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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 15:08














Anaram Au Patac
        e     Jeunesse marxiste de Pau

movement revolucionari de l’esquèrra occitana


 

COMUNICAT DE PREMSA   -   COMMUNIQUE DE PRESSE  /  2009

 

Mercés de har passar aus vòstes lejedor(a)s e auditor(a)s aquera informacion

Merci de relayer auprès de vos lecteurs / lectrices et auditeurs / auditrices cette information 

                                                                                              Pau, lo 27 de març de 2009

 

Dijaus lo 26 de març, Anaram Au Patac qu'organizè un concèrt dens lo son locau ded la Tor deu Borrèu au Hedàs. Aqueth concèrt que s'ei acabat, com previst, abans 10 òras deu ser per arrespectar au mei possible los vesins deu quartièr.

La serada qu'a seguit, coma de costuma, a l'estanquet de la Tor deu Borrèu, pendent las òras d'ubertura legaus, e dab un centenat de personas a l'exterior, shens nat problèma particular a signalar.

 

A miejanuèit, mantuns vehicules de polícia que son baishats dens lo quartièr deu Hedàs, e qu'an interpelat un joen. En seguir, los policièrs qu'an jetat 4 a 5 bombas lacrimogènas de cap tau monde amassat per davant l'estanquet, shen nada requerida ni avertiment.

 

Ua militanta d'Anaram Au Patac, ensenhanta dens lo parçan tolosan, qu'estó trucada per la BAC, Brigade Anti-Criminalité. Evacuada a l'espitau, lo medecin de las urgéncias que li a remetut un certificat medicau dab 5 dias d'ITT. Qu'ei dens l'incapacitat au dia de uei d'utilizar la man esquèrra.

 

Cap a d'aqueras violéncias policièras, cèrtas personas an jetat tres canetas au ras de la polícia. Un cinquantenat de personas, dens l'incapacitat de erespirar en per'mor deus gas jetats dens las carrèras vesinas, que's son amassats dens lo locau noste. Un joen qui's volè esluenhar qu'estó arrestat dab violéncia, mantuns testimònis que l'an vist la matraca devath lo còth, los uelhs virats.

 

En detz dias sonque, la repression policièra a Pau qu'a utilizat tres còps gas lacrimogènas – dus còps contra los estudiants – dab ua violéncia de non pas compréner. Aqueras faiçons inadmissiblas que son de hicar dens un contèxte exagonau de repression sistematica de tot movement popular, a l'imatge deus dus joens, a Naoned/Nantes e Tolosa qui's son perduts un uelh arron tirs de flahsball. La Brigade Anti-Criminalité, dab lo pretèxte de har arrespectar la lei, utiliza metòdes de cocarros.

 

Anaram Au Patac, dab lo sostien de la Joenessa Marxista de Pau, que denóncia un Estat policièr qui sembla non pas mei suportar tota opausicion politica.

Atau qu'aperam a manifestar contra las violéncias policièras aqueste diluns lo 30 de març a 6 òras deu ser, per davant la prefectura deus Pireneus Atlantics.

 

Hartèra de la violéncia d'Estat ! Cò que volem: justícia e libertat !

 

 

 

 

 

 

 

Ce jeudi 26 mars, Anaram Au Patac organisait un concert dans son local de la Tor deu Borrèu au Hedas. Le concert s'est terminé, comme prévu, avant 22h afin de respecter au mieux les voisins du quartier.

La soirée a continué comme d'habitude dans le bar, pendant les heures d'ouverture légales, et avec une centaine de personnes à l'extérieur, ceci sans aucun problème particulier à signaler.

 

A minuit, plusieurs véhicules de police sont descendus dans le quartier du Hédas et ont interpellé un jeune. Les policiers ont ensuite jeté quatre à cinq bombes lacrymogènes vers le monde réuni devant le fronton, sans aucune sommation ni avertissement.

 

Une militante d'Anaram Au Patac, enseignante dans la région toulousaine, a été frappée par la BAC, Brigade Anti-Criminalité. Evacuée à l'hôpital, le médecin des urgences lui a remis un certificat médical avec 5 jours d'ITT. Elle est aujourd'hui dans l'incapacité d'utiliser sa main gauche.

