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La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

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18 septembre 2017 1 18 /09 /septembre /2017 17:24

Les mesures annoncées jeudi 31 août par le gouvernement sont un coup mortel porté à l’avenir de la jeunesse et aux droits des travailleurs. Par ces cinq ordonnances le gouvernement Philippe-Macron entend détruire les derniers vestiges des conquêtes sociales de la classe ouvrière, héritage des grands mouvements sociaux de 1936 à 1968. Avec ces contre-réformes réactionnaires les patrons pourront régner en maître absolu dans leur entreprise et contraindre les salariés à toutes les reculades sur les salaires, les conditions de travail, le temps de travail….etc. Même se syndiquer et défendre des droits minimaux deviendra difficile dans l’avenir. C’est une véritable destruction du syndicalisme qui est à l’œuvre, pour le plus grand profit du MEDEF et du CAC 40 qui ont accueilli la nouvelle chaleureusement !

Pour les jeunes ces ordonnances ne feront qu’accroitre la précarité et la pauvreté qui touchent déjà un très grand nombre. Le plafonnement des indemnités prudhommales rendra encore plus facile le licenciement. La pression qui pèse déjà sur nos épaules ne fera que s’accroître, nous poussant à accepter n’importe quel emploi dans n’importe quelle condition. Sous prétexte d’être « jeune » il nous faudrait accepter la « flexibilisation » du marché du travail, renoncer au CDI (présenté comme une relique du passé), se jeter à corps perdu dans « l’ubérisation », avec comme seul avenir de devenir auto-entrepreneur, c’est-à-dire travailleur pauvre et sans droits ! Nous refusons d'être précaires à vie ! Nous désirons un travail décent et non être des individus corvéables à merci. Nous voulons un système éducatif qui offre la chance chacun de s’épanouir et non un système qui sélectionne par l’argent et les origines sociales. Mais ce système n’est pas possible tant que dominent les patrons et ces gouvernements de capitalistes !

Des centaines de milliers de personnes, dont beaucoup de jeunes, se sont déjà mobilisés il y a un an contre la loi travail d’El Khomri. Face à cette nouvelle attaque gravissime il devient urgent de se mobiliser aux côtés des travailleurs en lutte. De reprendre le flambeau de nos aînés qui se sont battus pour nos droits sociaux. Le chômage, la précarité, la pauvreté ne sont pas des fatalités pour la jeunesse populaire et le prolétariat en général. Ce sont des symptômes d’une maladie qu’on appelle capitalisme ! Seul l’organisation des opprimés et exploités dans des organisations indépendantes de la bourgeoisie pourra faire avancer la lutte pour une société plus juste et égalitaire. Cette société nouvelle c’est la société socialiste, comme nos aînés soviétiques nous l’ont montré. Il y a 100 ans les ouvriers russes jetaient à la poubelle de l'histoire la bourgeoisie et le système capitaliste, faisons de même aujourd'hui avec les ordonnances de Macron !

Les ordonnances à la poubelle !

Reconstruisons une véritable opposition classe contre classe face aux mesures                  réactionnaires de la bourgeoisie !

Battons-nous pour une société débarrassée de l’exploitation et de la misère !

Vive le communisme !

 

 

Jeunes prolétaires, lycéens et étudiants, Tous unis dans la lutte contre les ordonnances !!
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18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 19:14

Depuis le 11 juillet les ouvriers de l’usine de TORAY CFE, sur le complexe de Lacq (64), sont en grève pour obtenir la réintégration d’un de leur camarade licencié pour « insubordination »[1]. L’usine est quasiment à l’arrêt. La direction préfère perdre des millions d’euros par la paralysie de la production que de céder à la revendication des travailleurs. Voilà qui est révélateur du véritable visage du patronat qui ne tolère pas, au-delà de toute autre considération, que l’on puisse contester son autorité et son pouvoir dans « son » usine. Le travailleur doit rester son esclave salarié !

Mais voilà que contre toute attente de sa part, habitué à mettre les travailleurs en condition de concurrence les uns par rapport aux autres, il voit s’exprimer la solidarité de cette classe de prolétaires qu’il méprise et exploite et sans le travail de laquelle il n’est rien et ne pourrait vivre un seul instant.

