance chômage et dès l’été prochain aux retraites.

Il y a clairement une accélération de mesures réactionnaires, une avalanche désastreuse de mesures anti-ouvrières et d’avantages prodigieux pour la bourgeoisie !

Baisse des APL et des subventions pour les habitats populaires ; la fin des contrats aidés ; la loi travail XXL bien sûr ; l’augmentation de la CSG ; le gel des salaires des fonctionnaires et la suppression de 120 000 d’entre eux; de nouveaux contrats précaires et tout ce qui va arriver !

Dans le même temps pour le patronat : fin des cotisations sociales avec le transfert du CICE ; fin de l’Impôt Sur la  Fortune ; la liberté de déréguler le code du travail entreprise par entreprise etc.

S'ajoute à tout cela un mépris dans les paroles de Macron et son gouvernement à l’encontre des travailleurs et particulièrement contre ceux qui luttent ! Nous serions des fainéants, des extrémistes, des cyniques, des gens qui veulent rester dans le passé attachés à des mesures d’un autre temps, des jaloux des riches, qui foutent le bordel au lieu de chercher du boulot. Nous sommes insultés et Macron tente de nous monter les uns contre les autres, de diviser encore plus les travailleurs.  C’est un mépris honteux de la classe ouvrière et il nous incombe à nous, militants, de lui démontrer que renverser sa société pour instaurer le pouvoir des travailleurs n’a rien de vieillot mais va au contraire dans le sens de l’histoire pour enfin mettre un terme à cette escalade réactionnaire et donc à l’exploitation de l’Homme par l’Homme.

UNE MOBILISATION EN ORDRE DISPERSÉE, LIMITÉE

 

Malgré toutes les mesures contre le peuple, la lutte reste limitée pour le moment, ne s’élargit pas, ne se massifie pas et l’unité ne se met pas en place. Depuis la rentrée on peut lister :

  • Le 12 et le 21 septembre : journées interprofessionnelles à l’appel de la Cgt, Sud, FSU.
  • La 3ème semaine de septembre : appel à la grève reconductible intersyndicale chez les routiers.
  • Le 28 septembre : les retraités
  • Le 10 octobre : journée des fonctionnaires en intersyndicale
  • Le 13 octobre : la métallurgie
  • Le 19 octobre : journée interprofessionnelle à l’appel de la Cgt, Sud.

On observe un émiettement complet. Certaines fédérations de métier appellent seules dans leur coin à la lutte, il n’y a aucune possibilité de trouver des journées interprofessionnelles qui réunissent l’ensemble des grands syndicats, un nombre de manifestants et de grévistes très loin de certaines mobilisations antérieures, des journées éparses sans continuité entre elles.

Comme c’est parti, ce n’est pas une mobilisation à la hauteur des attaques que nous subissons qui se met en place.  Il faut dire que le patronat et le gouvernement ont savamment organisé la division par l’achat de certains représentants syndicaux nationaux. La lutte politique est absente depuis des décennies. Il existe donc un retranchement syndical autour de revendications locales d’entreprises ou autour d’un corporatisme fort.  Au contraire, la lutte politique permettrait de relier toutes ces luttes et mobilisations vers un objectif politique supérieur : le renversement du capitalisme.

 À l’époque où le capitalisme rentre dans une crise sans précédent et s’y enfonce inexorablement, le prolétariat a un besoin vital de trouver son indépendance politique.

LA LUTTE POLITIQUE POUR LA RUPTURE RÉVOLUTIONNAIRE

Pour se débarrasser du capitalisme nous pensons que les travailleurs doivent se débarrasser de leurs illusions ou des concepts imposés par la propagande du capitalisme car il n’y a jamais eu des morales de maîtres et des morales d’esclaves mais que des morales établies par les maîtres pour les esclaves.

Pour se débarrasser de cette servitude, les travailleurs doivent s’intéresser à la question politique générale. Est-ce que je suis exploité ? Pourquoi ? Comment mettre fin à cette exploitation ? Certains pensent déléguer leur pouvoir politique à un super président tous les cinq ans. Pourtant, si le prolétariat ne fait pas de politique il est contraint de subir celle des autres, celle qui conduit à l’austérité, à la régression, d’une façon ou d’une autre à une politique pro-capital. Il y a ceux, dégoutés par la "politique politicienne", qui se trouvent hors jeu des questions politiques, qui sont lassés et préfèrent à ce titre l’apolitisme.

Pourtant, si nous voulons avancer sur les questions essentielles comme celles de la révolution, c’est à nous de faire de la politique, de la politique révolutionnaire. N’attendons pas que cela tombe du ciel ou que cela vienne d’un messie quelconque. Faisons notre politique qui est en rupture révolutionnaire avec toutes les autres.

Au final, les salariés dans la lutte syndicale ou dans la lutte contre le capitalisme doivent opérer une rupture révolutionnaire, c'est-à-dire rompre avec toutes ces idées qui amènent à penser qu’un autre capitalisme est possible, que l’on pourrait le reformer, le rendre « social », ce qui nous oblige dans les luttes actuelles à rester dans les limites, les frontières du capitalisme. Si au contraire, nous opérons dans nos consciences et notre pratique cette rupture révolutionnaire, nous pourrons dépasser ces limites du capitalisme et proposer à l’ensemble des masses populaires une nouvelle solution, radicale : une nouvelle société.

La rupture révolutionnaire conduit à rompre avec le réformisme, le parlementarisme, etc. comme théories qui ne font pas avancer la lutte du prolétariat en la laissant dans l’impasse du capitalisme. La rupture révolutionnaire oblige les travailleurs en lutte à ne plus se limiter aux revendications dites économiques (d’augmentation de salaire, etc.) mais à revendiquer le pouvoir même, pas seulement celui dans l’entreprise mais celui de toute la société. La rupture révolutionnaire contraint les ouvriers conscients à s’organiser, plus uniquement dans les syndicats mais dans le Parti politique de la classe ouvrière.

La lutte ou les luttes actuelles, et celles qu’il va falloir mener dans les prochaines années au vue du calendrier de Macron, ne pourront, à la lumière de ces derniers éclaircissements, apporter au mieux que des victoires sporadiques. Pour apporter le pouvoir à la classe ouvrière en France ; pour opérer cette rupture révolutionnaire, seule issue qui permettra de mettre un terme à la misère, au chômage, à la barbarie, la guerre, aux problèmes du logement, etc., les marxistes-léninistes doivent se rassembler et gagner au combat politique les militants de combat, les militants avancés qui font leur preuve dans toutes les luttes locales et parcellaires.

NON LA CGT N’EST PAS ISOLÉE, MOBILISONS A LA BASE !

Seul un rapport de force puissant porté par une conscience politique anticapitaliste peut faire reculer ce gouvernement. Dans cette mobilisation, la CGT a un rôle essentiel dans l’organisation de la lutte. La CGT n’est pas isolée contrairement à ceux que veulent faire croire les grands médias. C’est elle qui porte les revendications justes qui sont celles d’une majorité de travailleurs. Dans ces manifestations les travailleurs se sont unis sur le mot d’ordre : « ne rien lâcher face aux mesures antisociales ».

