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La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 07:57

Intro (ROCML): Encore une fois, le gouvernement montre sa nature de classe. En venant au secours du patron de la Sodexo, le gouvernement montre qu'il n'est pas neutre mais qu'il est bien un instrument au service du patronat.

 

 

 

Article: Source l'Humanité

Forcée de réintégrer des salariés qu’elle voulait renvoyer pour avoir poursuivi leur grève, la société Sodexo a trouvé le soutien du ministère du travail pour autoriser le licenciement d’un délégué CGT.

Quand le patronat veut prendre sa revanche sur des salariés en lutte, il peut compter sur le gouvernement. C’est ainsi que le 27 juin, la ministre du Travail Myriam El Khomri est passée outre une décision de l’Inspection du travail en autorisant le licenciement d’un délégué CGT de Sodexo.
 
La direction de la société de restauration qui se présente comme «  leader mondial des services de qualité de vie » n’a visiblement pas digéré la grève entamée par ses chauffeurs-livreurs de Marseille fin 2015 et rapidement suivie par des salariés d’autres services. A l’issue de cette mobilisation qui dénonçait les conditions de travail (telle que l’imposition de CDI intermittents, la surcharge des camions) et des salaires insuffisants, la direction, contrainte de signer un accord, annonce la mise à pied de 18 grévistes pour abandon de poste arguant que les salariés n’avaient pas repris le travail au lendemain de la fin de la grève. La Sodexo a finalement dû réintégrer la majorité d’entre eux et l’histoire aurait dû s’arrêter là. C’était sans compter sur la saisine par la direction du ministère du Travail afin de rendre effectif le licenciement pour faute lourde d’Yvon Caprice, délégué CGT. Persévérant dans sa ligne pro-patronale, le ministère a cassé la décision de l’Inspection du travail, qui s’était opposée au licenciement, en se fendant d’une lettre de deux pages dans laquelle il estime, selon Maitre Doucet l’avocat du syndicaliste, que le délégué avait joué « un rôle d’incitation sur ses collègues grévistes ». L’avocat dénonce « une décision politique » et souligne « les inexactitudes et les erreurs juridiques » du document. Il ajoute : « Le gouvernement a pour ambition de répondre à toutes les doléances du patronat et la ministre fait coup double (dans la bataille autour du projet de loi travail, NDLR) en s'en prenant à un délégué CGT ». Même tonalité du côté de la centrale syndicale qui dénonce « la répression syndicale qui vise clairement la CGT » et condamne la décision de Myriam El Khomri qui « vole au secours de Sodexo pour licencier un salarié protégé allant à l'encontre de la décision de l'inspection du travail ».
 
L’avocat a annoncé qu’il engagerait un recours en annulation devant le tribunal administratif.
 
Pendant ce temps, Sodexo annonce une progression de son chiffre d’affaire de 3,7 % pour les 9 premiers mois de l’exercice 2015-2016…
 
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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 07:52

Retrouvez l'article original ICI: http://rocml.org/les-32-heures-par-semaine-une-revendication-a-lier-a-la-lutte-anticapitaliste/

 

« Seule la réduction du temps de travail a créé des emplois » a annoncé Philippe Martinez au journal l’Humanité(1). Les 32 heures par semaine, voilà donc le nouveau cheval de bataille de la direction confédérale CGT. Les communistes sont favorables à la lutte pour la diminution du temps de travail car elle diminue le temps durant lequel le travailleur est exploité(2) et surtout augmente les temps de loisirs et de libertés pour les travailleurs. Cependant, la direction de la CGT met en avant des arguments différents. Par cette mesure, les économistes de la CGT estiment en partie résorber le chômage dans le cadre du capitalisme. Cet argument est en fait issu de forces politiques réformistes (gauche du PS, PCF,NPA…) qui influencent idéologiquement les dirigeants de la CGT

Qu’en est-il réellement ? Est-ce possible de supprimer le chômage dans le système capitaliste ? Qu’est-ce que les travailleurs doivent revendiquer ?

 

SANS ROMPRE AVEC LES IDEES REFORMISTES DE LA GAUCHE PLURIELLE

ON REPRODUIRA LES MEMES ERREURS

 

L’argument mis en avant pour le passage aux 32 heures est que cette mesure sauverait et créerait 4 millions d’emplois. Cette diminution du temps de travail permettrait ainsi de faire face à la « révolution numérique », qui par l’automatisation, la robotisation des machines… menacerait de détruire d’ici les années 2025 des milliers voire des millions d’emplois. Dans leur analyse, les économistes n’ont pas pris en compte la loi fondamentale du capitalisme : la recherche du profit maximum. Tant que ce système existera, les emplois ne seront créés que parce qu’ils sont utiles pour valoriser les profits des capitalistes. Si le cas contraire se présente, les capitalistes licencient et suppriment des emplois pour rester profitables. Voilà le B-A-BA de l’économie politique. Le chômage est permanent sous le capitalisme car le développement technologique de la production, « le développement accéléré du capital social lui permet de se passer d’une partie plus ou moins considérable de ses manœuvriers » et amène donc à une « surpopulation relative »(3). Cette surpopulation est relative car elle n’existe que par rapport aux besoins de profits des capitalistes.