Cette lutte vient grossir toutes les luttes et grèves en cours partout en France et que les médias couvrent de leur silence. Viendra le jour où ces luttes iront grossir le fleuve qui emportera cette société malade du capital et grosse d’une société sans exploitation. Société socialiste dans laquelle ce sont les travailleurs qui auront le pouvoir.

Popularisons cette grève exemplaire, soyons prêts à répondre à toute demande de solidarité de leur part. Leur détermination et leur unité dans la lutte sont une garantie d’une issue victorieuse.

ROCML le 16 juillet 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

Grève dans l’usine Toray CFE (64)

 

Dans les usines TORAY CFE sur le complexe de Lacq qui embauche plus de 400 salariés, la quasi-totalité des ouvriers s’est mise en grève depuis le 11 juillet pour un salarié licencié injustement ! Presque toute l’usine est depuis à l’arrêt, chose qui ne s’était jamais produite dans l’histoire de cette entreprise. C’est environ 200 grévistes qui se mobilisent pour une seule personne sur le principe de « un pour tous, tous pour un ». Ce n’est ni une logique financière, ni un mot d’ordre national qui a conduit tous ces salariés en grève mais la solidarité. Les salariés et la Cgt réclament la réintégration immédiate de notre camarade dont la direction lui reproche une insubordination. Ce que l’ensemble des grévistes conteste. Nous sommes à l’heure actuelle toujours en grève dans une usine qui est quasiment à l’arrêt complet. La Direction ne veut faire aucun geste envers notre camarade alors nous continuons la lutte.

 

La Cgt Toray-CFE

cgt.toray@laposte.net

 

[1] Voir le communiqué du syndicat de TORAY que nous reproduisons ici.

Solidarité avec les travailleurs de l’usine de TORAY
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20 juin 2017 2 20 /06 /juin /2017 09:22

Annoncées durant sa campagne, le président des monopoles capitalistes Macron mettra en œuvre une réforme du code du travail, en utilisant les ordonnances durant l’été. Il a d’ores et déjà reçu le soutien du MEDEF afin de mener ses contre-réformes : « C’est maintenant qu’il faut engager les réformes qui permettront de relancer la dynamique de création d’emplois. N’ayons pas peur d’agir vite et fort pour montrer aux Français, aux forces vives et à nos partenaires du monde entier qu’une nouvelle page s’ouvre pour la France »[1].

 

UNE OFFENSIVE GENERALE CONTRE LES TRAVAILLEURS !

 

A peine élu, Macron veut attaquer les travailleurs. Bien entendu, il mène son attaque par le louvoiement en faisant croire qu’il consulte les syndicats. Il cherche surtout par les rencontres qu’il mène à semer le trouble chez les travailleurs, à faire croire qu’il prend l’avis des syndicats, que ceux-ci pourraient « négocier » avec lui. C’est à cela que servent les « rencontres avec les partenaires sociaux », à masquer la nature réelle de son pouvoir, au service exclusif des grandes entreprises capitalistes.

            Que prépare Macron ? Comme ses prédécesseurs du PS, Macron a dans ses tiroirs des mesures de cadeaux fiscaux pour le patronat. En effet, il prévoit des baisses d’impôts et de cotisations sociales d’entreprises. Ces nouveaux cadeaux arrivent alors que les travailleurs subissent les effets de la loi travail de l’ANI. Prétendant rétablir l’emploi, ces cadeaux servent surtout à rétablir la compétitivité et le profit du capital. Le chômage lui augmente toujours ainsi que la misère sociale !