Chaque travailleur conscient de la nécessité d’organiser un rapport de force favorable aux travailleurs face au gouvernement, a pour tâche de mobiliser ses collègues à la base, entreprise par entreprise. Ce n’est pas en regroupant les syndicalistes de lutte hors des structures syndicales, hors des entreprises que ce rapport de force pourra se construire, même si ces regroupements paraissent plus radicaux. C’est une erreur de couper le corps militant des syndicats du reste des masses des entreprises.  La CGT, est la seule organisation où l’on trouve des militants et courants plus combattifs, des éléments avancés pour défendre les travailleurs même si la confédération CGT reste sur des positions réformistes qui limitent ses objectifs et sa volonté de lutter. Seule la lutte de classe peut conduire à un succès et dépend du niveau de conscience et d’organisation. Aujourd’hui la classe ouvrière doit relever le défi et mener la lutte politique contre le gouvernement Macron en sachant que demain la classe ouvrière sans son parti marxiste-léniniste, ne pourra ni défendre ni préserver durablement les victoires qu’elle peut obtenir.

La grève généralisée  ne se décrète pas par slogan. Elle se construit à la base, dans les entreprises, dans les quartiers. Comment bloquer l’économie si la majorité des salariés des lieux de production ne s’engagent pas dans la lutte et la grève ? C’est dans les entreprises, dans les universités, dans les lycées que doivent se tenir les assemblées générales. C’est là qu’il est nécessaire de convaincre la base des salariés, la masse des étudiants et des lycéens que cette loi travail est contraire à leurs intérêts. Si on n’est pas prêt à s’engager à une lutte plus dure, les travailleurs perdront beaucoup. Il est important de lier les revendications locales aux revendications nationales. Obtenir localement satisfaction tout en luttant à une autre échelle peut donner confiance et détermination. Les luttes se multiplient. Participer à chacune d’entre elles, organiser la solidarité et tisser des liens entre elles est plus que jamais nécessaire. Faire en sorte que les luttes isolées entrent dans la lutte politique d’ensemble contre ce gouvernement, voilà la tâche des communistes.

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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 20:04

15 OCT. 2017 — Vendredi 13 Octobre 2017

On a gagné . Ça y est le parking de l'hôpital de Pau restera public et gratuit.
Alors que nous avions accumulées au fil des mois des milliers de signatures pour s'opposer à la la privatisation de cet espace public ,c'est aujourd'hui après un rassemblement devant l'hôpital pour remettre les 10188 au conseil de surveillance d'établissement que la nouvelle est tombée ce matin.
Notre copine Cathy responsable de la CGT qui siège au nom du personnel dans cet instance a porté la bonne nouvelle.Merci à toutes et à tous.C'est grâce à votre implication individuelle dans cette action collective que cette victoire est devenue possible.
Les militants de la CGT,retraités,hospitaliers,Union départementale et d'entreprises diverses se sont impliqués en plein été ,alors que d'autres menaces sociales graves bouchaient notre horizon,pour informer la population sur différents lieus de vie: restaurants d'entreprises,administratifs, marchés ,festivals,manifestation contre les ordonnances.Cette ténacité a porté ses fruits .Elle encourage pour l'avenir à continuer dans cette voie pour, avec le plus grand nombre, résister et obtenir satisfaction . 
Nous vous avions promis de vous tenir au courant au fur et à mesure des actions et la chose a été faite .Nous resterons vigilants pour que les paroles et les écrits soient respectées à la lettre .Comme toute victoire mérite d'être fêtée c'est ce que nous ferons dans les prochains jours .Rendez vous donc à plus tard pour fêter,la fraternité et la solidarité dans un lieu et à un moment qui vous sera précisé ultérieurement.
Amicalement

Patrick Berit-Debat 

pour le collectif des militants CGT et citoyens

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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 16:49

http://rocml.org/un-million-contre-des-licenciements-sous-le-capitalisme-lappauvrissement-de-la-majorite-fait-la-richesse-de-quelques-uns/

 

Le cas de Muriel Pénicaud, la ministre du travail de Macron, est tellement représentatif de ce gouvernement. Cette commis du grand capital, ancienne DGRH de Danone, a touché plus d’un million d’euros de plus-value sur des stock-options qu’elle a reçu après avoir annoncé un plan de licenciement. 900 personnes ont été licenciées et la ministre non pas du travail mais du patronat a profité d’être à la tête de l’entreprise Danone pour s’enrichir personnellement. Le malheur de la majorité fait comme toujours le bonheur de quelques-uns, dans une société où la majorité travaille pour que s’enrichisse une minorité de capitalistes.

 

Voilà donc au travers de Muriel Pénicaud le visage du capitalisme et de l’Etat qui le sert. Les dirigeants de ce gouvernement ne servent que les intérêts des monopoles et du patronat. Les ordonnances mises en place par cette ministre vont dans ce seul sens : détruire les droits et acquis des travailleurs pour augmenter encore les profits des grandes entreprises et enrichir des commis comme Pénicaud, Macron... Pour mettre en place les ordonnances, elle touchera sûrement une « prime » bien plus importante de la part de la bourgeoisie française, pour services rendus à la « nation »,  Oups ! Au capitalisme faudrait-il dire !

 

Contrairement à la propagande faite sur cette ministre, Muriel Pénicaud n’a rien à voir avec le monde du travail. Rien de bon ne peut venir de ce gouvernement et c’est pour cela qu’il faut engager la lutte. Refusons la négociation et le pseudo « dialogue social ». S’organiser dans nos entreprises, au travers des syndicats et se mobiliser contre les mesures anti-ouvrières qui se préparent reste la seule solution. Cette corruption, que les lois n’interdisent pas malgré une prétendue « moralisation de la politique », existera tant que le pouvoir capitaliste sera maintenu en France : regardez Bayrou, Macron lui-même, etc. C’est ce système qui corrompt notamment les hommes politiques pour qu’ils répondent à leurs intérêts particuliers. Il faut donc aussi s’organiser pour instaurer un système politique répondant aux besoins des travailleurs, le socialisme, seule possibilité de créer un gouvernement des travailleurs, représentant leurs intérêts !