 

Réfléchissons un petit peu : depuis le XIXème siècle, le temps de travail a diminué : en 1936, la semaine des 40 h, en 2000, les 35 heures, le chômage a-t-il pour autant disparu grâce à la diminution du temps de travail ?

A cette question, l’argumentaire de la CGT répond que la gauche plurielle (1997-2002) qui a mis en place les 35 heures a permis la création de 350 000 emplois et la mise en place d’un « dialogue social inégalé ». Non seulement, cette analyse falsifie le bilan de la gauche plurielle (gouvernement ayant le plus privatisé dans l’histoire !) mais en plus ne prend pas en compte l’ensemble du contexte. Les 35 heures, sans un rapport de force anticapitaliste de la classe ouvrière, ont été retournées contre les travailleurs par le patronat et les différents gouvernements qui se sont succédés. Le gouvernement PS-PC a diminué les charges sur les bas salaires à hauteur de 22 milliards d’euros pour permettre l’embauche(4). Depuis 2002, de nombreux assouplissements ont été appliqués (augmentation des heures sup, défiscalisation des heures sup, diminution de la majoration des heures sup notamment avec la loi Khomri).

Au final, les patrons ont repris bien plus qu’ils ne cédaient grâce à l’augmentation de la productivité (augmentation de l’intensité de l’exploitation des travailleurs). Ce que le patronat a donné d’une main, il l’a repris d’une autre. Voilà le bilan des 35 heures. D’autant plus qu’au même moment, la gauche plurielle a créé ces « emplois jeunes » sous-payés et précaires pour 300 000 jeunes, que l’intérim a doublé durant la durée de ce gouvernement augmentant de 350 000. D’ailleurs, c’est le nombre d’emplois « créés » par les 35 heures. 

Le passage aux 35 heures a surtout été un moyen de flexibiliser l’organisation du temps de travail, d’avoir recours à des contrats précaires.

 

La revendication de la diminution du temps de travail à 32 heures sans diminution de salaire et aggravation des conditions de travail est une mesure d’urgence pour le mouvement ouvrier. Il faut être clair, sous le capitalisme, sans rapport de force du mouvement ouvrier, toute mesure progressiste sera récupérée par la bourgeoisie au pouvoir et détournée au détriment des travailleurs. C’est la leçon essentielle du passage aux 35 heures. La diminution du temps de travail a entrainé une aliénation supplémentaire des travailleurs aux nouvelles formes des rapports de production capitalistes (flexibilité, précarité…).

 

Il ne faut pas non plus rêver de changer le système capitaliste par la réforme. Ce système porte le chômage en lui. Des dirigeants de la CGT croient guérir ce système mieux que les capitalistes eux-mêmes affirmant régler ce problème du chômage par les 32 heures. Rappelons l’aveu de faiblesse de Mitterrand qui disait que « dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé ». Oui le chômage ne peut être supprimé sous le capitalisme.

 

Pour diminuer réellement le temps de travail et supprimer le chômage, il n’y a qu’une solution possible, détruire la source du chômage, c’est-à-dire le capitalisme. Il est donc nécessaire de lier la diminution du temps de travail avec la rupture de ce système d’exploitation qu’est le capitalisme. Il faut donc rejeter toutes ces idées réformistes qui font croire que l’intérêt des travailleurs pourrait être en harmonie avec le bon fonctionnement du capitalisme et l’intérêt des patrons !

 

32 heures OUI !

Dans l’intérêt des travailleurs, sans diminution de salaire et aggravation des conditions de travail !

 

(1) L’Humanité, 23/09/2015

 

(2) L’exploitation passe par l’extorsion de la plus-value, c’est-à-dire que le temps durant lequel le capital s’approprie la valeur créé supplémentaire au salaire (le salaire qui est le temps nécessaire à la reproduction de la force de travail du prolétaire). Cette plus-value peut être absolue (en allongeant le temps de travail) ou relative (en intensifiant la productivité durant un temps de travail donné).

 

(3) Marx K., Le Capital, p. 1146, in Marx K., Œuvres, Economie, tome 1, Editions Gallimard, Paris, 1965, 1822 p.

 

(4) Eric Hayer, « Le (bon) bilan des 35 heures », Alternatives économiques, Hors série, n°092, février 2012.

 

 

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 11:42

Voir l'article : http://rocml.org/37eme-congres-du-pcf-quelles-perspectives-pour-ce-parti-quelle-tache-pour-les-communistes/

 

Le Parti Communiste Français réunit son 37 ème Congrès du 2 au 5 juin 2016. Auparavant, a eu lieu une consultation de ses adhérents pour choisir entre 5 textes pour retenir celui qui serait la base de discussion au cours de ce congrès. Cette pré-consultation  a montré un parti affaibli, démoralisé, divisé, et sans boussole.

