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La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

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6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 17:47

Sur le site du ROCML : http://rocml.org/liberte-pour-salah-hamouri-arrete-par-larmee-israelienne-2/

 

 

            Depuis le 23 aout 2017, Salah Hamouri, militant de la cause palestinienne, citoyen franco-palestinien est détenu de manière arbitraire par l’armée israélienne. Il s’est fait arrêter sans aucun motif alors qu’il vit à Jérusalem-Est.

            Ce militant du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), figure de la lutte des prisonniers politiques palestiniens, avait déjà été arrêté en 2005 par Israël. Il avait alors purgé une peine de 7 ans avant d’être libéré grâce à une mobilisation solidaire, notamment en France.

            Aujourd’hui, Salah Hamouri est de nouveau arrêté de manière arbitraire. Il a été placé en détention « pour enquête », c’est-à-dire qu’il est emprisonné par simple prévention. Cette détention administrative peut durer jusqu’à 6 mois sans procès, sans que Salah puisse avoir accès à son dossier, sans qu’il puisse avoir d’avocats. Plus de 500 prisonniers politiques palestiniens subissent ce traitement arbitraire et injuste. On voit bien à quoi peuvent mener les états d’exceptions à l’heure où de nombreux États dont la France s’inspirent des méthodes répressives israéliennes…

            Le 5 septembre, Salah Hamouri a été condamné par le tribunal à purger sa peine datant de 2005 alors qu’il a été libéré en 2011. C’est inacceptable. Une nouvelle fois, Israël montre son véritable visage d’État colonialiste et impérialiste. Pour maintenir sa domination sur la terre de Palestine, cet État ne peut vivre qu’en dominant tout un peuple par le bâton, par les bombes et les injustices les plus brutales.

            Le sort réservé à Salah Hamouri nous rappelle celui de plus de 7000 militants palestiniens emprisonnés dans les geôles israéliennes.

           

            Plus que jamais, la solidarité envers les peuples opprimés comme le peuple de Palestine doit s’intensifier. Tous les militants doivent participer aux manifestations en faveur de la lutte anticoloniale des Palestiniens et pour la libération de Salah Hamouri et des autres prisonniers politiques.

            En France, combattons la tentative de Macron de criminaliser le mouvement de solidarité envers la Palestine en le faisant passer pour antisémite.

Les vrais criminels, c’est Netanyahou, l’État et l’armée israélienne qui colonise la Palestine. Les vrais criminels, ce sont les grandes puissances complices de ce crime contre les peuples. N’oublions pas que depuis plus de 30 ans, en France, notre camarade Georges Abdallah subit la vengeance la plus injuste des criminels de guerre israéliens et de leurs complices français en étant emprisonné.

 

LIBERTÉ POUR SALAH HAMOURI ET POUR LES 7000 PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS !

 

INTENSIFIONS LA SOLIDARITÉ POUR RENFORCER LA LUTTE DU PEUPLE PALESTINIEN FACE À L’ÉTAT SIONISTE D’ISRAEL !

LIBERTE POUR SALAH HAMOURI  ARRETE PAR L’ARMEE ISRAELIENNE
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18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 19:14

Depuis le 11 juillet les ouvriers de l’usine de TORAY CFE, sur le complexe de Lacq (64), sont en grève pour obtenir la réintégration d’un de leur camarade licencié pour « insubordination »[1]. L’usine est quasiment à l’arrêt. La direction préfère perdre des millions d’euros par la paralysie de la production que de céder à la revendication des travailleurs. Voilà qui est révélateur du véritable visage du patronat qui ne tolère pas, au-delà de toute autre considération, que l’on puisse contester son autorité et son pouvoir dans « son » usine. Le travailleur doit rester son esclave salarié !

Mais voilà que contre toute attente de sa part, habitué à mettre les travailleurs en condition de concurrence les uns par rapport aux autres, il voit s’exprimer la solidarité de cette classe de prolétaires qu’il méprise et exploite et sans le travail de laquelle il n’est rien et ne pourrait vivre un seul instant.

Cette lutte vient grossir toutes les luttes et grèves en cours partout en France et que les médias couvrent de leur silence. Viendra le jour où ces luttes iront grossir le fleuve qui emportera cette société malade du capital et grosse d’une société sans exploitation. Société socialiste dans laquelle ce sont les travailleurs qui auront le pouvoir.

Popularisons cette grève exemplaire, soyons prêts à répondre à toute demande de solidarité de leur part. Leur détermination et leur unité dans la lutte sont une garantie d’une issue victorieuse.