 

Un million contre des licenciements ? Sous le capitalisme, l’appauvrissement de la majorité fait la richesse de quelques-uns !
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21 septembre 2017 4 21 /09 /septembre /2017 16:53


                   
L’aspiration des peuples à vivre ensemble en paix dans la solidarité, la justice et la fraternité est immense. 
Pourtant notre planète n’est remplie que des bruits de guerre et des déclarations bellicistes de nos gouvernements. Des pays entiers sont ravagés par la guerre : Yémen, Irak, Syrie, Lybie…. Des peuples entiers sont persécutés et contraints à l’exil. Preuve en est les récentes violences à l’encontre de la minorité Rohingyas en Birmanie, victime d’un véritable nettoyage ethnique, avec la complicité de grandes puissances et notamment la France et l’UE qui continuent à signer des contrats avec le pouvoir en place.
Alors que des centaines de millions de personnes vivent dans un dénuement extrême, la folle course aux armements se poursuit et gaspille de précieuses ressources qui pourraient être utiles pour améliorer nos services publics et notre système de santé, remis en question par les politiques de rigueur. Nous sommes révoltés face à l’augmentation incessante des dépenses militaires qui sont passées de 1.144 milliards de dollars en 2001 à 1773 milliards en 2015 et favorisent un commerce des armes immoral et dangereux, au profit des marchands de mort et des Etats dictatoriaux.
L’actualité internationale, et notamment la montée des tensions en Corée (conséquence du jeu des grandes puissances dont les Etats-Unis et la France), souligne l’urgence d’une mobilisation populaire pour la paix. 


LE 23 SEPTEMBRE, MARCHONS POUR LA PAIX ET LE PROGRES SOCIAL


Le 23 septembre 2017 des dizaines de marches pour la Paix sont organisés partout en France dans le cadre de la promotion de la journée internationale de la paix.  Cette journée est l’occasion de manifester notre refus des politiques guerrières, plus particulièrement celles émanant de nos gouvernements, et de construire un véritable mouvement populaire en faveur de la paix et du progrès social. Le collectif antiguerre de Pau, rassemblant diverses organisations (associations, partis…) et individus, soutient cette initiative et se félicite du communiqué   CGT - le Mouvement de la Paix (voir au verso). Ces  concertations et moments de mobilisation sont essentiels pour réclamer de la France qu’elle :  

    stoppe ses interventions militaires
    retire ses bases et ses troupes installées à l’étranger.
    se retire de l’OTAN
    qu’elle renonce à porter son budget militaire à 2% du PIB
    signe le traité d’interdiction des armes nucléaires de l’ONU.

Nous appelons toutes les organisations et toutes les personnes qui « se retrouvent » autour de ces enjeux à rejoindre notre collectif. 

 

MARCHES POUR LA PAIX

DÉCLARATION COMMUNE CGT / MOUVEMENT DE LA PAIX

Depuis plusieurs années, la CGT et le Mouvement de la paix participent conjointement à des initiatives dans le cadre de la promotion de la journée internationale de la paix. 

 Ceux qui dirigent le monde nous conduisent à un accroissement insupportable des inégalités entre les peuples. Cette situation, qui plonge plus d’un milliard d’habitants de la planète dans l’extrême pauvreté, est un facteur majeur d’insécurité sociale, de violences et de conflits armés. C’est sur la pauvreté notamment que prospère le terrorisme. 

 Ni rejet de l’autre, ni politique sécuritaire ou surenchère militaire ne peuvent constituer une solution. 

 Le 13 avril 2016, nos organisations ont exprimé le souhait que « Le gouvernement français assure la promotion de la Journée internationale de la paix et la mise en œuvre des résolutions des Nations unies pour la promotion d’une culture de la paix et de la non-violence ». Nous avons insisté « pour que la France prenne des initiatives marquantes (…) afin de relancer les négociations internationales pour la mise en œuvre d’un désarmement nucléaire négocié » et rappelé que l’Organisation Internationale du Travail (O.I.T) stipule dans son préambule « qu’une paix durable ne peut se construire qu’à travers la justice sociale ».  En 2000, les résolutions de l’assemblée générale des Nations Unies (A/RES/52/13 et A/53/243) appelaient « préserver les générations futures du fléau de la guerre exige une transition vers une culture de la paix afin de prévenir les conflits en s’attaquant à leurs causes profondes pour résoudre les problèmes grâce au dialogue et à la négociation » 

 L’adoption par les Nations Unies, le 7 juillet 2017, d’un traité d’interdiction des armes nucléaires est un succès historique pour les peuples. Il est soumis à ratification dès le 2O septembre 2017. La conférence mondiale, contre les bombes A et H qui s’est tenue à Hiroshima en Aout 2017, appelle à la réussite d’une vague mondiale de mobilisation pour la paix du 20 au 26 septembre. L’actualité internationale souligne l’urgence d’une mobilisation populaire pour la paix !  Les marches pour la Paix seront un moment essentiel pour exiger de la France qu’elle : 

 · Ratifie et signe le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires de l’ONU. 

 · Renonce à porter son budget militaire à 2% du PIB 

· Se retire de l’OTAN

· S’engage résolument à construire une politique de paix et de prévention des conflits en application de la Charte des Nations Unies et des résolutions de l’ONU pour une culture de la paix. 

 Le Mouvement de la paix et la CGT sont cosignataires, avec plus de 100 autres organisations, de l’appel national à marcher pour la paix, le samedi 23 septembre 2017. 

 A travers les marches qui seront organisées partout en France, nous réaffirmons notre attachement aux valeurs de paix, de fraternité, de justice, de solidarité, de démocratie, de liberté.

CGT /Mouvement de la Paix. Montreuil, le 6 septembre 2017.

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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 21:17

Sur le site du ROCML ICI

 

Les élections présidentielles dans la république démocratique bourgeoise sont un événement nécessaire et capital pour maintenir la domination politique de la bourgeoisie sur les autres classes de la société et principalement sur le prolétariat. Elles portent au pouvoir des gérants loyaux du capitalisme.

        Le système d’alternance droite gauche qui jusqu’à présent permettait à la bourgeoisie d’assurer « démocratiquement » sa domination a été mis à mal par le développement des contradictions internes à la bourgeoisie (les affaires et la corruption) et par la lutte de classe (lutte contre la loi travail). Les discordances sur la politique à mener se sont multipliées et accentuées au sein même des partis de gouvernement à droite comme à gauche.

 

L’opération Macron a été la réponse de la bourgeoisie pour surmonter cette situation. Elle a réussi momentanément à éviter la crise politique. Macron mis en avant par la bourgeoise monopoliste (fraction dominante de la bourgeoise) est devenu le candidat de toute la classe bourgeoise et a été élu. La bourgeoise en tant que classe a réussi à préserver sa domination politique.

Il ne pouvait en être autrement. Sans une classe ouvrière organisée, politiquement consciente c’est toujours la réaction qui est victorieuse. Tant que sa domination ne sera pas remise en cause par le prolétariat, la bourgeoisie se prêtera au jeu démocratique.

        Sous la Vème république la tendance est au renforcement du pouvoir exécutif, le parlement est réduit à une simple chambre d’enregistrement. L’aggravation de la crise et le développement des tensions impérialistes poussent à un pouvoir exécutif fort, autoritaire. L’État impérialiste a besoin d’un dirigeant fort, qui mène des guerres, impulse un programme offensif contre les travailleurs.