Un parti affaibli, d’abord : 52933 adhérents.  Le PCF a rassemblé plus de 400000 membres.

 Un parti démoralisé : sur Les 52933 adhérents, seuls 30000 ont participé au vote.

Un parti divisé et dirigé par une minorité : Sur les 52933 adhérents,  le texte du Conseil National a réuni 14942 votes, soit 51% des votants, c’est-à-dire 28% des membres. Parmi les cinq textes proposés aux votes des adhérents, deux sont dans la ligne directe de la politique de liquidation social-démocrate du parti : celui de la majorité du Conseil National et un autre, minoritaire. Ce qui les distingue, c’est que le premier veut poursuivre la politique d’alliance avec le PS avec une participation à des primaires de la gauche pour le premier tour des présidentielles de 2017, le deuxième proposant un accord du type Front de gauche avec le Parti de Gauche de Mélenchon, EELV, le NPA …

Les trois autres textes alternatifs se caractérisent par la volonté de s’opposer à la dissolution (et parfois la liquidation) politique et organisationnelle du  PCF dans une alliance (sous une forme ou sous une autre) avec le PS, le Parti de Gauche, EELV, le NPA, etc  etc…

Ces textes présentent  des critiques parfois justes à la direction du parti : l’affirmation que le parti communiste est le parti de la classe ouvrière, la nécessité d’une rupture avec le système capitaliste, l’affirmation du socialisme comme alternative à ce système, et des positions plus radicales dans les luttes de classes.

Tous affirment vouloir remettre sur pieds et renforcer le PCF, reconstruire son unité…

Le grand problème, c’est que leurs critiques portent principalement sur les causes tactiques du recul électoral du PCF, et non sur les causes idéologiques, théoriques et politiques qui sont plus profondes et plus anciennes.

Ainsi, les signataires et les soutiens des trois textes se gardent bien de mettre au jour les abandons historiques successifs qui ont transformé le PCF en parti révisionniste puis réformiste social démocrate. Au mieux, leurs critiques commencent au PCF d’après Georges Marchais, c’est-à-dire au parti de Robert Hue, MG Buffet et P Laurent.

Or, la dégénérescence idéologique, théorique, politique et organisationnelle a débuté bien avant.

Pour rappel : le 18 novembre 1946, dans une interview au journal anglais « Times », Maurice thorez avance la thèse selon laquelle il est permis  « d’envisager pour la marche au socialisme d’autres chemins que celui suivi par les communistes russes » : pour parler clair, la voie pacifique et parlementaire.  Au 22 ème congrès en 1976, le PCF abandonne le concept de dictature du prolétariat. Au 23ème congrès, en 1979, c’est le marxisme-léninisme comme base doctrinale qui passe à la trappe. C’est l’eurocommunisme qui prend la relève. En 1994, au 28 ème congrès, exit le centralisme démocratique. En 1996, le 29 ème congrès bazarde « la lutte pour le socialisme ». Et au 33 ème congrès, le concept de  «  lutte des classes » n’est plus décliné qu’au passé. Les mots « lutte », « classe » et « prolétariat » sont complètement absents  du programme de MG Buffet aux élections présidentielles de 2007 ! Tous ces reniements théoriques ont été accompagnés dans la pratique par l’établissement d’alliances électorales avec le PS  délétères et contraires au marxisme léninisme et ont mené à la décrépitude actuelle du PCF.

Un parti sans boussole : malheureusement, la majorité des membres du parti, et la quasi-totalité de ses dirigeants et de ses intellectuels, par conscience aveugle dans leurs dirigeants, ont soutenu ou accepté toutes les dérives. Certains même ont combattu parfois grossièrement et violemment les communistes qui avaient eu le courage de s’y opposer. Prenons Danielle Bleitrach, par exemple (mais elle n’est pas la seule !), l’une des porte-parole emblématique du texte alternatif 3 « unir les communiste ». Avec tout le respect qui lui est dû, cette militante née en 1938 a adhéré au PCF en 1953, l’année de la mort du camarade Staline. Elle fut membre du Conseil National de 1981 à 1991. Elle a démissionné du parti en 2003, puis a repris sa carte en 2016… Elle a accompagné tous les abandons théoriques et politiques du PCF. Elle était sans doute parmi ceux qui ont soutenu le révisionnisme moderne kroutchévien contre le mouvement marxiste léniniste international. On ne l’a pas entendu parler contre l’  « eurocommunisme »…  En absence de reconnaissance de leurs erreurs passées et d’une autocritique approfondies sur les causes idéologiques de ces erreurs, ces communistes qui critiquent la direction actuelle du PCF n’ont pas la capacité de reconstruire un véritable parti communiste.