ROCML le 16 juillet 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

Grève dans l’usine Toray CFE (64)

 

Dans les usines TORAY CFE sur le complexe de Lacq qui embauche plus de 400 salariés, la quasi-totalité des ouvriers s’est mise en grève depuis le 11 juillet pour un salarié licencié injustement ! Presque toute l’usine est depuis à l’arrêt, chose qui ne s’était jamais produite dans l’histoire de cette entreprise. C’est environ 200 grévistes qui se mobilisent pour une seule personne sur le principe de « un pour tous, tous pour un ». Ce n’est ni une logique financière, ni un mot d’ordre national qui a conduit tous ces salariés en grève mais la solidarité. Les salariés et la Cgt réclament la réintégration immédiate de notre camarade dont la direction lui reproche une insubordination. Ce que l’ensemble des grévistes conteste. Nous sommes à l’heure actuelle toujours en grève dans une usine qui est quasiment à l’arrêt complet. La Direction ne veut faire aucun geste envers notre camarade alors nous continuons la lutte.

 

La Cgt Toray-CFE

cgt.toray@laposte.net

 

[1] Voir le communiqué du syndicat de TORAY que nous reproduisons ici.

Solidarité avec les travailleurs de l’usine de TORAY
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6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 12:17

ELECTIONS PRESIDENTIELLES ET LEGISLATIVES


LES GOUVERNEMENTS SE SUCCEDENT

LE POUVOIR DE LA BOURGEOISIE DEMEURE

Toutes les luttes historiques ne sont en fait que le reflet plus ou moins net des affrontements de classes conditionnés en dernière analyse par l’évolution de la situation économique de ces classes1 . La détérioration de la situation économique du capitalisme, les difficultés du capital à s’investir productivement2  ont conduit la bourgeoisie en France et dans d’autres pays impérialistes à faire porter le fardeau de sa crise au prolétariat et certaines couches petites bourgeoises. L’objectif de la bourgeoisie et de son pouvoir politique est de rétablir une rentabilité du capital la plus élevée possible.

Le nouveau pouvoir politique continuera d’appliquer la même politique de régression sociale que les partis politiques de l’ex alternance PS-LRUMP discrédités aux yeux des travailleurs.

Il était urgent pour la bourgeoisie de trouver une solution de remplacement. En république démocratique bourgeoise les élections au suffrage universel sont un des moyens pour maintenir la domination politique et économique de la bourgeoisie sur le prolétariat.

L’alternance droite-gauche mise à mal, on la jette provisoirement aux orties et on organise une opération de blanchiment du personnel politique : Faire du neuf avec du vieux : telle est la solution Macron avec EN MARCHE, qui conduit à réaliser une nouvelle alliance Gauche droite au sein d’un même parti pour poursuivre la politique de la bourgeoisie monopoliste !

Tout l’appareil idéologique et politique s’est mobilisé pour faire gagner Macron, des grands médias aux grands patrons du CAC40 et des milieux d’affaires, économiques et financiers.3

L’affaire était entendue, Macron devait être élu et il l’a été. C’est la victoire au sein de la bourgeoise des partisans du « recyclage » de l’ancien personnel politique discrédité.

Les autres prétendants n’ont en fait servi que de caution au pseudo caractère démocratique des élections et seront tenus en réserve de la république. Marine Le Pen a servi comme d’habitude de repoussoir « fasciste ». Mélenchon a pour tâche de reconstituer un pôle réformiste afin de maintenir l’illusion chez les travailleurs qu’il serait possible par les élections de répondre à leurs aspirations et de « réformer le capitalisme ».

Certains s’imaginent que si « les insoumis », le PCF et le parti socialiste (maintenu) obtenaient un nombre important de députés à l’assemblée nationale, cela créerait des difficultés à Macron pour imposer sa politique anti-ouvrière et antisociale. Ces ouvriers ou ces militants politisés sont influencés par ces partis qui font miroiter le rêve qu’une majorité « de gauche » anti- Macron est possible et que si cela se produisait, Macron ne pourrait pas appliquer son programme réactionnaire. Cette illusion a déjà été expérimentée lors des précédents gouvernements. Qu’ont fait les députés de gauche pour s’opposer aux mesures réactionnaires de la bourgeoisie ? Les milieux politiques qui diffusent de telles illusions dévoient les travailleurs de leurs véritables moyens de lutte qui se trouvent sur le terrain extraparlementaire, dans la lutte de classe pour les revendications immédiates, dans la perspective d’un véritable changement de société, et dans la lutte pour la prise du pouvoir politique hors du cadre électoral contrôlé par la bourgeoisie.

Les élections législatives qui suivent l’élection présidentielle vont consolider la « légitimité électorale » de ce nouveau pouvoir. Les travailleurs devront se soumettre au verdict des urnes jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

Fort de cette analyse, aux législatives comme aux présidentielles, le ROCML n’appellera à voter pour aucun candidat et combattra les illusions électorales en argumentant ses positions auprès des camarades ouvriers qui ne les ont pas encore rejetées.

Aujourd’hui, l’ illusion que l’on peut améliorer le capitalisme est encore forte chez les travailleurs les plus combatifs et les plus politisés, même si la lutte contre la loi travail a permis chez les syndicalistes de la CGT de faire bouger les lignes et entamé la domination de l’idéologie et de la politique bourgeoise dans les syndicats.