 

L’abstention massive a montré que seules les couches dominantes de la société croient encore au système politique actuel. Mais cette abstention des couches populaires et de la classe ouvrière est d’une manière générale révélatrice d’une passivité et d’un désintérêt pour la politique en général. Par contre pour une minorité de la classe ouvrière, l’abstention est révélatrice d’un début de prise de conscience politique qui s’est traduit par le refus d’aller voter dès le premier tour, pour un quelconque candidat, refusant de céder un chantage du danger d’extrême droite. Elle n’attendait rien du jeu politique bourgeois. Mais la prise de conscience sur la nécessité d’un changement politique radical anti capitaliste n’existe pas et les illusions réformistes sur la possibilité d’aménager le capitaliste sont encore fortes.

        Enfin le score de Macron et la victoire de la République En Marche aux législatives montrent la mobilisation de certaines couches sociales dominantes (bourgeoisie, cadres supérieurs) autour du programme des monopoles soutenu par Macron. La majorité des travailleurs n’a pas voté pour Macron.

 

Le FN et Marine Le Pen, représentant la frange réactionnaire de la bourgeoisie, capte par sa politique de haine réactionnaire et sa démagogie sociale les éléments les plus arriérés de la société, ceux qui sont les plus éloignés de la politique.

La bourgeoisie monopoliste fraction dominante de la bourgeoisie ne voulait pas porter au pouvoir de Marine Le Pen. Elle a simplement servi d’épouvantail pour permettre la victoire de Macron. Le pourcentage de voix élevé qu’a obtenu le FN montre cependant que les idées réactionnaires et chauvines sont puissantes aujourd’hui dans la société. Depuis le 2e tour des présidentielles, le FN est secoué par des contradictions internes sur la question de l’Union Européenne et de l’euro qui peuvent conduire à une crise au sein de ce Parti.

 

            La division des forces réformistes entre le PCF et la FI a entraîné leurs faiblesses même s’ils réalisent un nombre de députés plus important que lors des législatures précédentes. La FI a la volonté de remplacer le Parti socialiste, d’être hégémonique et d’être le pôle de la gauche réformiste face au PCF. Des illusions existent sur la nature de la France Insoumise chez les éléments avancés. Les dirigeants de la FI sont tous issus de courants de la gauche du PS, acteurs de la vie institutionnelle bourgeoise (Voir le parcours de Mélenchon depuis Mitterrand, Corbières, Coquerel, Simmonet qui étaient tous au PS… Mélenchon avec un discours plus radical tente d’apparaître comme la seule force réformiste sur la scène politique. La FI et le PCF ont utilisé les luttes sociales mais n’ont pas cherché à les développer durant les élections. Au contraire, ils ont appelé le mouvement ouvrier à faire élire leurs députés. Ils ne remettent pas en cause le système capitaliste. Ils suivent le mouvement plus qu’ils ne cherchent à l’amener à affronter le capitalisme en tant que système.

        En vérité, l’assemblée nationale ne peut pas être le lieu du combat contre le capital. Elle peut être tout au plus un reflet déformé de la lutte des classes. La majorité des députés FI ou PCF élus sont des éléments insérés dans la vie institutionnelle, habitués à cogérer avec la bourgeoisie et à participer au « dialogue social ». Ces députés ne sont pas d’authentiques dirigeants de la classe pour défendre dans l’assemblée les aspirations des secteurs les plus engagés de la classe ouvrière et montrer que cette assemblée est la chambre d’enregistrement et de gestion des intérêts de la bourgeoisie. Au contraire La FI et le PCF vont utiliser le mouvement ouvrier et leurs luttes pour les dévoyer et servir leurs intérêts parlementaires et réformistes.

            La victoire de Macron révèle la crise des partis institutionnels bourgeois qui se partageaient auparavant le pouvoir : le PS et LR. Mais le pouvoir de Macron et la cohésion de son groupe est fragile. C’est une solution provisoire trouvée par la bourgeoisie pour maintenir dans l’urgence son jeu démocratique. Une recomposition à sa droite comme à sa gauche est en cours et donc la possibilité de retrouver lors des élections futures une nouvelle alternance droite gauche. Cette crise du système institutionnel bourgeois (les réformes du capital ne vont pas assez vite, sont trop limitées, ou ne parvenant pas aux résultats escomptés) a laminé les anciens partis institutionnels.

        Le PS a essuyé une défaite cinglante lors des présidentielles. Une grande partie de son électorat s’est portée sur d’autres candidats. Cela est le résultat de cinq années de pouvoir où il a fait une politique ouvertement contre les travailleurs. Le PS n’est pas parvenu à relever la tête aux législatives malgré son maillage important sur le territoire français. Il est clair que cette faillite politique a accéléré les départs vers LREM et peut conduire à une recomposition de la gauche bourgeoise autour de la France Insoumise.

Nous sommes à une de ces périodes de crise politique de la bourgeoisie où le rapport entre les forces politiques se renouvelle. C’est aussi une période d’instabilité, d’incertitude pour la bourgeoisie et ou les travailleurs se méfient du système de représentation politique, ils peuvent cherchent des solutions hors du jeu politique traditionnel.

            Les Républicains quant à eux ont subi une défaite importante aux législatives. Face au radicalisme catholique et sociétal du discours de Fillon et aux affaires de corruption, beaucoup de courants de droite ont cédé aux sirènes de LREM (notamment les courants juppéistes, centristes) et approuvent la formation d’un gouvernement d’union nationale qui est censé mettre fin aux affrontements qui ont secoué le personnel politique bourgeois.

 

Un gouvernement d’offensive pour le capital

 

            . Le nouveau gouvernement avec Edouard Philippe à sa tête traduit la volonté de la bourgeoisie d’accentuer et d’accélérer son offensive contre les travailleurs. Macron tente de rebâtir un personnel politique sur des bases neuves pour trouver des solutions à la crise politique interne de la bourgeoisie. Cependant, comme les précédents, ce régime est corrompu jusqu’à la moelle. Les affaires de scandales et de corruption battent leurs pleins (affaire de l’argent du ministère de l’économie pour Macron, l’affaire du MODEM, l’affaire Ferrand,…), les polémiques au sein même du gouvernement continuent d’exister (Bayrou-Philippe, Hulot-Travert). En effet La corruption n’est pas liée qu’au « banquier Macron » mais est un aspect du fonctionnement du système capitaliste lui-même, voir les affaires FN, PS, LR.

 

Le nouveau personnel institutionnel renouvelé applique les vieilles méthodes et rabâche les mêmes idées. La « société civile » a soi-disant remplacé la vieille classe politique mais ces dirigeants politiques sont qui sont au gouvernement sont des représentants directs des monopoles : (Perricaud au travail, M. Blanquer à l’EN, A. Buzyn à la santé, Frédérique Vidal à l’enseignement supérieur,). N’oublions pas que des postes clefs sont détenus par des représentants de la « vieille classe politique », B. Lemaire à l’économie et le porte-parole de l’impérialisme français, Le Drian. Quant à G. Colomb à l’intérieur, il a testé à Lyon la répression du mouvement ouvrier et populaire lors du mouvement contre la loi travail et durant l’état d’urgence en interdisant rassemblements et manifestations. Ce gouvernement est entièrement au service des intérêts des grands monopoles capitalistes et sert l’ensemble de la bourgeoisie. Il tente de redonner une position centrale à l’impérialisme français dans le monde en soutenant le développement de son complexe militaro-industriel, en fortifiant les bases impérialistes en Afrique, en se posant comme arbitre entre Trump et Poutine.