 

Sans nier l’honnêteté des militants, leur volonté de durcir la lutte anticapitaliste et de changer la société,  il est prévisible  que leurs efforts pour ramener leur parti dans la voie révolutionnaire n’aboutiront  pas et qu’ils se retrouveront devant une grosse désillusion. Le PCF poursuivra son déclin idéologique et politique et n’aura d’autre perspective que de s’accrocher encore plus  aux basques de la social-démocratie, quelle que soit la forme que cela prendra.

Les militants communistes membres du PCF  doivent avec courage regarder les choses en face. Leur parti ne redeviendra pas un véritable parti communiste. La tâche à laquelle ils doivent s’atteler est de construire un nouveau parti communiste, avec une stratégie et une pratique politique révolutionnaire fondées sur la théorie marxiste-léniniste. Car c’est l’abandon de cette théorie qui a mené inexorablement  son action politique dans le sillon de la social-démocratie.

Comment avancer concrètement dans cette perspective ? Il n’y a pas de recette magique. Il y a une voie à ouvrir et du travail à mener. Le nouveau Parti Communiste sera le produit de la rencontre et de la fusion du mouvement ouvrier (en commençant par son avant-garde), avec le socialisme, c’est-à-dire l’organisation communiste et son programme politique. Cette fusion se construira dans un échange dialectique entre les éléments avancés du prolétariat, eux-mêmes portés par les luttes de classe, et les communistes organisés. Dans cet échange, la conscience politique des éléments avancés du prolétariat progressera, en même temps que l’organisation communiste se liera à la classe et accumulera des forces révolutionnaires ouvrières nouvelles, construisant ainsi progressivement le nouveau parti communiste.

C’est le seul processus possible. Pour le ROCML, il passe prioritairement par le travail politique quotidien des communistes dans la classe ouvrière.

Camille Deroubaix

 

 

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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 17:13

Le 51ème congrès de la Cgt s’est tenu à Marseille durant la troisième semaine d’avril 2016. Des militants du ROC-ml étaient présents en tant que délégués au congrès.

 

Un congrès qui se tient en plein mouvement social contre la loi « travail »

 

Le congrès s’est ouvert alors que les travailleurs battent le pavé dans les villes contre la loi El Khomri.

Dès le premier jour, lors de l’ouverture cela se fait sentir lorsque la présidence du congrès annonce la présence de la CFDT ou du PS, qui donne lieu à de véritables soulèvements dans la salle avec des slogans repris par une large majorité des délégués tels que « dehors ! », « traitres » ou encore « scandaleux ».

Les grèves et les manifestations en cours poussent de nombreux congressistes à prendre la parole pour dénoncer le gouvernement, montrer la nécessité de lutter classe contre classe et à réclamer un appel du congrès à la lutte, chose qui sera fait durant les jours qui suivirent l’ouverture et approuvé quasi unanimement par le congrès. Cet appel lance l’amplification de la lutte et sa poursuite. Appel qui fut, nous pouvons le dire, imposé à la confédération.

Le fait qu’un mouvement puissant des travailleurs se menait durant le congrès fut un élément incontestablement positif. L’esprit combatif s’en ressentait dans les prises de parole, les critiques sur le syndicalisme rassemblé s’en retrouvaient plus aigües. Des interventions portant la question de la lutte de classes se succédaient. Néanmoins un niveau politique encore assez faible se fait sentir dans nombre d’interventions.

 

Un congrès qui se tient dans un syndicat Cgt tiraillé

 

Le rapport d’activité, qui fait un bilan sur les trois dernières années depuis le dernier congrès, ne trouve que 58,9% de votes d’approbation, score historiquement faible. En effet la succession de Thibault avec l’affaire Lepaon, l’inactivité face aux lois Macron, Rebsamen, etc. auront eu un impact sur la Cgt et ses militants qui remettent en cause l’activité de la confédération.

Il faut aussi noter le souhait de la part des délégués de plus de démocratie dans la Cgt, notamment en ce qui concerne les amendements des textes du congrès, dont 902 étaient proposés et 54 retenus. Les délégués souhaitaient pouvoir avoir accès à tous ces amendements et que ce ne soit pas simplement un bureau restreint qui décide de ceux à retenir et ceux à porter public.

L’une des plus vive discussion dans le congrès fut celle du syndicalisme « rassemblé », tant décrié par une bonne part des syndiqués Cgt. Portée dans l’un des textes d’orientation, ce syndicalisme « rassemblé » auprès de la CFDT fut vivement critiqué et un vote séparé sur cette question est demandé par une bonne part des délégués. Ce qui, bien sûr, sera refusé par la confédération, en danger sur cette question.

C’est dans ce sens que l’on peut observer durant le congrès des fédérations plus combatives (chimie, commerce, métallurgie, construction, etc.), sur des positions se rapprochant de celle d’un syndicalisme classe contre classe, alors que d’autres sont complètement sur la ligne confédérale, sur le syndicalisme « rassemblé », réformiste (cheminot, etc.).