            Dans ces ordonnances, Macron prévoit de mettre en place la primauté des accords d’entreprises dans tous les domaines. En gros il s’agit d’étendre la loi El Khomri aux salaires, aux conditions de travail. C’est à coup sûr un renforcement de l’exploitation capitaliste et une pression supplémentaire des patrons et des cadres sur les travailleurs et les syndicats de lutte. Il a aussi pour objectif de plafonner les indemnités prudhommales sur les licenciements sans cause réelle. Le MEDEF se réjouit d’avance de cette mesure qui permettrait de jeter à la rue n’importe quel travailleur sans avoir à rendre de compte, même devant la justice bourgeoise. Il souhaite aussi poursuivre les attaques antisyndicales qu’avait apportées la loi Rebsamen en fusionnant les représentations du personnel en une instance unique. Ainsi, moins de représentants du personnel, c’est moins de moyens pour défendre les salariés, et surtout c’est plus de moyens pour que le capital mène ces attaques.

            A l’avenir, Macron prévoit aussi de réformer les retraites en tirant toujours plus vers le bas les pensions de retraites, en faisant travailler toujours plus les salariés. La sécurité sociale est aussi visée par Macron. Ainsi, c’est tous les acquis issus des luttes depuis 1936-1945 qui sont dans le collimateur du tout nouveau président. Macron, tout comme l’ex président Hollande va appliquer la politique du capital qui consiste comme le disait un représentant du MEDEF à « de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! ».

 

PREPARER LA MOBILISATION
LA RIPOSTE DE CLASSE

 

Le capital veut faire supporter les conséquences de sa crise aux travailleurs, Les politiques mises en place depuis la crise de surproduction de 2008 n’ont pas d’autre but. C’est lui qui est responsable des milliers de licenciements, de la baisse des salaires… Le personnel politique bourgeois actuel comme par le passé est au service du capital. Il n’y a donc rien à attendre de ce gouvernement !

Mais il est des semeurs d’illusions du PCF ou de la France Insoumise qui font croire qu’il est possible de « construire une majorité de gauche de transformation » ou qu’« avec une majorité de transformation sociale, l’espoir renaitra » (L’Humanité, 24/05/17). Seule l’organisation de luttes extra-parlementaires pourra stopper le rouleau compresseur capitaliste. L’expérience gouvernementale et majoritaire de Syriza en Grèce le montre bien. Une majorité sociale-démocrate se pliera aux exigences du capital.

 

Seul le développement des luttes contre les projets anti ouvriers et antipopulaires peut parvenir à faire céder Macron. On l’a bien vu, même si la lutte du printemps n’a pas atteint son but, elle a précipité la faillite du Parti socialiste et obligé le capital à se recomposer autour de Macon. Dès maintenant préparons la riposter, organisons les solidarités autour des luttes qui existent, dans toutes les entreprises pour nous donner au combat contre les ordonnances Macron toutes les changes d’être victorieux. C’est seulement avec cet esprit combattif, en tirant le bilan des luttes nationales précédentes que le mouvement ouvrier sera capable d’imposer ses vues et ses revendications.

 

 

A BAS LE GOUVERNEMENT AU SERVICE DES MONOPOLES CAPITALISTES !

 

COMBATTONS LES ORDONNANCES MACRON !

 

RETRAIT DES LOIS ANTI-OUVRIERES :

ANI, LOI MACRON- RABSAMEN, LOI TRAVAIL !

 

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 18:13

Jeudi 11 mai, alors que les médias se régalaient des tambouilles politiciennes autour des investitures d’En Marche pour les prochaines législatives, les ouvriers de GM&S de La Souterraine (département de la Creuse), menacés de liquidation judiciaire, se livraient à la destruction d’une partie des machines et affirmaient avoir l’intention de faire sauter l’usine (qu’ils ont piégé avec des bonbonnes de gaz) si les négociations n’aboutissaient pas.

Il s’agit d’une entreprise de 279 salariés, sous-traitant dans l’industrie automobile, et dont les deux principaux constructeurs français (Renault et PSA) constituent les principaux clients (64% du chiffre d’affaire). C’est justement le désengagement de ces deux puissants groupes, qui préfèrent commander leurs pièces ailleurs pour augmenter leurs profits, qui a provoqué cette situation qui risque de laisser sur le carreau des centaines de familles, sans possibilité de retrouver un emploi dans un territoire à majorité rural et déjà fortement touché par les fermetures d’usines.