 

Voilà donc un gouvernement de combat prêt à mener une offensive pour :

  • Accentuer l’exploitation des travailleurs pour améliorer les profits face à la concurrence internationale.
  • Développer le positionnement de l’impérialisme français dans le monde, face à la montée des tensions entre grandes puissances, à l’exacerbation de la concurrence entre monopoles.
  • Réprimer les résistances qui s’opposent à cette intensification de l’exploitation et aux menées de l’impérialisme.

 

Quelles perspectives pour les communistes
dans cette situation politique

 

Les mobilisations se multiplient à la CGT. Il est important de surveiller toutes les initiatives qui permettent de développer la lutte de classe. Il faut être attentif à l’évolution et soutenir l’envie de combattre. Les travailleurs doivent s’organiser pour résister. Les initiatives de solidarité avec les luttes des travailleurs doivent être soutenues et encouragées (GM et S, GOODYEAR, TORAY…. Nous sommes dans une situation nouvelle : le syndicalisme dominé par le réformiste et la collaboration de classe est ébranlé. Face à l’offensive actuelle du capital, il n’a plus rien à proposer aux travailleurs que d’accompagner la régression sociale.

Les communistes doivent œuvrer pour donner à la lutte revendicative un caractère plus offensif et favoriser la prise de conscience anticapitaliste. Mais cette conscience ne peut se développer et se consolider qu’à travers la construction du parti d’avant-garde de la classe ouvrière, et cela if faut le répéter même si cela peut paraître rébarbatif ou dogmatique pour certains.

 

Au vu de la réalité du rapport des forces, donner au syndicalisme une perspective anticapitaliste et combattre les illusions parlementaristes est une lutte de longue haleine que doivent mener les communistes marxistes léninistes patiemment et avec un esprit unitaire.

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31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 17:26
Liberté pour Salah Hamouri, arrêté arbitrairement par l’armée israélienne

http://www.france-palestine.org/Liberte-pour-Salah-Hamouri-arrete-arbitrairement-par-l-armee-israelienne

Salah Hamouri, a été arrêté mercredi 23 août dans la nuit, à son domicile de Jérusalem-Est, par l’armée israélienne d’occupation. Il a 32 ans. Il est Franco-Palestinien et a le statut de Résident de Jérusalem-Est où il vit.

Aucun motif ne lui a été signifié lors de son arrestation, ce qui est tristement la « norme » pour l’armée israélienne d’occupation envers les Palestiniens. Cet arbitraire, Salah en a l’habitude depuis son plus jeune âge : arrêté en 2005, il avait alors passé 7 années dans les prisons israéliennes. Il avait été libéré suite à un très large mouvement de solidarité notamment en France. Arbitraire et acharnement : à sa libération, il a été interdit de se rendre en Cisjordanie occupée où il entendait suivre des études d’avocat. Son épouse, de nationalité française, et son fils ne peuvent le rejoindre à Jérusalem-Est, interdits de séjour par l’arbitraire du pouvoir israélien : ils seraient « un danger pour la sécurité d’Israël ».

Après sa libération, il a contribué à faire connaitre la situation des prisonniers politiques palestiniens, notamment en France. Il vient d’obtenir son diplôme d’avocat et il se consacre maintenant à la défense des droits humains et des droits des prisonniers politiques palestiniens. Il n’entend pas plier, ni renoncer à vivre dans sa ville, Jérusalem-Est, sur sa terre, en Palestine avec sa femme et son fils. Rester, c’est résister ! Voilà pourquoi Israël veut le faire taire.

Cette nouvelle arrestation arbitraire est inadmissible et insupportable. La France a le devoir de défendre partout ses citoyens contre les injustices dont ils sont victimes. Les autorités françaises doivent se mobiliser fermement pour que soit mis fin sans délai à cette infamie.

La comparution du 23 août a conclu à une détention "pour enquête" - on arrête d’abord et on enquête après - sans qu’aucun chef d’inculpation ne soit retenu contre lui. Cela nous fait craindre que notre concitoyen ne soit encore une fois victime de l’arbitraire des forces d’occupation israéliennes et de la justice militaire d’occupation. La mobilisation citoyenne doit s’amplifier d’ici dimanche, date de la prochaine comparution qui pourrait être décisive pour notre ami et sa famille.

Salah Hamouri doit retrouver la liberté - tout comme les presque 7000 prisonniers politiques palestiniens. Il doit pouvoir vivre à Jérusalem avec sa femme et son fils. L’arbitraire et le harcèlement dont il est victime doivent cesser - tout comme l’occupation et la colonisation de la Palestine.

Le Bureau national de l’AFPS

-- 
Association France Palestine Solidarité (AFPS) 
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris 
Tél. : 01 43 72 15 79 
Fax. : 09 56 03 15 79 
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18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 19:14

Depuis le 11 juillet les ouvriers de l’usine de TORAY CFE, sur le complexe de Lacq (64), sont en grève pour obtenir la réintégration d’un de leur camarade licencié pour « insubordination »[1]. L’usine est quasiment à l’arrêt. La direction préfère perdre des millions d’euros par la paralysie de la production que de céder à la revendication des travailleurs. Voilà qui est révélateur du véritable visage du patronat qui ne tolère pas, au-delà de toute autre considération, que l’on puisse contester son autorité et son pouvoir dans « son » usine. Le travailleur doit rester son esclave salarié !

Mais voilà que contre toute attente de sa part, habitué à mettre les travailleurs en condition de concurrence les uns par rapport aux autres, il voit s’exprimer la solidarité de cette classe de prolétaires qu’il méprise et exploite et sans le travail de laquelle il n’est rien et ne pourrait vivre un seul instant.

Cette lutte vient grossir toutes les luttes et grèves en cours partout en France et que les médias couvrent de leur silence. Viendra le jour où ces luttes iront grossir le fleuve qui emportera cette société malade du capital et grosse d’une société sans exploitation. Société socialiste dans laquelle ce sont les travailleurs qui auront le pouvoir.

Popularisons cette grève exemplaire, soyons prêts à répondre à toute demande de solidarité de leur part. Leur détermination et leur unité dans la lutte sont une garantie d’une issue victorieuse.