 

Conclusion

 

Les interventions des camarades du ROC-ml à été très appréciées par les délégués du congrès. Ils portaient sur les questions de la lutte et de l’organisation de la Cgt. Cela à aussi été pour nous une riche expérience militante où de nombreux contacts ont été noués.

Il ne faut pas se faire d’illusions, même si ce congrès par rapport aux précédents peut montrer des choses intéressantes comme des fédérations et des militants combatifs qui tentent de tirer la Cgt sur un syndicalisme de lutte classe contre classe. La Cgt reste principalement sur une ligne claire réformiste. Il n’y pas réellement une nette opposition « révolutionnaire » à la Cgt. Les dirigeants réformistes ont été reconduits pour continuer à mener leur politique réformiste. Philippe Martinez à bien réussi à éluder les vraies questions posées et habilement montrer une façade « radicale » pour mieux se faire accepter et distribuer un peu de poudre aux yeux sur une continuation de la lutte contre la loi El Kohmri de façon dure, usant même de termes comme « lutte de classes » dans son discours d’introduction. Le faible niveau politique chez les travailleurs aujourd’hui ainsi que chez les militants Cgt leur font penser que changer la tête de la Cgt par une équipe militante radicale changera la Cgt complètement et l’amènera sur un syndicalisme classe contre classe. Néanmoins, on ne peut nier aujourd’hui le bénéfice politique qu’il y a à militer syndicalement, à participer à un congrès confédéral. Les camarades du ROC-ml à qui l’on a confié ce genre de mandat prouvent encore une fois la confiance qu’ils reçoivent de la part de leur base et sont revenus avec une analyse plus fine des différents rapports de force dans la Cgt. Nous restons convaincus qu’une certaine avant-garde des travailleurs est organisée dans la Cgt, une base militante qui sera dirigeante dans la lutte de classe pour la révolution. Aujourd’hui même cette radicalité réformiste gêne un système capitaliste qui n’a plus les possibilités de réaliser ses propres illusions d’améliorer le sort des salariés en pleine crise économique. Les communistes doivent continuer ce travail syndical, de conscientisation, d’amener la combativité dans les rangs de la Cgt, de conduire vers un syndicalisme de classe contre classe, tout en sachant que seul un Parti prolétarien et communiste apportera la réelle indépendance à un syndicat de lutte de classe. Mais c’est bien dans cette lutte syndicale aujourd’hui que nous trouverons les cadres de ce Parti pour demain. 

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 10:27

Source: http://rocml.org/une-mobilisation-enorme-un-gouvernement-aux-abois/

 

80 000 manifestants officiellement recensés à Paris ! Le gouvernement doit vraiment être aux abois face à la force de la mobilisation pour inventer de tels mensonges. La mobilisation était massive à Paris avec un million de personnes et 1,3 million de personnes dans tout le pays. Cette nouvelle journée a montré à nouveau la détermination des travailleurs. Les travailleurs se sont unis dans les cortèges dans une atmosphère de lutte et de solidarité de classe.

 

Cette journée a montré au gouvernement la puissance du mouvement contre la loi travail et le soutien massif et populaire à ce mouvement. C’est pour ces raisons que la bourgeoisie a utilisé toute sa force pour attaquer et tenter de décrédibiliser le mouvement.

Premièrement, en utilisant la casse organisée par les mouvements autonomes ou les provocateurs en civils à la solde du pouvoir socialiste.

Deuxièmement, en mobilisant tout son appareil idéologique, les grands médias et en organisant un tapage systématique contre la CGT pour l’assimiler aux « autonomes casseurs » et pour dissimuler l’ampleur de la mobilisation.

Troisièmement, en utilisant la répression et en empêchant le cortège de terminer la manifestation sur la pelouse des Invalides. Les CRS ont attaqué les cortèges de travailleurs. Les dockers de la CGT ont d’ailleurs riposté. Ils ont eu raison. Face à cette provocation, leur violence avait un caractère de classe, ouvrier, elle était juste. Le service d’ordre de la CGT, accusé dans les médias, a subi la répression policière de plein fouet car il protège les manifestants. L’attaque des cortèges est systématique. Ce n’est pas là une « bavure » mais bien une stratégie organisée par le gouvernement pour casser les manifestations et empêcher un mouvement encore plus massif. Le gouvernement a un intérêt à affaiblir le mouvement, il a un intérêt à la répression policière ! Quels autres moyens a-t-il en réserve pour faire passer sa loi ? II ne convainc plus personne des « bienfaits » de cette loi.