Cette situation est d’autant plus révoltante pour les ouvriers que ces groupes sont riches à millions, qu’ils ne se sont jamais si bien portés depuis plusieurs années, et qu’ils font même tout pour saborder les projets de reprise du site. Encore une fois la classe ouvrière est sacrifiée sur l’autel du profit !

Animés par le désespoir et la colère, après avoir essayés toutes les autres formes de manifestations et moyens d’expression sans succès, ces ouvriers se sont attaqués au sacro-saint droit de propriété par la destruction des machines. Ils veulent interpeller le nouveau « président-banquier » Macron. Mais on voit mal ce qu’il pourrait leur apporter, étant donné sa volonté de détruire le droit du travail par ordonnances ! Comme lors de la campagne présidentielle avec les salariés de WHIRLPOOL, il leur expliquera que les capitalistes sont dans leur bon droit pour les licencier !

Tant que le capitalisme continuera à faire sa loi, d’autres affaires de ce genre se produiront car tel est le capitalisme, un système inhumain uniquement préoccupé par la quête du profit. Seule l’organisation et la convergence des luttes locales en un front commun contre l’offensive du capital pourra mettre fin à cette hémorragie. Seul l’avènement du socialisme pourra émanciper les travailleurs.

Solidarité avec les ouvriers de La Souterraine et avec tous ceux qui luttent actuellement !

 

A bas le Front des millionnaires avec sa tête Macron !

 

C’est aux travailleurs de diriger la société !

Le ROCML, 14/05/2017

Solidarité avec les ouvriers de GM&S de La Souterraine
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18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 10:05

Voici le sommaire du n°19 à retrouver en ligne ici.

SOMMAIRE

Page 2: Editorial, Les travailleurs n’ont rien à espérer des partis intégrés aux institutions démocratiques bourgeoises

 

Page 3: Barbarie policière à Aulnay-Sous-Bois, la vraie nature de l’Etat bourgeois

 

Pages 4-5: Les élections de 2017. Un moment important pour la bourgeoisie. Déclaration commune Présidentielles.

 

Pages 6-7: Le revenu universel, une entourloupe au service du capitalisme

 

Pages 8-9 : Jeunesse. Exploitation et précarité dans la jeunesse populaire.  La jeunesse en quête du communisme.

 

Pages 10-11:  Lutte de classe. Grève victorieuse sur le chantier Vinci RATP. La mobilisation a payé

 

Pages 12-13: Le protectionnisme. Le protectionnisme de Trump, défendre l’oligarchie US.  Et en France?

 

Pages 14-15: Célébrer le centenaire de la révolution d’octobre, c’est appliquer ses enseignements

 

Page 16: Grève générale en Guyane contre l’Etat français

La Une du journal VDC N°19

La Une du journal VDC N°19

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 17:40

Il est un fait indéniable aujourd’hui : toutes les mesures anti-ouvrières prises par les différents gouvernements successifs, auront des impacts beaucoup plus forts sur les jeunes travailleurs. La jeunesse laborieuse aujourd’hui est en train de grandir et se former dans un monde du travail qui se dégrade année après année, car même si cela n’a jamais été simple d’être ouvrier ces dernières décennies, cette jeunesse ouvrière connaitra le monde salarié avec la destruction des protections sociales, du code du travail, d’une retraite décente en perspective.

 

Il est un fait indéniable pour les jeunes ouvriers : le capitalisme, même dans une métropole impérialiste comme la France, n’offre plus aucune perspective réjouissante aux travailleurs. C’est en ce sens que prend toute son importance l’existence d’une véritable jeunesse communiste, regroupant les jeunes travailleurs, organisant son offensive, formant patiemment ses troupes à l’idéologie révolutionnaire, les préparant minutieusement à la lutte. Il est impératif aujourd’hui que naisse et s’épanouisse une véritable organisation de classe de la jeunesse qui propage la lutte politique dans ses rangs.

 

C’est une critique acerbe qu’il faut formuler à toutes ces organisations politiques de la jeunesse comme celle du PCF qui ne font que prêcher la participation à des mouvements mais ne daignent une seule seconde former les bataillons de la jeunesse ouvrière en vue de la lutte politique révolutionnaire.