ROCML le 16 juillet 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

Grève dans l’usine Toray CFE (64)

 

Dans les usines TORAY CFE sur le complexe de Lacq qui embauche plus de 400 salariés, la quasi-totalité des ouvriers s’est mise en grève depuis le 11 juillet pour un salarié licencié injustement ! Presque toute l’usine est depuis à l’arrêt, chose qui ne s’était jamais produite dans l’histoire de cette entreprise. C’est environ 200 grévistes qui se mobilisent pour une seule personne sur le principe de « un pour tous, tous pour un ». Ce n’est ni une logique financière, ni un mot d’ordre national qui a conduit tous ces salariés en grève mais la solidarité. Les salariés et la Cgt réclament la réintégration immédiate de notre camarade dont la direction lui reproche une insubordination. Ce que l’ensemble des grévistes conteste. Nous sommes à l’heure actuelle toujours en grève dans une usine qui est quasiment à l’arrêt complet. La Direction ne veut faire aucun geste envers notre camarade alors nous continuons la lutte.

 

La Cgt Toray-CFE

cgt.toray@laposte.net

 

[1] Voir le communiqué du syndicat de TORAY que nous reproduisons ici.

Solidarité avec les travailleurs de l’usine de TORAY
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15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 18:32

Article de notre site ICI

Quand ils glissent leur bulletin dans l’urne, les électeurs s’imaginent qu’ils font un libre choix et que ce libre choix entre des candidats, des partis et des programmes est une chance que leur donne la démocratie. Ils acceptent en échange la règle républicaine qui oblige « les minoritaires » à s’incliner devant le « verdict des urnes » et à accepter d’être dirigés par la « majorité » jusqu’aux élections suivantes.

Certes, le suffrage universel est un droit démocratique fondamental, une conquête historique du peuple face à la monarchie, à l’autocratie et aux diverses formes de dictatures terroristes de la bourgeoisie comme le fascisme.

L’expérience de l’exercice de ce droit nous conduit cependant à poser des questions : le choix de l’électeur est-il vraiment libre ? Dans la république démocratique bourgeoise, cette liberté n’est-elle pas qu’apparente ? Le choix n’est-il pas influencé (pour ne pas dire dicté) pour faire élire des représentants de la bourgeoisie ? Par quel mystère la classe ouvrière et les larges couches du peuple, pourtant majoritaires, n’ont-elles jamais porté au pouvoir leurs représentants ? Pourquoi la politique capitaliste se répète-t-elle d’élections en élections ? Pourquoi le libéral Macron, ex conseiller et ministre de l’économie de François Hollande succède-t-il « démocratiquement » au libéral ex président de la République François Hollande ? Comment cela est-il possible ?  Voilà des questions que tout ouvrier conscient doit se poser et auxquelles les communistes marxistes-léninistes doivent répondre.

Ces questions ne sont pas nouvelles. Les dirigeants et penseurs révolutionnaires comme Marx, Engels et Lénine y ont été confrontés. Dans son œuvre L’ETAT ET LA REVOLUTION, Lénine expose la théorie issue de leur expérience. Voilà quelques passages :

La toute puissance de la « richesse » est plus sûre en république bourgeoise, parce qu’elle ne dépend pas des défauts de l’enveloppe politique du capitalisme. La république démocratique est la meilleure forme politique possible du capitalisme. Aussi bien le capital, après s’en être emparé (…) asseoit son pouvoir si solidement, si sûrement, que celui-ci ne peut être ébranlé par aucun changement de personnes, d’institutions ou de partis dans la république démocratique bourgeoise.

 

Cette simple citation contient le noyau de la critique du marxisme-léninisme sur les élections dans la république démocratique bourgeoise. En direction des opportunistes qui attribuent au parlementarisme bourgeois des vertus qu’il n’a pas, Lénine poursuit :

Il faut noter qu’Engels est tout à fait catégorique lorsqu’il qualifie le suffrage universel comme instrument de la bourgeoisie. Le suffrage universel, dit-il, tenant manifestement compte de la longue expérience de la social-démocratie allemande, est…  L’indice qui permet de mesurer la maturité de la classe ouvrière. Il ne peut être rien de plus, il ne sera jamais rien de plus. »

A l’adresse de ceux qui attribuent d’autres vertus à la république démocratique bourgeoise, Lénine poursuit :

Les démocrates petits-bourgeois tels que nos socialistes révolutionnaires et nos menchéviks, de même que leurs frères jumeaux, tous les social-chauvins et opportunistes d’Europe occidentale, attendent précisément quelque chose « de plus » du suffrage universel. Ils partagent eux-mêmes et inculquent au peuple cette idée fausse que le suffrage universel, « dans l’Etat actuel », est capable de traduire réellement la volonté de la majorité des travailleurs et d’en assurer l’accomplissement.

 

Voilà pour la théorie. Certains opportunistes rétorqueront que la référence à la théorie, c’est du dogmatisme, qu’il faut partir de la réalité, du niveau de conscience politique actuel des masses, qu’il ne faut pas heurter des éléments « avancés » du mouvement revendicatif qui croient pouvoir utiliser leur bulletin de vote pour résister à l’offensive anti-ouvrière de la bourgeoisie, ou faire barrage au fascisme…

Les marxistes-léninistes, en aucun cas ne se contentent de réciter la théorie et partent toujours de la situation concrète dans leur analyse de la situation politique. Ils articulent les deux. Ils affirment que l’analyse concrète de la situation concrète doit être éclairée par la théorie, sous peine de sombrer dans l’observation externe des phénomènes et dans leur critique empirique. C’est dans cette logique matérialiste dialectique qu’ils analysent le processus politique actuel, afin d’en tirer la ligne à suivre pour instruire le prolétariat.

Ce qui suit vise à expliquer, aux ouvriers combatifs dans les luttes de classe mais non encore parvenus à une conscience claire de la nécessité de la révolution et du parti du prolétariat, comment il faut comprendre la dernière période électorale, de la démission de Macron du gouvernement Valls Hollande jusqu’à son élection comme président de la république, et son achèvement par l’élection législative de Juin. Il vise à convaincre que tout ce processus a été pensé, planifié et réalisé par les centres dirigeants de la bourgeoisie et que les électeurs ont été manipulés de A à Z pour arriver au résultat final.

Le point de départ de l’opération Macron a été le constat, par les milieux politiques dirigeants que le gouvernement Hollande était cuit et que la traditionnelle alternance droite gauche organisée autour de l’alternance PS-UMP (rebaptisée au passage LR) était discréditée, impossible d’être proposée encore une fois aux électeurs. Il fallait lui trouver un substitut en apparence encore inédit, mais garantissant la continuité de la politique libérale bourgeoise pratiquée par le gouvernement Valls Hollande.  Il fallait trouver quelque chose de « nouveau » à la place, sous peine de donner lieu à un scénario difficile à gérer par les monopoles capitalistes (Mélenchon ou Marine Le Pen) . Ce « nouveau », ce fut Macron et le mouvement « en marche ».

On aurait tort de croire que Macron a démissionné du gouvernement Valls et s’est lancé seul, pour l’amour de la France, dans l’aventure des élections présidentielles. Au départ seul, en apparence, et ne s’appuyant sur aucun parti, il n’avait en théorie aucune chance.   MAIS…

Nous en venons au centre de nos questions : Comment, dans la république démocratique bourgeoise, en cachette de l’opinion publique, se fabrique, se lance et se vend avec succès un « nouveau produit » politique, dans une situation « nouvelle » (le rejet des deux principaux partis de « l’alternance républicaine) capable d’assurer la continuité de la politique des monopoles capitalistes ?