Quatrièmement, en créant une « union nationale » des partis au service du capital contre les travailleurs : PS, LR, FN. Tous y vont de leurs discours pour réclamer l’interdiction des manifestations. Ils ne reculent devant rien pour essayer, en vain, de discréditer le mouvement. Les propos sont abjects. Cazeneuve utilise des victimes d’attentats terroristes, Hollande l’euro de football et la sécurité face au terrorisme. Marisol Touraine s’indigne des vitres brisées sur l’hôpital Necker mais organise la casse des hôpitaux et de la santé : 22 000 postes seront supprimés d’ici 2017 dans les hôpitaux. Hollande et Valls menacent d’interdire les manifestations et font pression sur la CGT. Encore une fois, ce gouvernement montre son véritable visage. Il est l’ennemi des travailleurs, au service des grands monopoles français qui ont un intérêt à voir la loi El Khomri passer pour faire face à la concurrence internationale, et maintenir leur taux de profit. De notre côté, nous ne devons pas céder, la mobilisation doit se poursuivre les 23 et 28 juin. Amplifions la solidarité, les grèves, le blocage économique, les manifestations, toutes les formes d’actions qui permettent de maintenir et d’augmenter le rapport de force.

 

CE GOUVERNEMENT EST AUX ABOIS, TRAVAILLONS A LE FAIRE PLIER RETRAIT DE LA LOI EL KHOMRI INDEMNISATION PAR L’ÉTAT DES MANIFESTANTS BLESSES ! HORS DU POUVOIR LES ENNEMIS DES TRAVAILLEURS !

 

 

UNE MOBILISATION ÉNORME ! UN GOUVERNEMENT AUX ABOIS
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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 10:25

Source: http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/15/pretexte-providentiel-lenfant-les-casseurs-lhopital-264352

 

Depuis le temps qu’ils se frôlent, les deux thèmes. Ou plutôt, qu’on les frotte l’un à l’autre comme des silex, qu’on les tricote dans le récit politico-médiatique dominant. Terrorisme et contestation sociale : depuis le temps que les Giesbert, les Gattaz et les autres essaient de les apparier, de les marier, de faire prendre la mayonnaise. Depuis le temps qu’on exploite les concomitances, qu’on sollicite les rapprochements, qu’on déchaine le matraquage sémantique : voyous, chantage, violences, barbares, intimidations, preneurs d’otages, terroristes. Depuis le temps qu’on interdit des manifs anti-Cop 21, au motif de l’état d’urgence. Qu’on perquisitionne des maraîchers bio, au nom de l’état d’urgence.

 

Depuis le temps, qu’on aimerait tant transformer la CGT, et toute la contestation anti-loi Travail, en mouvement terroriste. Depuis le temps que tous les moyens sont bons. Les vitres de l’hôpital brisées Et voilà que se trouve le prétexte providentiel, en la personne d’un petit garçon de trois ans. « Les vitres de l’hôpital Necker brisées alors qu’il y a l’enfant des policiers qui s’y trouve, c’est inacceptable », dit Cazeneuve à Pujadas. Trop beau pour être vrai ? Et pourtant, apparemment, c’est vrai : le petit orphelin, dont les deux parents policiers ont été poignardés par un « radicalisé » dans les Yvelines, se trouvait à l’hôpital des Enfants malades, pour le début d’un long protocole de suivi et d’accompagnement, tandis que plusieurs baies vitrées de l’hôpital étaient défoncées à coups de masse par des casseurs, en marge d’une nouvelle manif anti-loi Travail.

 

C’est une coïncidence, rien d’autre qu’une coïncidence. Les casseurs ne savaient évidemment rien de la présence de l’enfant à l’hôpital. Peut-être ne savaient-ils même pas qu’ils s’attaquaient à un hôpital. Mais quelle belle occasion ! Un hôpital ! Plus fort encore, un hôpital d’enfants malades. Et encore mieux, un hôpital où se trouve l’enfant orphelin de parents policiers assassinés la veille par un islamiste radicalisé. Un peu plus tôt dans la journée, avant la casse des baies vitrées de Necker, Cazeneuve avait appelé « tous ceux qui s’attaquent aux policiers » à retrouver « un peu, au fond d’eux-mêmes, d’humanité, de tolérance, simplement en respect (...) de ce petit enfant ». Disons-le, il aurait eu bien tort, Bernard Cazeneuve, de ne pas se précipiter sur ce rapprochement, que lui ont servi sur un plateau les masqués de la manif, et qui permettra au récit dominant de passer sous silence le manifestant grièvement blessé, quelques instants plus tôt, par une grenade lacrymogène, ou les suppressions d’emploi à l’hôpital, autrement plus destructrices pour le service public. Comment les qualifier autrement, les casseurs masqués, que les meilleurs alliés du gouvernement ? Initialement publié sur Arretsurimages.net

