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13 septembre 2017 3 13 /09 /septembre /2017 17:01

Réforme du Code du travail: CGT et FO appellent les routiers à une grève reconductible dès le 25 septembre

SOCIAL Les fédérations CGT et FO des transports estiment que la réforme du Code du travail va accroître le «dumping» social entre les entreprises et espèrent obtenir le retrait du projet...

 

 

Une grève reconductible à partir du 25 septembre. Les fédérations CGT et FO des transports ont appelé ce mercredi le secteur routier à se mobiliser contre la réforme du Code du travail dès le lundi 25 septembre.

Les deux syndicats comptent ainsi faire pression pour obtenir le retrait du projet, qui devrait, selon eux, accroître le « dumping » social entre les entreprises.

Les dépôts de carburants seront une cible

« Bien évidemment » les dépôts de carburants seront une cible, « ce sera une grève qui aura des conséquences très concrètes sur l’économie française », a déclaré Jérôme Vérité. Le secrétaire général de la fédération CGT-Transports s'est exprimé lors d’une conférence de presse au lendemain de la première journée de mobilisation contre cette réforme par ordonnances.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 10:06

L'article original ici. 

 

« Lorsqu'il apprit la nouvelle lundi soir, M. Léon Jouhaux (secrétaire général de la Cgt de 1909 à 1947, ndlr) deman­da aux journalistes de bien souligner que pour la première fois "on décernait le prix Nobel de la paix à un militant ou­vrier". Selon certains commentaires, la commission du prix Nobel aurait surtout voulu récompenser "la longue lutte menée par M. Jouhaux pour soustraire le mouvement syn­dical international à l'influence communiste » (1)

L'idéologie dominante, celle du capitalisme, affirme sans détours qu'il est dans la nature du syndicalisme d'être apolitique. Les luttes ouvrières doivent s'en tenir aux re­vendications économiques sur les salaires et les condi­tions de travail. Ainsi les syndicats doivent être des or­ganes apolitiques I La citation ci-dessus met en relief que l'objectif de la bourgeoisie d'inculquer l'apolitisme, la neutralité des syndicats est bien là pour éloigner la classe ouvrière de son idéologie : le communisme. Il n'est pas rare d'entendre lors de manifestations syndicales les de­mandes de certains de ranger les ban-nières à caractère politique par exemple. Tous les syndicats aujourd'hui se sont fait une obligation de ne pas apparaître publique­ment comme étant la courroie de transmission d'un parti politique et prétendent ne recevoir d'ordres de personne et être indépendants dans le choix de leur ligne de conduite.

 

Le pouvoir du capital, ne peut demander directement aux syndicats de travailleurs de le soutenir. Il faut laisser aux syndicats une certaine « crédibilité » auprès des travail­leurs. Alors, afin d'éviter le soutien des syndicats ouvriers à une politique remettant en cause le système capitaliste, il propage l'apolitisme, et les "bienfaits de la neutralité". C'est la solution la plus efficace pour cantonner les syndi­cats en dehors de la lutte de classe politique pour une al­ternative révolutionnaire au capitalisme. « Pour que la bourgeoisie puisse continuer à dominer et à pressurer les ouvriers pour en tirer sa plus-value, elle n'a pas besoin seulement du prêtre, du policier, du général, il lui faut encore le bureaucrate syndical, le "leader ou­vrier" qui prêche aux syndicats ouvriers la neutralité et l'indifférence dans la lutte politique »(2). Dans un monde où règne l'exploitation la plus féroce, la misère, le chômage, les guerres, on demande aux travail­leurs en lutte, aux syndicats qui défendent les intérêts des masses laborieuses, de ne pas se préoccuper de poli­tique.

 

Nous disons au contraire que dans un monde géré par une minorité exploiteuse, les exploités, qu'importe la lutte qu'ils mènent, ont le devoir de se mêler de politique et pas uniquement des questions d'ordres purement "économiques".

Tout est lié dans le capitalisme, on se rend malheureuse­ment compte qu'accepter l'apolitisme ou la neutralité c'est finalement servir les intérêts politiques du capital. Dans un système où s'affrontent deux classes dont les in­térêts sont antagoniques et irréconciliables, la neutralité politique n'existe pas et ne peut exister I « Les syndicats qui ne se posent aucun but de classe, c'est-à-dire ne visant pas au renversement du système capitaliste, sont, en dépit de leur composition proléta­rienne, les meilleurs défenseurs de l'ordre et du régime bourgeois » (3).

 

  1. Paru dans Le Monde le 7 novembre 1951.
  2. Texte du troisième congrès de l'Internationale Communiste.

3 Thèse du quatrième congrès de l'Internationale Communiste.

A propos de l'apolitisme dans le mouvement syndical
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