La vérité cachée, c’est que les représentants du patronat et du CAC 40, les dirigeants des banques et des monopoles industriels et commerciaux, les  médias, des délégués des partis « de gouvernements » sont organisés dans des  « think tank» ( boîte à idées ) et que c’est dans ces organismes que se définissent les politiques économiques et sociales intérieures et extérieures à mener, pour faire prospérer les « intérêts de la France », c’est-à dire les intérêts des groupes monopolistes français en France et dans le monde.

Ainsi, c’est l’Institut Montaigne qui a tracé la feuille de route du processus politique qui a lancé, en accord avec François Hollande, la fondation du mouvement En Marche le 6 avril 2016, la démission de Macron en août 2016, l’éclatement du PS et de LR par la tragi-comédie des primaires de la droite et du PS. Sponsorisé financièrement par tous les milieux de la bourgeoisie libérale relayés par une campagne médiatique sans précédent, Macron ne pouvait pas perdre. Il devait être élu président de la république. Il l’a été.

Des preuves de ce scénario planifié ?  C’est Médiapart qui les a éventées. L’express du 7 avril publie :

En Marche n’est peut-être ni de droite ni de gauche, mais il est très proche de l’idéologie libérale de l’Institut Montaigne, lui-même parfaitement compatible avec les idées du MEDEF. Découvert par Médiapart, le lien était à chercher dans les mentions légales du titre du mouvement. Elles ont été modifiées depuis la publication de l’article, mais Médiapart en a conservé une capture d’écran. Celles-ci faisaient apparaître le nom du directeur de publication du site, Véronique Bolhuis, et son éditeur, En Marche, association loi 1901 domiciliée 33 rue Danton 94270 Kremlin Bicêtre. Véronique Bolhuis est la compagne de Laurent Bigorgne, le directeur de l’Institut Montaigne. Et l’adresse de l’association est le domicile privé du couple… Laurent Bigorgne faisait partie en 2015 de la dizaine de Français invités à participer au très restreint groupe de Bilderberg, qui passe pour être une version top de Davos. De son côté, le président du MEDEF, Pierre Gattaz, a déclaré sur France Inter « bien aimer l’initiative de Macron qu’il juge « rafraîchissante ».

L’Institut Montaigne n’est pas le seul forum existant. Citons encore l’Institut ASPEN, l’IFRI, la Fondation pour l’innovation politique (FONDAPOL)1, En Temps Réel, la République des idées. On y retrouve les grands chefs d’entreprise, des économistes, des dirigeants de médias, des dirigeants politiques. C’est dans ces cercles que sont élaborés les lignes et les programmes économiques, politiques et sociaux que les gouvernements auront pour mission d’appliquer.1

Non, Macron n’est pas l’ange descendu du ciel qu’on présente au bon peuple. C’est tout simplement l’agent du capital créé de toutes pièces pour remplacer le PS et LR devenus inutilisables. Cela, dans le secret des cercles politiques restreints.

Elu président comme prévu, Macron doit maintenant gouverner dans le cadre des institutions de la Vème République.

Après son élection, Il a constitué un conseil des ministres au-dessus des structures des anciens partis de gouvernement.  A côté d’adhérents d’En Marche, on y retrouve pourtant des socialistes, des LR, des centristes, des Verts, et des « novices » de la société civile (pour le décor novateur). Bref, une nébuleuse dont le point commun est la mise en œuvre accélérée des mesures libérales anti-ouvrières et antipopulaires.

 Mais pour clore le processus électoral, il doit encore franchir l’étape des élections législatives. Les candidats d’En Marche auront-ils la majorité des députés à l’Assemblée Nationale ? Rien n’est moins sûr. Contredit sur sa gauche par Les Insoumis, quelques PCF et quelques socialistes « canal historique », sur sa droite par le Front National et une partie des Républicains, il semble cependant assuré, en plus des élus En Marche, d’un large soutien de la gauche libérale, du centre et de la droite modérée. Il fera passer au coup par coup sa politique de cadeaux financiers au capital et de régression sociale aux forces du travail, soit par une majorité au parlement, soit par ordonnances. Voilà le scénario écrit dans les règles de la République démocratique bourgeoise pour les cinq ans à venir. Et ainsi de suite…  Sauf si…

Les seules forces capables de perturber les mécanismes du système électoral bourgeois, ce sont les luttes de classe extra-parlementaires, à condition qu’elles ne soient pas dévoyées de leurs buts dans l’ornière réformiste ou dans l’anarcho-syndicalisme. La Parti « communiste » (PCF) porte une grande responsabilité dans l’illusion que le prolétariat pourrait réaliser ses objectifs par la voie pacifique électorale. Ce parti a abandonné sa mission historique. C’est pourquoi la classe ouvrière (et le prolétariat en général) doit reconstruire son indépendance politique au travers d’un parti révolutionnaire dans le but de renverser le système capitaliste, en commençant par le prise du pouvoir politique par la révolution.

L’accentuation des attaques contre les classes travailleuses exploitées et en premier lieu de la classe ouvrière va conduire à des manifestations de plus en plus dures de la lutte des classes. Dans cette perspective, les communistes seront dans et à la tête des luttes ouvrières au travers de leur syndicat. Mais ils diffuseront en même temps, ouvertement la perspective politique révolutionnaire du renversement du système capitaliste, sans concession à l’égard des illusions encore présentes dans la tête des travailleurs : Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l’ordre social passé. Karl Marx, LE MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE.

1 Les lecteurs qui veulent en savoir plus sur les « Think tank » et leur pouvoir occulte peuvent rechercher sur internet « Le rôle des think tank en France. »

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26 mai 2017 5 26 /05 /mai /2017 10:16

Un collectif contre l’OTAN, pour un but commun : la paix !

Pour écrire au collectif français
« Non à l’OTAN, non à la guerre » :

otan_non@orange.fr

Rappelons d’abord que l’OTAN a été créée en 1949 et le pacte de Varsovie en 1955. Cette organisation a dans ses objectifs la conservation des intérêts politiques et économiques des pays capitalistes occidentaux, son objectif essentiel étant militaire. À ce titre il contrevient aux termes de la Charte des Nations Unies qui réserve au seul Conseil de Sécurité le recours à la force dans les relations internationales. Tout aussi illégale, et pour les mêmes raisons, pourrait être une Europe de la Défense.

Les dépenses militaires des pays de l’Otan

En août 2007, le nouvellement élu Président N. Sarkozy annonçait devant le Congrès étasunien le retour de la France dans les organes du commandement intégré de l’OTAN et en 2008, il décidait le renforcement de la présence militaire française en Afghanistan. Il s’engageait par la même occasion à renforcer les liens entre l’UE et l’OTAN.