 

C’est en ce sens qu’une jeunesse communiste marxiste léniniste devient indispensable à la jeunesse ouvrière. Guider les travailleurs en devenir au-delà de la lutte syndicale et en dehors de la lutte réformiste. D’ailleurs les larges pans de la jeunesse abstentionniste prouvent bien ce rejet de la politique du désespoir professé par la politique bourgeoise et réformiste. Ce rejet en devient d’ailleurs un dégout complet de la politique. La bourgeoisie, par ses représentants politiques s’en inquiète et veut « inculquer les valeurs de la République » pour éloigner tout jeune travailleur du chemin de la lutte politique, de la lutte révolutionnaire. Le gouvernement veut lui inculquer les valeurs bourgeoises de la discipline au travail et de l’asservissement à la classe dominante !

 

La JCML se donne pour mission d’entrainer dans ses rangs tous les jeunes qui ont perdu leurs illusions vis-à-vis de ce système économique. Celui-ci n’est plus garant d’un épanouissement pour la classe des travailleurs, ne défend pas les libertés démocratiques élémentaires, ne permet pas une sécurité pour le lendemain. Pour rompre avec ce système, il faut perdre toutes les illusions sur les chefs de la politique bourgeoise qui ne professent au mieux qu’une négociation du poids des chaines de l’exploitation.

 

S’engager sur le chemin de la lutte politique c’est aujourd’hui recréer l’organisation qui permettra aux jeunes prolétaires de se forger une conscience de classe indispensable à son indépendance dans la lutte contre le capital. C’est rejeter toutes les propositions qui veulent encaserner les jeunes dans l’armée et refuser de servir sous les drapeaux pour enrichir toujours mieux les industriels, c’est refuser que l’éducation et la culture soient strictement réservées a ceux qui en ont les moyens financiers, c’est refuser toute décision gouvernementale qui ferait reculer la classe ouvrière dans son ensemble, etc.  

 

C’est en cela que la JCML prend tout son sens : devenir l’organisateur de cette jeunesse qui se révolte au delà du carcan que veut lui imposer toute sorte de Partis professant la révolution citoyenne par les urnes et délaissant ainsi la responsabilité politique collective !

 

Si le Parti de classe ouvrière renait, c’est une classe qui reprend le chemin de son indépendance, ce sont des masses populaires qui reprennent le chemin de sa mission historique : détruire le capitalisme !

 

C’est en cela que la JCML trouve son essence : Former dès aujourd’hui les éléments qui demain formeront ce Parti, organisera les travailleurs, mènera la lutte politique, préparera l’assaut final !

Sans organisation, les jeunes ouvriers sont orphelins d’un état major qui conduit politiquement à la destruction du capitalisme.

 

Retrouvez dans la JCML la formation politique et idéologique qui nous servira demain dans la lutte à donner les coups mortels à nos ennemis !

 

Contactez la JCML

jcml.nationale@yahoo.fr

 

 

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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 17:13

Le 51ème congrès de la Cgt s’est tenu à Marseille durant la troisième semaine d’avril 2016. Des militants du ROC-ml étaient présents en tant que délégués au congrès.

 

Un congrès qui se tient en plein mouvement social contre la loi « travail »

 

Le congrès s’est ouvert alors que les travailleurs battent le pavé dans les villes contre la loi El Khomri.

Dès le premier jour, lors de l’ouverture cela se fait sentir lorsque la présidence du congrès annonce la présence de la CFDT ou du PS, qui donne lieu à de véritables soulèvements dans la salle avec des slogans repris par une large majorité des délégués tels que « dehors ! », « traitres » ou encore « scandaleux ».

Les grèves et les manifestations en cours poussent de nombreux congressistes à prendre la parole pour dénoncer le gouvernement, montrer la nécessité de lutter classe contre classe et à réclamer un appel du congrès à la lutte, chose qui sera fait durant les jours qui suivirent l’ouverture et approuvé quasi unanimement par le congrès. Cet appel lance l’amplification de la lutte et sa poursuite. Appel qui fut, nous pouvons le dire, imposé à la confédération.