Mais le mode de production capitaliste impérialiste est miné par des contradictions qui l’amènent sûrement et inévitablement vers des crises politiques et économiques de plus en plus graves. Elles obligeront le prolétariat à lutter et à prendre conscience de sa mission historique en tant que classe : renverser le capitalisme et construire une société nouvelle, le socialisme libéré de l’exploitation capitaliste et de toutes ses conséquences qui mettent en péril l’existence de la société humaine et de son environnement.

Les marxistes léninistes partout où ils sont, participeront à l’organisation des luttes, à promouvoir leur convergence au niveau national contre la politique de la bourgeoisie, à l’organisation syndicale des travailleurs pour l’affrontement quotidien capital-travail. Ils aideront les éléments les plus conscients de la classe à édifier leur parti politique indépendant de la bourgeoisie défendant leurs intérêts de classe sans lequel ils ne pourront, le moment venu, s’emparer du pouvoir. Ils défendront la nécessité du soutien actif des travailleurs de France aux travailleurs et des peuples du monde dans leur lutte pour leur émancipation sociale et nationale contre l’impérialisme.

ROCML

04 Juin 2017

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 18:13

Jeudi 11 mai, alors que les médias se régalaient des tambouilles politiciennes autour des investitures d’En Marche pour les prochaines législatives, les ouvriers de GM&S de La Souterraine (département de la Creuse), menacés de liquidation judiciaire, se livraient à la destruction d’une partie des machines et affirmaient avoir l’intention de faire sauter l’usine (qu’ils ont piégé avec des bonbonnes de gaz) si les négociations n’aboutissaient pas.

Il s’agit d’une entreprise de 279 salariés, sous-traitant dans l’industrie automobile, et dont les deux principaux constructeurs français (Renault et PSA) constituent les principaux clients (64% du chiffre d’affaire). C’est justement le désengagement de ces deux puissants groupes, qui préfèrent commander leurs pièces ailleurs pour augmenter leurs profits, qui a provoqué cette situation qui risque de laisser sur le carreau des centaines de familles, sans possibilité de retrouver un emploi dans un territoire à majorité rural et déjà fortement touché par les fermetures d’usines.

Cette situation est d’autant plus révoltante pour les ouvriers que ces groupes sont riches à millions, qu’ils ne se sont jamais si bien portés depuis plusieurs années, et qu’ils font même tout pour saborder les projets de reprise du site. Encore une fois la classe ouvrière est sacrifiée sur l’autel du profit !

Animés par le désespoir et la colère, après avoir essayés toutes les autres formes de manifestations et moyens d’expression sans succès, ces ouvriers se sont attaqués au sacro-saint droit de propriété par la destruction des machines. Ils veulent interpeller le nouveau « président-banquier » Macron. Mais on voit mal ce qu’il pourrait leur apporter, étant donné sa volonté de détruire le droit du travail par ordonnances ! Comme lors de la campagne présidentielle avec les salariés de WHIRLPOOL, il leur expliquera que les capitalistes sont dans leur bon droit pour les licencier !

Tant que le capitalisme continuera à faire sa loi, d’autres affaires de ce genre se produiront car tel est le capitalisme, un système inhumain uniquement préoccupé par la quête du profit. Seule l’organisation et la convergence des luttes locales en un front commun contre l’offensive du capital pourra mettre fin à cette hémorragie. Seul l’avènement du socialisme pourra émanciper les travailleurs.

Solidarité avec les ouvriers de La Souterraine et avec tous ceux qui luttent actuellement !

 

A bas le Front des millionnaires avec sa tête Macron !

 

C’est aux travailleurs de diriger la société !

Le ROCML, 14/05/2017

Solidarité avec les ouvriers de GM&S de La Souterraine
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22 avril 2017 6 22 /04 /avril /2017 21:13

Article du journal la VDC à retrouver ICI

Pour la première fois dans l’histoire récente de la République la campagne électorale ne se déroule pas sans risque pour la domination politique de la bourgeoisie sur les travailleurs et sur la société.

La République démocratique est la « meilleure forme politique possible du capitalisme »« la forme accomplie de la domination de la bourgeoisie » en tant que classe sur les autres classes sociales, pour la domination du capital sur le travail. « Le capital y assoit son pouvoir si solidement, nous dit Lénine, « que celui-ci ne peut être ébranlé par aucun changement de personnes, d’institutions ou de partis dans la république démocratique bourgeoise ».

Les autres formes d’Etat, autocratique, dictature militaire ou monopolisation du pouvoir par une fraction donnée de la bourgeoise qui réduisent les droits démocratiques se sont révélées un frein à la libre concurrence des capitaux et entrainé la révolte des peuples, le « printemps arabe » en est l’illustration récente.

En même temps, un autre aspect de la République bourgeoise est qu’elle est le  terrain » ou « la lutte de classe se débarrasse de ses dernières entraves et où se prépare son terrain de lutte » . Dans cette République Démocratique la bourgeoise ne peut gouverner sans l’appui des travailleurs  et le système électoral est une pièce maitresse pour assurer à la bourgeoise la domination politique des travailleurs en assurant la direction des affaires de l’Etat.

