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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 20:13

Source: https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-presidence-universite-jean-jaures-mise-tutelle-intervention-policiere-redoutee_15993342.html

L'université Jean-Jaurès a été placée mardi 20 mars 2018 sous tutelle de l'État, suite à la dissolution de conseils centraux. Les grévistes craignent une intervention de la police. Ça bouge à l’université Jean-Jaurès, à Toulouse. Les étudiants et personnels grévistes étaient réunis en urgence dans le grand amphithéâtre, mardi 20 mars 2018, en début d’après-midi. 

 

Mise sous tutelle

Cette décision fait suite à l’annonce de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de dissoudre les conseils centraux de l’université Jean-Jaurès, ce qui équivaut à une mise sous tutelle. Depuis le 12 décembre 2017, aucun conseil d’administration n’a pu se tenir. Le dernier en date, qui devait se réunir mardi 20 mars 2018, a été ajourné suite à une intrusion des personnels et étudiants grévistes. 

Dans un communiqué, le ministère justifie ce choix, en expliquant que l’université fait face à un blocage institutionnel : 

L’ensemble des organes statutaires de l’université sont ainsi, depuis plusieurs mois, dans l’impossibilité de se réunir et de délibérer. Il en résulte des perturbations graves et durables du fonctionnement pédagogique et administratif de l’établissement. Ainsi, le budget de l’université pour 2018 n’a pu ni être examiné ni être adopté. La capacité de l’établissement à garantir notamment le paiement des traitements des agents est désormais directement mise en cause.

Un administrateur provisoire nommé 

De nouvelles élections doivent être organisées d’ici trois mois à l’université Jean-Jaurès. En attendant, l’administration de l’université provisoire a été confiée à Richard Laganier, professeur des Universités et ancien président de l’université de Guyane. Cette nomination sonne comme un aveu d’impuissance pour le président de l’université, Daniel Lacroix. Pour le ministère, la tenue de nouvelles élections conduira « la communauté universitaire à se prononcer à nouveau sur le projet de l’établissement et de favoriser le rétablissement du bon fonctionnement des conseils ». 

LIRE AUSSI : Toulouse : le président de l’université Jean-Jaurès poursuivi par des étudiants… et enfariné

Les grévistes se réunissent en urgence

Toujours mobilisés, les grévistes, qui ont reconduit le blocage jusqu’au jeudi 22 mars 2018, font état d’uneintervention imminente des forces de l’ordre pour débloquer l’université Jean-Jaurès. 

Une réunion d’urgence se tient donc en ce moment, avec plusieurs centaines de grévistes, dans le grand amphithéâtre de l’université. Ces derniers veulent se préparer en cas d’intervention de la police. Un étudiant gréviste de l’Union des étudiants de Toulouse (UET) indique à Actu Toulouse :

On se prépare à une intervention des forces de l’ordre. On explique aux étudiants que faire en cas d’intervention, la conduite à tenir. Nous insistons sur le fait qu’il faut avoir sa carte d’identité, ne pas faire usage de la violence. Nous sommes déterminés à occuper le campus. 

Car pour les grévistes, la non-obtention du label Idex par l’université fédérale de Toulouse n’est pas une fin en soi. « Nous, on veut empêcher la fusion des universités », conclut ce gréviste. En ligne de mire des personnels et étudiants grévistes, également, la loi Orientation et réussite des étudiants, qui a été récemment adoptée par les députés à l’Assemblée nationale et qui prévoit selon eux « la mise en place d’une sélection généralisée » à l’université. 

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15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 18:27

         Le gouvernement, par la suppression du BAC comme diplôme national et l’introduction de la sélection à l’entrée de l’université, a clairement montré sa volonté de casser les services publics de l’éducation. Il veut en effet rendre plus difficile la possibilité aux lycéens, surtout ceux issus des classes populaires, d’accéder aux études supérieures et de pouvoir se former correctement.

 

L’accès au supérieur devient un parcours du combattant. Désormais les universités pourront refuser les bacheliers qui n’auraient pas les « prérequis » nécessaires pour accéder à telle ou telle formation. Le conseil de classe de Terminale pourra aussi se prononcer contre votre orientation et décider de votre sort ! De nombreux bacheliers risquent de se retrouver sans affectation et de n’avoir comme autres alternatives qu’un service civique (souvent un contrat précaire où on vous exploite pour un salaire de 500 par mois), le chômage ou une année sabbatique (chouette en apparence) mais totalement à vos frais. Désolé on est dans un système capitaliste.

 

Quant à la suppression des filières S/L/ES et son remplacement par un « BAC à la carte » il n’offrira aucune solution aux problèmes des inégalités scolaires et sociales. Au contraire il accroitra la compétition entre établissements. On aura d’un côté des établissements « poubelles » qui ne proposeront que des matières généralistes sans hausse des moyens humains (toujours moins d’enseignants et d’heures de cours) et de l’autre des lycées de l’élite qui offriront à un public trié sur le volet les matières et options « nobles » (latin, grec, art, musique...).

 

Face à de telles attaques il faut se mobiliser et lutter avec les étudiants et les personnels de l’éducation contre ces mesures rétrogrades.

 

Nous revendiquons :

 

· Une université réellement populaire qui permette à chacun de trouver sa voie et qui ne sélectionne pas en fonction de l’origine sociale.

 

· La gratuité totale et réelle de tout le cycle secondaire et supérieur car personne ne devrait s’endetter pour accéder à la culture ou se former.

 

· De revaloriser les formations technologiques et professionnelles car elles ne sont ni des poubelles, ni dégradantes.

 

· La hausse des moyens humains et financiers à la hauteur des besoins.

 

Pour construire ce rapport de force face à ce gouvernement à la solde des patrons et construire la révolution socialiste : Rejoins la JCML pour lutter, débattre et de former politiquement.

 

#JCML: CASSE DU BAC ET SÉLECTION EN MARCHE SOYONS MOBILISÉS ET ORGANISÉS
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