Le fait qu’un mouvement puissant des travailleurs se menait durant le congrès fut un élément incontestablement positif. L’esprit combatif s’en ressentait dans les prises de parole, les critiques sur le syndicalisme rassemblé s’en retrouvaient plus aigües. Des interventions portant la question de la lutte de classes se succédaient. Néanmoins un niveau politique encore assez faible se fait sentir dans nombre d’interventions.

 

Un congrès qui se tient dans un syndicat Cgt tiraillé

 

Le rapport d’activité, qui fait un bilan sur les trois dernières années depuis le dernier congrès, ne trouve que 58,9% de votes d’approbation, score historiquement faible. En effet la succession de Thibault avec l’affaire Lepaon, l’inactivité face aux lois Macron, Rebsamen, etc. auront eu un impact sur la Cgt et ses militants qui remettent en cause l’activité de la confédération.

Il faut aussi noter le souhait de la part des délégués de plus de démocratie dans la Cgt, notamment en ce qui concerne les amendements des textes du congrès, dont 902 étaient proposés et 54 retenus. Les délégués souhaitaient pouvoir avoir accès à tous ces amendements et que ce ne soit pas simplement un bureau restreint qui décide de ceux à retenir et ceux à porter public.

L’une des plus vive discussion dans le congrès fut celle du syndicalisme « rassemblé », tant décrié par une bonne part des syndiqués Cgt. Portée dans l’un des textes d’orientation, ce syndicalisme « rassemblé » auprès de la CFDT fut vivement critiqué et un vote séparé sur cette question est demandé par une bonne part des délégués. Ce qui, bien sûr, sera refusé par la confédération, en danger sur cette question.

C’est dans ce sens que l’on peut observer durant le congrès des fédérations plus combatives (chimie, commerce, métallurgie, construction, etc.), sur des positions se rapprochant de celle d’un syndicalisme classe contre classe, alors que d’autres sont complètement sur la ligne confédérale, sur le syndicalisme « rassemblé », réformiste (cheminot, etc.).

 

Conclusion

 

Les interventions des camarades du ROC-ml à été très appréciées par les délégués du congrès. Ils portaient sur les questions de la lutte et de l’organisation de la Cgt. Cela à aussi été pour nous une riche expérience militante où de nombreux contacts ont été noués.

Il ne faut pas se faire d’illusions, même si ce congrès par rapport aux précédents peut montrer des choses intéressantes comme des fédérations et des militants combatifs qui tentent de tirer la Cgt sur un syndicalisme de lutte classe contre classe. La Cgt reste principalement sur une ligne claire réformiste. Il n’y pas réellement une nette opposition « révolutionnaire » à la Cgt. Les dirigeants réformistes ont été reconduits pour continuer à mener leur politique réformiste. Philippe Martinez à bien réussi à éluder les vraies questions posées et habilement montrer une façade « radicale » pour mieux se faire accepter et distribuer un peu de poudre aux yeux sur une continuation de la lutte contre la loi El Kohmri de façon dure, usant même de termes comme « lutte de classes » dans son discours d’introduction. Le faible niveau politique chez les travailleurs aujourd’hui ainsi que chez les militants Cgt leur font penser que changer la tête de la Cgt par une équipe militante radicale changera la Cgt complètement et l’amènera sur un syndicalisme classe contre classe. Néanmoins, on ne peut nier aujourd’hui le bénéfice politique qu’il y a à militer syndicalement, à participer à un congrès confédéral. Les camarades du ROC-ml à qui l’on a confié ce genre de mandat prouvent encore une fois la confiance qu’ils reçoivent de la part de leur base et sont revenus avec une analyse plus fine des différents rapports de force dans la Cgt. Nous restons convaincus qu’une certaine avant-garde des travailleurs est organisée dans la Cgt, une base militante qui sera dirigeante dans la lutte de classe pour la révolution. Aujourd’hui même cette radicalité réformiste gêne un système capitaliste qui n’a plus les possibilités de réaliser ses propres illusions d’améliorer le sort des salariés en pleine crise économique. Les communistes doivent continuer ce travail syndical, de conscientisation, d’amener la combativité dans les rangs de la Cgt, de conduire vers un syndicalisme de classe contre classe, tout en sachant que seul un Parti prolétarien et communiste apportera la réelle indépendance à un syndicat de lutte de classe. Mais c’est bien dans cette lutte syndicale aujourd’hui que nous trouverons les cadres de ce Parti pour demain. 