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 09:45

Il y a des moments où l’histoire s’accélère sous les coups de boutoir d’une lutte de classe qui se développe à cause de l’aggravation des contractions internes du système de production que le capital n’est plus à même de maîtriser. L’ancien équilibre capitaliste impérialiste mondial est remis en cause, l’hégémonie des anciennes nations impérialistes, US en tête est contesté par de nouvelles puissances dites « émergentes » (Chine, Brésil, Inde). La concurrence sur le marché des capitaux et du travail s’aggrave, les bourgeoisies de la vieille Europe n’ont pas d’autres choix(1) que de faire peser sur le prolétariat et tous les travailleurs le poids de cette concurrence. Et elles le font sur le « coût du travail » c’est-à-dire le coût de reproduction de la force de travail, en dégradant la protection sociale, les salaires directs et indirects, les retraites, en augmentant le prix à payer pour l’éducation des jeunes, futurs travailleurs. Ce processus est déjà largement avancé dans les pays comme l’Angleterre ou l’Allemagne cité en exemple par nos « experts » bourgeois en économie, avec leurs boulots « flexibles », les salaires à 4 euros de l’heure et 10 heures de travail par jour. Cette offensive est menée quel que soit le personnel politique à la direction des affaires de l’État : droite bourgeoisie, social-démocratie, ou la cogestion des deux comme en Allemagne et même gauche de la gauche ou radicale comme récemment en Grèce. Tout parti politique qui ne porte pas clairement la perspective de la destruction du capitalisme et son remplacement par un mode de production supérieur que nous appelons socialisme est toujours amené à prendre de telles mesures. La France a pris un certain retard sur cette voie et c’est au PS et au gouvernement Hollande de se charger du sale boulot.

 

En 2013 la voix des communistes titrait « la droite en rêvait, la gauche le fait », depuis les attaques contre les travailleurs se sont succédées (ANI, loi Macron.). Le mouvement social, qui continue, au moment où nous écrivons ces lignes, en est la conséquence inévitable. Et il ne sera pas le dernier. Il est encore trop tôt pour tirer toutes les leçons d’un tel mouvement. Mais plus que les précédents il aura porté au grand jour les intérêts de classe antagonistes de la société. D’un côté le prolétariat et tous les travailleurs de l’autre la bourgeoisie capitaliste et toutes ses forces politiques, médiatiques et répressives. Pour la première fois cette révolte des travailleurs se produit sous un pouvoir de « gauche » il a mis à mal les illusions sur la gauche réformiste censée défendre les intérêts des travailleurs. Le PS apparaît plus clairement que jamais comme un Parti de gouvernement capable de satisfaire les besoins du capital. L’accueil qui a été réservé à sa délégation au dernier congrès de la CGT démontre une certaine prise de conscience de ce fait. Mais dans ce mouvement aussi les partis de l’ex front de gauche sont particulièrement inactifs politiquement et pratiquement.

 

Ce mouvement démontre aussi que le dialogue social, la concertation entre « partenaires sociaux » sont des mensonges dans une société où une minorité détient les moyens de productions et d’échanges, politiques et financiers et où la majorité ne dispose que de sa force de travail pour vivre et survivre . Dès à présent et cela ne peut que s’amplifier à l’avenir, on remarque une certaine radicalisation de syndicalistes et militants politiques et des jeunes. L’opportunité est donnée aux communistes de faire progresser cette radicalisation vers une prise de conscience de l’échec de la voie réformiste et de la nécessité d’abattre le capitalisme afin de mettre fin à l’exploitation de plus en plus brutale de leur force de travail. Dans cet affrontement classe contre classe le prolétariat n’a jamais été aussi fort que quand il disposait d’un parti politique indépendant de la bourgeoisie concentrant et décuplant ses forces, capable d’unifier la lutte des travailleurs des différents pays et entraînant le prolétariat vers l’objectif de renversement du pouvoir de la bourgeoisie.

 

(1) Ce sont les lois du mode de production capitaliste qui s’imposent aux agents du capital.

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11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 09:19

Retrouvez le tract ICI

 

Depuis 3 mois, les travailleurs se mobilisent et ont mené l’action contre la loi El Khomri. Les travailleurs ont montré leur force en contrôlant leur outil de travail et développant des actions collectives, de classe : manifestations, grèves et blocages. En face d’eux, le gouvernement, les partis politiques bourgeois et réactionnaires (LR, PS, FN…), les grands médias, ont combattu le mouvement par tous les moyens. La police et la gendarmerie ont été utilisées à de nombreuses reprises pour gazer, interrompre, encercler les manifestations. Aujourd’hui encore, un journaliste se trouve dans le coma, 11 collégiens ont été gazés devant leur collège, des syndicalistes sont traqués comme de vulgaires terroristes.

 

LA HAINE DE CLASSE DOIT NOUS INCITER A DEVELOPPER NOS ACTIONS

 

Le mouvement a pris de l’ampleur en atteignant les secteurs vitaux : les raffineries, les transports, la SNCF, les centrales nucléaires (EDF), Air France… Il ne s’agit pas là de casseurs pourtant le gouvernement continu à envoyer ses chiens de garde.

La force de l’organisation CGT (mais ce n’est pas la seule) est un atout de taille dans le mouvement. C’est elle qui organise de la manière la plus déterminée la lutte. C’est pour cette raison que toutes les forces réactionnaires s’emploient à isoler la CGT, par une campagne abjecte de haine de classe. Hollande estime que la CGT « prend le pays en otage », Le Foll, porte-parole du gouvernement accuse la CGT d’être responsable de l’augmentation du chômage, Gattaz du MEDEF, estime que la CGT se comporte « comme des voyous, comme des terroristes », Collard du FN, la CGT a un « comportement absolument antidémocratique »… etc.