Ainsi les « citoyens », quelle que soient leur origine de classe sont appelés régulièrement à élire « démocratiquement » (du point de vue bourgeois) leurs représentants et à leur déléguer tout pouvoir pour un certain nombre d’années jusqu’aux prochaines échéances électorales.

 Dans ce système, dans toutes les démocraties modernes bourgeoises sont réalisées les conditions véritables  de la domination de classe bourgeoise toute entière deux partis luttant pour avoir le pouvoir et devenant à tour de rôle gouvernement et opposition. En France c’est le système de l’alternance, deux grands partis dits de gouvernement, l’un à droite de l’échiquier politique, l’autre à gauche. Tous les deux, quelle que soit la politique plus ou moins sociale menée, se partagent le pouvoir et restent des gérants loyaux du capitalisme selon les parole de Léon Blum dirigeant de la SFIO (ancêtre du PS).

Mais l’aggravation des contradictions du système capitaliste, la concurrence internationale, la difficulté de valorisation du capital, surtout depuis la crise de 2008, ont conduit les gouvernements de droite puis de gauche à s’en prendre aux conditions de vie des travailleurs. Conséquence, la lutte de classe s’est radicalisée en témoigne la longue lutte nationale contre la loi travail. Le rejet des politiciens corrompus s’est amplifié, « le parti » de l’abstention est devenu le premier parti de France et les contradictions entre les personnels politiques plus ou moins représentatifs de fractions de la bourgeoisie se sont développées.

On peut en juger sur les divergences de politique internationale, sur l’attitude envers Moscou, Pékin, dans le conflit syrien…, sur la loi travail.  Des regroupements à la droite du Parti républicain et à la gauche du PS ont grandi en influence et menacent le système d’alternance entre le parti LR et le PS. Des tentatives de recomposition de pôles attractifs à droite comme à gauche sont en cours. Et en particulier une opération de revalorisation de la social-démocratie dans le PS ou en dehors se profile (Mélenchon, Hamon). La décomposition des partis de gouvernements conduit à déplacer les frontières entre droite gauche et extrême droite mais en préservant le système d’alternance nécessaire.

Maintenir parmi les travailleurs l’illusion  que c’est par les élections qu’ils peuvent agir politiquement et choisir « démocratiquement », en toute liberté un candidat qui mènera une politique en leur faveur, est vital pour la bourgeoisie. Aussi elle voit avec effroi la machine électorale se gripper, ce qui peut ébranler sa domination politique en dévoilant le caractère fictif de « leur démocratie »

Le système des primaires, inspiré plus ou moins du système américain a été mis en place pour tenter de redonner plus d’intérêt aux élections présidentielles. Il a pu donner l’illusion que le « peuple de droite et de gauche »peuvent choisir librement, démocratiquement leur candidat mais en fait il a révélé toutes les turpitudes des principaux partis de la bourgeoisie.

Mais peu importe pour la classe dominante qu’un grand nombre de travailleurs n’aille plus voter (car contrairement à ce qui est dit ils ne se tournent pas massivement vers le FN, mais s’abstiennent). En effet l’abstention aujourd’hui est une forme de rejet de la politique en général, de passivité politique et ne conduit pas à une prise de conscience anticapitaliste et cela la bourgeoisie s’en accommode parfaitement. Ces abstentionnistes sont mis au banc de la société, ce sont de mauvais citoyens qui ne doivent pas se plaindre puisqu’ils n’ont pas voté !

La situation objective ne joue plus en faveur de la bourgeoisie, les fissures du système électoral en sont le reflet. Il est fini le temps où elle pouvait faire des concessions aux travailleurs en utilisant le courant réformiste social-démocrate pour faire illusion. Elle n’en a plus les moyens et bien au contraire elle n’a d’autre issue que de renforcer l’exploitation des prolétaires, de renforcer la dictature du capital. Quel que soit le candidat qui sera porté aux plus hautes responsabilités de la République, les travailleurs n’auront d’autre choix que de se battre. Et dans cette lutte, ils prendront conscience, qu’ils n’ont d’autre alternative que de prendre le pouvoir en tant que classe et instaurer leur République socialiste. Les véritables communistes en participant à ces luttes ont pour devoir de faire que cette alternative devienne l’objectif des éléments les plus combattifs de la classe.

ROCML

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18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 10:05

Voici le sommaire du n°19 à retrouver en ligne ici.

SOMMAIRE

Page 2: Editorial, Les travailleurs n’ont rien à espérer des partis intégrés aux institutions démocratiques bourgeoises

 

Page 3: Barbarie policière à Aulnay-Sous-Bois, la vraie nature de l’Etat bourgeois

 

Pages 4-5: Les élections de 2017. Un moment important pour la bourgeoisie. Déclaration commune Présidentielles.

 

Pages 6-7: Le revenu universel, une entourloupe au service du capitalisme

 

Pages 8-9 : Jeunesse. Exploitation et précarité dans la jeunesse populaire.  La jeunesse en quête du communisme.