C’est dans ce contexte que le collectif « OTAN-Afghanistan, non à la guerre, non à l’OTAN ; paix – liberté – démocratie » s’est constitué en 2008 pour mobiliser l’opinion publique et sensibiliser les forces sociales et politiques sur les dangers de cette politique. Composé d’environ cinquante organisations, ce collectif a participé à la mobilisation internationale  lors du sommet de l’OTAN à Strasbourg et Kehl (Allemagne) en avril 2009. Il fait partie de la coalition internationale « No to War, No to NATO » qui a organisé les contre-sommets de l’OTAN de Lisbonne, Cardiff et Varsovie.

Le Président F. Hollande a suivi la même orientation que son prédécesseur en matière de participation aux opérations militaires de l’OTAN, de soutien à sa stratégie de la tension en Europe et d’augmentation des budgets consacrés à l’armement et aux guerres. L’objectif de consacrer 2% du PIB à ce budget, sans cesse répété et exigé par les dirigeants de l’OTAN, est programmé pour la France. Cela représenterait une augmentation de 30% du budget de la Défense au moment où les budgets sociaux sont à la baisse, que la pauvreté s’étend et que les inégalités se creusent.

Si pour l’essentiel les troupes françaises engagées en Afghanistan ont été retirées, le nombre des OPEX, « opérations extérieures », n’a cessé d’augmenter, aussi bien en Afrique qu’au Moyen Orient.

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Les forces de l’OTAN

L’échec de l’intervention internationale en Afghanistan est patent, ce pays en sort ravagé, dévasté et divisé. Il en est de même de tous les pays dans lesquels l’OTAN est intervenue, directement ou indirectement. La volonté de l’OTAN de se déployer en Afrique et de développer des « partenariats », partout dans le monde, contribue à la montée des tensions et des dangers de guerre.

La « guerre contre le terrorisme » est une des justifications de la poursuite de cette politique, elle s’accompagne du soutien aux régimes réactionnaires du Moyen Orient qui l’utilisent pour asseoir leur statut de puissances régionales. Toutes les guerres menées sous cette bannière ont échoué et elles n’ont fait que créer les conditions pour le développement des groupes qui se réclament d’un  « Islam radical ».

Les bombardements font des milliers de victimes civiles et poussent des dizaines de milliers de personnes sur les routes de l’exil, ces réfugiés qui se heurtent aux murs et aux barbelés, aux patrouilles navales de l’OTAN qui croisent en Méditerranée. Celle-ci a l’impudence de prétendre aider ces migrants, alors qu’elle ne fait que dresser une barrière supplémentaire.

À cela, s’ajoute aujourd’hui en Europe même, une politique de tension et de provocations constantes à l’égard de la Russie.

Les pays membres de l’OTAN

Pour preuves, le déploiement du « bouclier anti missile » sous le contrôle exclusif des dirigeants étasuniens, l’envoi de troupes internationales « tournantes », toujours plus nombreuses, au plus près des frontières de la Russie, la relance de la politique de la terreur nucléaire.
L’emploi de bombes atomiques est de plus en plus considéré comme une « option possible » au mépris du caractère criminel de cette arme, tel que rappelé par la résolution de 1961 de l’A.G. de l’ONU. C’est le retour à l’antagonisme entre blocs qui pourrait faire de l’Europe le premier terrain d’affrontement. La Pologne a accueilli en 2016 les manœuvres militaires les plus importantes en Europe depuis 50 ans.

Dans ce contexte dangereux et grave pour tous les peuples, il est important que les forces démocratiques, les forces qui luttent pour la paix entre les peuples, contre les guerres de redistribution des espaces réservés entre les grandes puissances, pour la solidarité internationale, agissent ensemble, fassent entendre ce cri de ralliement « non à l’OTAN, non à la guerre », pour y gagner le plus grand nombre.

Plateforme d’action

Tirant le bilan de ces années de travail, des mobilisations qu’il a permis de développer, des liens qui se sont tissés en France et au niveau international, et surtout, devant les défis qui nous sont lancés par la politique de guerre, par la militarisation des relations internationales, par l’explosion des ventes d’armes, nous proposons à toutes les organisations qui ont participé au collectif « OTAN-Afghanistan », et à toutes celles qui sont intéressées par ce combat, de continuer et d’amplifier la mobilisation.

  • Le collectif propose de s’appeler dorénavant le Collectif « Non à l’OTAN, Non à la guerre » ;
  • Nous proposons qu’il se fixe comme objectif de mener un travail sur les thèmes suivants, qui peuvent constituer le corps de sa plate-forme :
    • 51

      L’OTAN, de 1949 à 2006…

      Faire grandir l’opposition à l’appartenance de la France à l’OTAN, sous le mot d’ordre : « que la France sorte de l’OTAN et qu’avec nos partenaires internationaux, tous se mobilisent pour la dissolution de cette organisation de mort » ;

    • Mener un travail d’information, d’explication et de mobilisation sur le thème : « non au budget de guerre » et, immédiatement, contre son augmentation de 30 % que le Gouvernement français annonce ;
    • Dénoncer les guerres par procuration et exiger l’arrêt effectif et contrôlé des ventes d’armes aux États, aux groupes armés et aux régimes qui les utilisent contre leur peuple et/ou pour faire la guerre aux autres peuples ;
    • Mener un travail d’explication sur les dangers de la militarisation de l’économie, qui engloutit des sommes considérables d’argent public au détriment de la satisfaction des besoins sociaux, de l’éducation et de la santé ;
    • Dénoncer la relance de la politique en matière d’armement nucléaire qui ne fait que développer l’insécurité ;
    • Militer pour le retrait des troupes françaises des terrains de guerre, pour le retrait des troupes françaises d’Afrique et la fermeture des bases militaires qui servent aussi à l’OTAN.

Et dans les mois qui viennent, créer les conditions d’une mobilisation populaire extrêmement forte pour la tenue du contre-sommet de l’OTAN qui est prévu en mai 2017, à Bruxelles.

Paris, le 17 octobre 2016


Les membres du Collectif :

Américains contre la guerre (AAW) – Anciens Appelés en Algérie et leurs amis contre la Guerre (4ACG) – Abolition Armes Nucléaires – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Maison de Vigilance – Association pour la Taxation des Transactions pour l’Aide aux Citoyens (ATTAC) – Collectif Faty Koumba: Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Conseil Démocratique Kurde de France (CDK-F) – Droit Solidarité – Enseignants pour la Paix (EPP) – EELV – Femmes Égalité – Femmes Solidaires – Iraniens contre la guerre – Le Mouvement de la Paix – Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) – Mouvement de l’Objection de Conscience, MOC Nancy – Mouvement de la jeunesse communiste de France (MJCF) – Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) – Collectif Ni Guerre ni État de Guerre – Parti de la Démondialisation (ParDem) – Parti communiste français (PCF) – Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) – Sortir du colonialisme – UD CGT 75 – Union pacifiste de France (UPF) – Union Syndicale Solidaires.
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