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 10:25

Source: http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/15/pretexte-providentiel-lenfant-les-casseurs-lhopital-264352

 

Depuis le temps qu’ils se frôlent, les deux thèmes. Ou plutôt, qu’on les frotte l’un à l’autre comme des silex, qu’on les tricote dans le récit politico-médiatique dominant. Terrorisme et contestation sociale : depuis le temps que les Giesbert, les Gattaz et les autres essaient de les apparier, de les marier, de faire prendre la mayonnaise. Depuis le temps qu’on exploite les concomitances, qu’on sollicite les rapprochements, qu’on déchaine le matraquage sémantique : voyous, chantage, violences, barbares, intimidations, preneurs d’otages, terroristes. Depuis le temps qu’on interdit des manifs anti-Cop 21, au motif de l’état d’urgence. Qu’on perquisitionne des maraîchers bio, au nom de l’état d’urgence.

 

Depuis le temps, qu’on aimerait tant transformer la CGT, et toute la contestation anti-loi Travail, en mouvement terroriste. Depuis le temps que tous les moyens sont bons. Les vitres de l’hôpital brisées Et voilà que se trouve le prétexte providentiel, en la personne d’un petit garçon de trois ans. « Les vitres de l’hôpital Necker brisées alors qu’il y a l’enfant des policiers qui s’y trouve, c’est inacceptable », dit Cazeneuve à Pujadas. Trop beau pour être vrai ? Et pourtant, apparemment, c’est vrai : le petit orphelin, dont les deux parents policiers ont été poignardés par un « radicalisé » dans les Yvelines, se trouvait à l’hôpital des Enfants malades, pour le début d’un long protocole de suivi et d’accompagnement, tandis que plusieurs baies vitrées de l’hôpital étaient défoncées à coups de masse par des casseurs, en marge d’une nouvelle manif anti-loi Travail.

 

C’est une coïncidence, rien d’autre qu’une coïncidence. Les casseurs ne savaient évidemment rien de la présence de l’enfant à l’hôpital. Peut-être ne savaient-ils même pas qu’ils s’attaquaient à un hôpital. Mais quelle belle occasion ! Un hôpital ! Plus fort encore, un hôpital d’enfants malades. Et encore mieux, un hôpital où se trouve l’enfant orphelin de parents policiers assassinés la veille par un islamiste radicalisé. Un peu plus tôt dans la journée, avant la casse des baies vitrées de Necker, Cazeneuve avait appelé « tous ceux qui s’attaquent aux policiers » à retrouver « un peu, au fond d’eux-mêmes, d’humanité, de tolérance, simplement en respect (...) de ce petit enfant ». Disons-le, il aurait eu bien tort, Bernard Cazeneuve, de ne pas se précipiter sur ce rapprochement, que lui ont servi sur un plateau les masqués de la manif, et qui permettra au récit dominant de passer sous silence le manifestant grièvement blessé, quelques instants plus tôt, par une grenade lacrymogène, ou les suppressions d’emploi à l’hôpital, autrement plus destructrices pour le service public. Comment les qualifier autrement, les casseurs masqués, que les meilleurs alliés du gouvernement ? Initialement publié sur Arretsurimages.net

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11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 09:16

Retrouvez le communiqué ici

Depuis plus d'une semaine, les cheminots ont lancé un mouvement de grève reconductible. Cette grève paralyse les transports et suscite les réactions violentes de tous les partis bourgeois. Les cheminots se battent pour garder leurs acquis sociaux. Avec la réforme du cadre social harmonisé du secteur ferroviaire, les travailleurs de la SNCF vont avoir des conditions de travail alourdies : diminution de leurs journées de repos, temps de travail qui augmente. Au contraire de la régression, les cheminots réclament une harmonisation qui soit favorable à tous les travailleurs de ce secteur.