 

Pages 10-11:  Lutte de classe. Grève victorieuse sur le chantier Vinci RATP. La mobilisation a payé

 

Pages 12-13: Le protectionnisme. Le protectionnisme de Trump, défendre l’oligarchie US.  Et en France?

 

Pages 14-15: Célébrer le centenaire de la révolution d’octobre, c’est appliquer ses enseignements

 

Page 16: Grève générale en Guyane contre l’Etat français

La Une du journal VDC N°19

La Une du journal VDC N°19

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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 09:50

Pour info, nous publions la déclaration du 20è congrès du KKE

 

Le 20e Congrès du CC du KKE a eu lieu au siège du CC du Parti du 30 mars au 2 avril.

«Nous renforçons le KKE, pour un mouvement ouvrier et une alliance sociale puissants. Pour le pouvoir- le socialisme ». Ce slogan du 20e Congrès du KKE était partout : en dehors de la salle, sur une bannière géante sur la façade du siège du Comité central du Parti. Il était évident dans la salle de réunion, dans les discours des délégués.

Partout, il y avait de l'enthousiasme et de l'excitation, avant même le début du Congrès le jeudi. Cela a été évident sur les visages des camarades, des délégués et des centaines d'autres qui avaient été invités à l'ouverture du Congrès, qui ont visité l'exposition spéciale sur l’histoire centenaire du KKE, avec du matériel supplémentaire provenant des archives du KKE.

De même dans les yeux de tous ceux qui ont reçu la publication spéciale du CC du KKE sur les vies et la mort des 28 membres du CC du KKE, qui ont été exécutés ou tués, toujours en première ligne des luttes de la classe ouvrière et du peuple.

«Nous évaluons notre activité, nous tirons des conclusions, nous définissons des tâches» a noté le Secrétaire général du CC, Dimitris Koutsoumpas, présentant le rapport de la part du CC sortant. La discussion s'est développée au cours des jours suivants avec précisément cet objectif. Le renforcement du Parti afin qu'il soit toujours le parti du renversement social, pour qu'il puisse mettre en œuvre son rôle historique, d'avant-garde, en utilisant et en approfondissant les contradictions du système capitaliste à travers la lutte de classe.

Avec les délégués élus, des observateurs comprenant des vétérans de la Résistance de l’EAM et du DSE, ainsi que des cadres de la KNE invités, ont assisté au début du Congrès et à la présentation du rapport. Des dizaines d'invités étaient présents à l'ouverture du Congrès, des représentants de la vie sociale, politique et culturelle du pays, des représentants des arts et des sciences, des sports, des administrations locales, des représentants des syndicats, du mouvement féminin. Ensemble avec nous à ce moment important pour le parti, ont été des militants qui ont lutté pendant de nombreuses années avec le KKE, dans les rangs du mouvement ouvrier, du mouvement des agriculteurs, du mouvement des travailleurs indépendants, dans les luttes des femmes et des jeunes.

 

 

 

Les messages de salutations de 102 Partis communistes et ouvriers qui ont arrivé au siège du CC du KKE confirment la résonance internationale du Congrès.

Tous les coins du bâtiment ont été bien préparés avec effort et le travail bénévole de nombreux jours, afin d’accueillir cet événement important. La contribution du matériel utilisé pour la préparation des repas pendant les jours du Congrès et le travail bénévole de dizaines de camarades dans tous les secteurs étaient aussi précieux pour le succès du Congrès.

L'exposition permanente, avec des ajouts récents, sur l'histoire du DSE et le cours du mouvement révolutionnaire dans notre pays, situé dans la zone de réception des bureaux du CC du Parti, a suscité beaucoup d'intérêt au cours de la journée d'ouverture. Des dizaines de publications et de documents uniques des archives du KKE liées au 100e anniversaire de la Grande Révolution d'Octobre ont été ajoutées récemment à ces matériaux.

Peu de temps avant la présentation du rapport, il y a eu un moment très émouvant lorsque des musiciens de diverses parties de la salle de réunion qui était comble, ont commencé à jouer une mélodie très connue, qui est devenue plus claire lorsque des dizaines de jeunes entre les délégués ont commencé à chanter l’ « Odigitis », qui a été écrit par le poète communiste Kostas Varnalis.

Ensuite, il y avait un court métrage avec des photos de l'histoire de 100 ans du Parti.

Dans une atmosphère très émotionnelle, le présidium a adressé un salut spécial au nom du parti aux dizaines de camarades et militants vétérans qui étaient dans la salle de réunion. Il y avait une référence spécifique au 65e anniversaire de l'exécution de Nikos Beloyannis, membre du CC du KKE, et de ses trois camarades, Dimitris Batsis, Nikos Kaloumenos et Ilias Argyriadis, qui a eu lieu le 30 mars 1952.