 

Face à ces violences policières, certaines personnes ont jeté trois canettes près de la police. Une cinquantaine de personnes, dans l'incapacité de respirer à cause des gaz jetés dans les rues voisines, se sont réfugiés dans notre local. Un jeune qui voulait s'éloigner a été arrêté avec violence, plusieurs témoins l'ont vu la matraque sous le cou et les yeux révulsés.

 

En dix jours seulement, la répression policière à Pau a utilisé trois fois des gaz lacrymogènes – deux fois contre les étudiants – avec une violence incompréhensible. Cette attitude inadmissible doit être remise dans un contexte hexagonal de répression systématique de tout mouvement populaire, à l'image des deux jeunes de Nantes et Toulouse qui ont perdu un oeil après des tirs de flashball. La Brigade Anti Criminalité, sous prétexte de faire respecter la loi, utilise des méthodes de voyous.

 

Anaram Au Patac, avec le soutien de la Jeunesse Marxiste de Pau, dénonce cet Etat policier qui ne semble supporter dorénavant aucune opposition politique.

Ainsi nous appelons à manifester contre les violences policières ce lundi 30 mars à 18 heures, devant la préfecture des Pyrénées Atlantiques.

 

Assez de la violence d'Etat ! Ce que nous voulons: justice et liberté !

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commentaires

À
En ne regardant que la chronologie des événements, il est facile de penser que la lutte contre le CPE succède logiquement aux émeutes, qu’elle en est une sorte de prolongement. D’ailleurs, il y a effectivement quelques points communs. Le premier, le plus visible, est l’implication de la jeunesse. Dans les deux cas, ce sont les enfants de la classe ouvrière qui sont descendus dans la rue. Ce qui induit le second point commun. La profondeur de la crise économique et la faillite du capitalisme rendent totalement insupportables les perspectives d’avenir. Les jeunes ne peuvent éprouver qu’une profonde angoisse et une véritable colère face au chômage, aux petits boulots sous-payés et autres galères qui les attendent. C’est pourquoi les émeutes aussi ont eu et ont encore une signification importante pour la classe ouvrière. Ces explosions de violences ont révélé l’état de pauvreté et de désespoir régnant dans les ghettos de béton. Le monde entier a pu découvrir que "même en France" les conditions de vie des ouvriers et de leurs enfants se dégradent et deviennent intolérables. Voici ce qu’il y a de commun entre les émeutes de banlieue et le mouvement des étudiants : l’inquiétude de la jeunesse pour l’avenir. l'horizon bouché, la perspective de lendemains toujours plus sombres.<br /> Mais la ressemblance s’arrête là.
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A
«Les communistes ne s'abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs buts. Ils proclament hautement que ces buts ne pourront être atteints sans le renversement violent de tout l'ordre social actuel. Que les classes régnantes tremblent à l'idée d'une révolution communiste. Les prolétaires n'ont rien à y perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !». <br /> Cette citation est l'ultime phrase du "Manifeste du parti communiste" écrit par Karl Marx et Engels et publié en 1848
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A
d'apres mon camarade couscous le probleme des prolitariats ce n'est pas dans la pauvreté materiel mais dans la pauvreté mentale et ici on'a le probleme parce que les prolitariats n'a pas le pouvoir d'ameliorer sa situation contre l'imperialisme.
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C
salut tout les camarades la route de notre symbole et tres log et tres dificille mais il faut resister jusqu a bout
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F
Bonjour,<br /> <br /> La FSE vient de lancer une pétition de soutien à Joan, militant de la FSE, qui a été victime d'un tir de flash ball dans l'oeil. Nous invitons tout le monde à signer et à faire signer la pétition massivement : http://www.luttes-etudiantes.com/FSE/actuf...mp;idactufse=19<br /> <br /> Merci d'avance<br /> Par ailleurs, l'appel unitaire que nous avons lancé est toujours signable en envoyant la confirmation à fse.relations@luttes-etudiantes.com
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