 

En même temps qu’ils se battant pour leurs intérêts de branche, de métier, les cheminots revendiquent aussi le retrait de la loi El Khomri. Ainsi, ils défendent l'intérêt de classe de tous les travailleurs de ce pays face à la contre-réforme El Khomri, favorable au capital.

 

Des revendications des cheminots, les grands médias n'en disent mots. Ils sont bien plus occupés à relayer la propagande du gouvernement et des milieux économiques dominants accusant les travailleurs de la SNCF de « prendre en otage » les « usagers », d'user de méthodes comparables aux « terroristes » (Gattaz du MEDEF)

 

La lutte des cheminots est juste car ils défendent, avec leurs revendications propres, l'intérêt de l'immense majorité des travailleurs.

 

Nous nous devons de les soutenir, d'être solidaire avec eux concrètement en soutenant financièrement leur lutte, en se rendant sur les piquets de grève, en popularisant leur lutte.

 

Nous devons les soutenir en continuant d'amplifier la mobilisation, les grèves pour bloquer le pays jusqu'au retrait de toutes les lois anti-sociales !

 

SOLIDARITE AVEC LES CHEMINOTS

 

DEMISSION DU GOUVERNEMENT

 

RETRAIT RETRAIT RETRAIT DE LA LOI EL KHOMRI

ET DE TOUTES LES LOIS ANTI-OUVRIERES

 

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 12:23

http://rocml.org/communique-jcml-soutien-aux-camarades-reprimes/

 

Alors que la lutte contre la loi dite « travail » bat son plein et que la jeunesse s’engage pleinement dans l’offensive, la police du capital s’engage, elle, dans la voie de la répression et du matraquage.

La répression la plus médiatisée, et surement la plus violente, est celle de ce jeune de quinze ans du lycée Henri Bergson de Paris frappé en plein visage par des policiers alors qu’il n’avait aucun moyen de se défendre. Mais il y a aussi les arrestations de nombreux syndicalistes étudiants de Solidaires (Pau, Besançon, etc.) ainsi que de militants de la Cgt. Nombreuses sont aussi les interventions policières dans les assemblées générales des étudiants ou des travailleurs (La Poste, Université Tolbiac, etc.).

Ces événements ne sont pas anodins et loin d’être des coups du hasard. La répression s’organise au niveau de l’Etat et localement au niveau des préfectures. Le voile est levé sur l’objectif véritable d’une mise en place durable de l’Etat d’Urgence, il y a pour le capital urgence de maintenir leur ordre tout en dégradant nos conditions de vies et de travail. La motivation du Capital et du gouvernement est sans borne pour vaincre la résistance du peuple et de la jeunesse populaire.

Notre lutte montre combien le mécontentement général est fort et dépasse largement la contestation contre la loi dite « travail », il faut amener de plus en plus ce combat sur le terrain de l’anticapitalisme ! Il faut créer l’unité à la base, et organiser la solidarité contre les répressions et envers les réprimés ! Mais aussi chasser du pouvoir les ennemis du peuple.

Organisons le combat ! Organisons nous ! Contre la répression et les mauvais coups ! Il faut créer l’unité à la base pour avancer vers la victoire malgré les obstacles. Il faut continuer la lutte. L’amplifier et la consolider en vue de la victoire, car c’est notre seule issue possible afin de garder notre dignité et des perspectives de vies hors de leurs profits ou de quelconques rentabilités !

Nous apportons notre entière solidarité à tous les camarades frappés, mis en garde à vue, qui ont reçu des peines pour leur engagement dans la lutte actuelle !

LA LUTTE NE DOIT PAS S’AFFAIBLIR MAIS S’AMPLIFIER ET LE COTE DUQUEL SE TROUVENT LES FORCES DE L’ORDRE EST CLAIR, CELUI DE L’ORDRE DU CAPITALISME !

Contact : jcml.nationale@yahoo.fr

Site : http://rocml.org/jcml-acceuil/

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