Par la suite,  une référence a été faite aux cadres du Parti, membres du CC et du BP depuis de nombreuses années, qui sont décédés au cours des quatre années qui ont suivi le 19e Congrès. Il y a eu une minute de silence, suivie d'applaudissements prolongés, à l'intérieur et à l'extérieur de la salle, avant la présentation du rapport du CC au Congrès.

Dans le rapport présenté par le SG du CC du KKE, Dimitris Koutsoumpas, il y avait une référence à certains éléments caractéristiques concernant les discussions internes qui ont précédé le Congrès: « L'ensemble du processus pré-congrès, les votes en faveur des Thèses du CC et la discussion substantielle et créative constituent une étape importante, un héritage pour l'avenir. En même temps, ils expriment le travail important qui a eu lieu au cours des années précédentes avec le Programme et les autres élaborations et positions du Parti ». Dans les Organisations de base du Parti 99,3% des membres du Parti ont voté en faveur des Thèses du CC pour le Congrès. Dans les Conférences des Organisations sectorielles, régionales et locales 99,9% des délégués ont voté en faveur des Thèses.

En outre, tous les organes dirigeants de la KNE et les Organisations de base ont pris position sur les Thèses. Les Thèses ont été approuvées à l'unanimité par le Conseil central, les Conseils régionaux et les Conseils sectoriels de la KNE. 99,7% des membres des Organisations de base de la KNE ont voté pour.

Il convient de noter que lors de la discussion pré-congrès, qui a duré trois mois, les vues de 262 membres et amis du Parti et de la KNE ont été publiées dans le quotidien « Rizospastis » -organe du CC du KKE- et dans son Journal théorique (« Revue communiste »). 80,000 personnes ont acquis une copie des Thèses du CC. Dans tout le pays850 réunions ouvertes ont eu lieu pour discuter des Thèses du CC, avec la participation de 23,000 amis du KKE et de la KNE.

Lors des travaux du Congrès, 70 délégués ont pris la parole. L'accord substantiel avec les Thèses et le rapport du CC a été exprimé lors de la discussion. La détermination et le militantisme dans l'effort de renforcer le KKE dans tous les aspects, idéologiques, politiques et organisationnels ont été mis en évidence. L’expérience importante de l'activité du Parti au cours des années précédentes a été discutée, période pendant laquelle la stratégie du KKE a réussi à faire face aux conditions internationales et nationales difficiles et complexes.

Il y a eu beaucoup de réflexion sur la façon dont le KKE sera plus capable par rapport au tâche de regroupement du mouvement ouvrier, de construction de l'alliance sociale, dans une direction anticapitaliste-antimonopoliste, sur la façon dont il deviendra plus capable en ce qui concerne la lutte contre la guerre impérialiste, la contribution au Mouvement communiste international, le renforcement du parti, en particulier dans les lieux de travail, le soutien qu'il fournit à la KNE.

Le Rapport et les Remarques de clôture du CC du KKE ont été approuvés à l'unanimité. Le rapport du Comité central d'audit a été approuvé à l'unanimité.

Le 20e Congrès a également adopté à l'unanimité la Résolution politique du Congrès. Dans la prochaine période, la Résolution politique sera traduite en plusieurs langues et sera publiée sur les pages web du Parti en langues étrangères.

Les travaux du 20e Congrès du KKE se sont achevés par l'élection du nouveau Comité central et du Comité central d'audit. Le Comité central lors de sa première réunion a élu le camarade Dimitris Koutsoumpas comme Secrétaire général du CC du KKE.

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30 décembre 2016 5 30 /12 /décembre /2016 10:15

APRES 5 ANNNES DE GUERRE

 

L’IMPERIALISME PORTE LA RESPONSABILITE

DES MASSACRES DES PEUPLES DE SYRIE ET D’IRAK

 

Depuis le mois d’août 2016, les forces d’Assad et de l’impérialisme russe, ainsi que des milices iraniennes et libanaises assiègent Alep, aux mains des rebelles financés par les Occidentaux et les pays du Golfe. Aujourd’hui, cette bataille touche à sa fin.

C’est une bataille décisive dans le déroulement de la guerre en Syrie :

Alep est stratégique pour les impérialistes occidentaux. C’est un point essentiel pour ravitailler les rebelles en armes et en logistique et jouer le rôle de plaque tournante avec le reste de la rébellion. Quelles forces militaires se trouvent dans Alep-Est ? On a entendu beaucoup de choses dans les médias sur la prétendue Armée syrienne libre (ASL). Cette armée est en très large majorité composée des groupes réactionnaires islamistes, des agents de l’impérialisme occidental et de l’Etat turc, des ennemis mortels de tous les peuples.

Pour le régime d’Assad et l’impérialisme russe, la prise d’Alep est une étape importante pour obtenir une issue victorieuse de la guerre en Syrie. Face à cette défaite une campagne médiatique bat son plein en France pour venir « en aide » à la population d’Alep.