 

CES PARTIS DEFENDENT LES INTERETS DU CAPITAL

CE SONT LES ENNEMIS DES TRAVAILLEURS

 

Toute la « bonne société » capitaliste est unanime pour condamner ce mouvement. Ils n’ont pour objectif que de garantir les profits des grands groupes transnationaux. Cette loi et celles qui ont été adoptées avant (Macron, Rebsamen…) ont pour objectif de répondre aux besoins du capital dans le cadre de la concurrence internationale. Tous les grands groupes français qui sont parmi les 500 premiers au niveau mondial, défendent cette loi. Pour les travailleurs et le peuple laborieux, cette loi n’entrainera que misère, misère et misère !

 

IL FAUT SE MOBILISER, S’ORGANISER DANS LES SYNDICATS

FAIRE NAITRE LA NECESSITE DU PARTI COMMUNISTE

 

  • Nous devons poursuivre notre mobilisation, multiplier les actions dans les entreprises, mobiliser largement pour le 14 juin
  • Nous devons défendre les organisations de la classe ouvrière et notamment la CGT qui est attaquée par Gattaz, le gouvernement et les partis réactionnaires. La réponse des travailleurs doit être d’adhérer en masse à la CGT et d’y défendre une stratégie classe contre classe.
  • Tous ceux qui sont conscients que le système capitaliste ne peut plus amener le progrès, qu’il est justement la cause des reculs sociaux doivent s’organiser politiquement pour renverser ce système et instaurer une société socialiste.

 

CE GOUVERNEMENT A PERDU SA LEGITIMITE : IL DOIT DEMISSIONNER !

 

ARRET DES POURSUITES CONTRE TOUS LES SYNDICALISTES ET MILITANTS !

LES BLESSES DOIVENT ETRE INDEMNISES PAR L’ETAT

 

RETRAIT RETRAIT RETRAIT DE LA LOI EL KHOMRI

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11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 09:16

Retrouvez le communiqué ici

Depuis plus d'une semaine, les cheminots ont lancé un mouvement de grève reconductible. Cette grève paralyse les transports et suscite les réactions violentes de tous les partis bourgeois. Les cheminots se battent pour garder leurs acquis sociaux. Avec la réforme du cadre social harmonisé du secteur ferroviaire, les travailleurs de la SNCF vont avoir des conditions de travail alourdies : diminution de leurs journées de repos, temps de travail qui augmente. Au contraire de la régression, les cheminots réclament une harmonisation qui soit favorable à tous les travailleurs de ce secteur.

 

En même temps qu’ils se battant pour leurs intérêts de branche, de métier, les cheminots revendiquent aussi le retrait de la loi El Khomri. Ainsi, ils défendent l'intérêt de classe de tous les travailleurs de ce pays face à la contre-réforme El Khomri, favorable au capital.

 

Des revendications des cheminots, les grands médias n'en disent mots. Ils sont bien plus occupés à relayer la propagande du gouvernement et des milieux économiques dominants accusant les travailleurs de la SNCF de « prendre en otage » les « usagers », d'user de méthodes comparables aux « terroristes » (Gattaz du MEDEF)

 

La lutte des cheminots est juste car ils défendent, avec leurs revendications propres, l'intérêt de l'immense majorité des travailleurs.

 

Nous nous devons de les soutenir, d'être solidaire avec eux concrètement en soutenant financièrement leur lutte, en se rendant sur les piquets de grève, en popularisant leur lutte.

 

Nous devons les soutenir en continuant d'amplifier la mobilisation, les grèves pour bloquer le pays jusqu'au retrait de toutes les lois anti-sociales !

 

SOLIDARITE AVEC LES CHEMINOTS

 

DEMISSION DU GOUVERNEMENT

 

RETRAIT RETRAIT RETRAIT DE LA LOI EL KHOMRI

ET DE TOUTES LES LOIS ANTI-OUVRIERES

 

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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 15:09

Sommaire:

– Editorial: Ce que révèle l’offensive actuelle du capital contre les travailleurs

– Les premiers enseignements de la lutte contre la loi travail

– Le congrès de la CGT: un congrès plein d’espoirs pour l’avenir

– Les 32 heures: une revendication à lier à la lutte anticapitaliste

– Le congrès du PCF: Quelles perspectives pour ce parti? Quelles tâches pour les communistes?

– Les illusions sur la nature de l’Etat

– La réforme électorale de la bourgeoisie

Ce numéro est disponible auprès de nos militants, à la librairie du Point du Jour à Paris. Commandez la à rocml@laposte.net ou lisez là sur Internet ICI

La VDC de Juin en vente: Une et sommaire
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