 

La dénonciation hypocrite et intéressée des faiseurs de guerre occidentaux

 

Le parti socialiste, le nouveau premier ministre Cazeneuve, EELV appellent le peuple français à se lever pour dénoncer les bombardements d’Alep par l’aviation russe et Bachar El Assad. Les grands médias à leur botte mènent campagne tambour battant en ce sens. Viennent-ils de se rendre compte que la guerre tue des civils ? Eux qui ont bombardé le Mali, la Libye, la Côte d’Ivoire, la Centrafrique ? Les voilà qui se présentent en vertueux hommes de paix, venant en aide aux innocents qui périssent sous les bombardements. Leur intervention en Irak, en Afghanistan a fait plus d’un million de morts, combien y-a-t-eu d’appels à se mobiliser contre la guerre dans les médias ?

Le PS a interdit les manifestations qui dénonçaient les bombardements israéliens en Palestine et appelle aujourd’hui à manifester contre les bombardements russes à Alep. Quelle hypocrisie !! C’est le criminel qui crie halte aux crimes !

Le gouvernement français dénonce les bombardements à Alep car ce sont les rebelles financés par les impérialismes occidentaux qui sont en difficulté. En vérité, ce gouvernement n’est pas schizophrène. Il encourage la guerre là où ses intérêts sont à conquérir (comme à Mossoul ou Raqqa), il dénonce la guerre là où ses intérêts sont menacés. A Alep, les rebelles que le gouvernement français a largement financés sont à l’agonie.

Il n’y a pas de doutes possibles : les groupes qu’arment et soutiennent les impérialistes, ne sont pas porteurs de progrès, de démocratie ou de révolution. Ce n’est pas en dépeçant la Syrie que le peuple syrien pourra avancer dans la voie du progrès social et démocratique.

En France tous les progressistes et anti-impérialistes conséquents dénoncent le rôle que la France a eu dans la déstabilisation et le développement de la guerre en Syrie, le soutien qu’elle a apporté aux groupes armés islamistes et réactionnaires en Syrie. Ils dénoncent la campagne hypocrite des médias-mensonges menée sur la guerre en Syrie. Le gouvernement français ne vise pas la fin de la guerre en Syrie et le retour de la paix. Il dénonce les bombardements russes parce qu’ils compromettent une issue favorable aux objectifs de l’impérialisme français.

Les impérialismes occidentaux ont instrumentalisé la colère légitime du peuple syrien !

Les peuples sont les victimes de cette guerre pour le dépeçage de la Syrie !

 

Lors du printemps arabe en 2010-2011, le peuple syrien s’était mobilisé pour réclamer de meilleures conditions de vie et des droits démocratiques car il subissait les effets de la crise économique et sociale, l’oppression d’un régime autocratique. C’est ce moment qu’a choisi l’impérialisme occidental, Israël et les pétromonarchies du Golfe pour lancer leur offensive contre la Syrie en aiguisant les oppositions religieuses et en armant les forces les forces réactionnaires islamistes.

Cependant, les puissances occidentales sont aujourd’hui en échec ! Contrairement à ce qui s’était passé en Libye, ils ont trouvé sur leur chemin l’impérialisme russe. Ses intérêts géostratégiques ont conduit la Russie à apporter son appui à Assad pour vaincre la rébellion fomentée par l’impérialisme occidental. Poutine n’a pas agi par amour du peuple syrien ou pour les intérêts nationaux du peuple russe mais pour sauver et développer les intérêts de ses grandes entreprises monopolistes (exemple : Gazprom, l’industrie d’armement). L’un des objectifs de la guerre en Syrie est le contrôle des ressources et des routes stratégiques de Syrie pour les différents impérialistes. Celui des puissances occidentales est de créer un « nouveau Moyen-Orient » au service de ses seuls intérêts. Cette guerre est donc de la responsabilité principale de l’impérialisme. Tant que l’impérialisme aura la main en Syrie, le peuple syrien ne pourra pas être maitre de ses choix. C’est pour cela qu’en France, nous devons dénoncer le rôle des différents gouvernements en particulier et de l’impérialisme en général.

L’impérialisme hors du Moyen-Orient

Le problème principal au Moyen-Orient actuellement est l’intervention directe, armée des puissances impérialistes. L’impérialisme est faiseur de guerre et manipulateur de la révolte des peuples en utilisant la religion ou leur révolte pour leurs droits nationaux, démocratiques et économiques. Il n’hésite pas à mettre à feu et à sang toute une région du monde quand ses intérêts sont en jeu.

Les populations d’Alep ou de Mossoul mourant sous les bombes sont les conséquences sinistres de cette politique impérialiste. Ceux qui sont véritablement responsables de ces morts, ce sont ceux qui ont fomenté cette guerre en Syrie, c’est l’impérialisme, en particulier les impérialistes français, américains, russes et leurs alliés respectifs. C’est eux qui devront répondre de tous ces crimes ! L’intervention armée des impérialistes au Moyen Orient doit être combattue et doit cesser. L’intérêt des peuples et des travailleurs de la région est le retour d’une paix où les peuples de Syrie retrouveront leur souveraineté et leurs droits nationaux et démocratiques reconnus.

Dans cette lutte, les mouvements kurdes et arabes de Syrie et de Turquie montrent la voie, Rojava en est l’exemple concret. Nous nous devons de soutenir ces forces progressistes qui ont mis en échec les tentatives de dépeçage de la Syrie par l’impérialisme et qui combattent, sous toutes ces formes, le capitalisme-impérialiste.

ROCML

Décembre 2016

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 09:45

Il y a des moments où l’histoire s’accélère sous les coups de boutoir d’une lutte de classe qui se développe à cause de l’aggravation des contractions internes du système de production que le capital n’est plus à même de maîtriser. L’ancien équilibre capitaliste impérialiste mondial est remis en cause, l’hégémonie des anciennes nations impérialistes, US en tête est contesté par de nouvelles puissances dites « émergentes » (Chine, Brésil, Inde). La concurrence sur le marché des capitaux et du travail s’aggrave, les bourgeoisies de la vieille Europe n’ont pas d’autres choix(1) que de faire peser sur le prolétariat et tous les travailleurs le poids de cette concurrence. Et elles le font sur le « coût du travail » c’est-à-dire le coût de reproduction de la force de travail, en dégradant la protection sociale, les salaires directs et indirects, les retraites, en augmentant le prix à payer pour l’éducation des jeunes, futurs travailleurs. Ce processus est déjà largement avancé dans les pays comme l’Angleterre ou l’Allemagne cité en exemple par nos « experts » bourgeois en économie, avec leurs boulots « flexibles », les salaires à 4 euros de l’heure et 10 heures de travail par jour. Cette offensive est menée quel que soit le personnel politique à la direction des affaires de l’État : droite bourgeoisie, social-démocratie, ou la cogestion des deux comme en Allemagne et même gauche de la gauche ou radicale comme récemment en Grèce. Tout parti politique qui ne porte pas clairement la perspective de la destruction du capitalisme et son remplacement par un mode de production supérieur que nous appelons socialisme est toujours amené à prendre de telles mesures. La France a pris un certain retard sur cette voie et c’est au PS et au gouvernement Hollande de se charger du sale boulot.

 

En 2013 la voix des communistes titrait « la droite en rêvait, la gauche le fait », depuis les attaques contre les travailleurs se sont succédées (ANI, loi Macron.). Le mouvement social, qui continue, au moment où nous écrivons ces lignes, en est la conséquence inévitable. Et il ne sera pas le dernier. Il est encore trop tôt pour tirer toutes les leçons d’un tel mouvement. Mais plus que les précédents il aura porté au grand jour les intérêts de classe antagonistes de la société. D’un côté le prolétariat et tous les travailleurs de l’autre la bourgeoisie capitaliste et toutes ses forces politiques, médiatiques et répressives. Pour la première fois cette révolte des travailleurs se produit sous un pouvoir de « gauche » il a mis à mal les illusions sur la gauche réformiste censée défendre les intérêts des travailleurs. Le PS apparaît plus clairement que jamais comme un Parti de gouvernement capable de satisfaire les besoins du capital. L’accueil qui a été réservé à sa délégation au dernier congrès de la CGT démontre une certaine prise de conscience de ce fait. Mais dans ce mouvement aussi les partis de l’ex front de gauche sont particulièrement inactifs politiquement et pratiquement.

 

Ce mouvement démontre aussi que le dialogue social, la concertation entre « partenaires sociaux » sont des mensonges dans une société où une minorité détient les moyens de productions et d’échanges, politiques et financiers et où la majorité ne dispose que de sa force de travail pour vivre et survivre . Dès à présent et cela ne peut que s’amplifier à l’avenir, on remarque une certaine radicalisation de syndicalistes et militants politiques et des jeunes. L’opportunité est donnée aux communistes de faire progresser cette radicalisation vers une prise de conscience de l’échec de la voie réformiste et de la nécessité d’abattre le capitalisme afin de mettre fin à l’exploitation de plus en plus brutale de leur force de travail. Dans cet affrontement classe contre classe le prolétariat n’a jamais été aussi fort que quand il disposait d’un parti politique indépendant de la bourgeoisie concentrant et décuplant ses forces, capable d’unifier la lutte des travailleurs des différents pays et entraînant le prolétariat vers l’objectif de renversement du pouvoir de la bourgeoisie.

 

(1) Ce sont les lois du mode de production capitaliste qui s’imposent aux agents du capital.

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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 15:09

Sommaire:

– Editorial: Ce que révèle l’offensive actuelle du capital contre les travailleurs

– Les premiers enseignements de la lutte contre la loi travail

– Le congrès de la CGT: un congrès plein d’espoirs pour l’avenir

– Les 32 heures: une revendication à lier à la lutte anticapitaliste

– Le congrès du PCF: Quelles perspectives pour ce parti? Quelles tâches pour les communistes?

– Les illusions sur la nature de l’Etat

– La réforme électorale de la bourgeoisie

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