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La JCML est l'organisation de jeunesse du ROC-ML

 

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 10:29

SOUTIEN A TAZA

   

TAZA en révolte, foyer de la Révolution Populaire Démocratique National ! Les derniers évènements sanglants n’ont pas laissé les habitants de Taza insouciants. La solidarité de classe a été bien déterminé entre les étudiants révolutionnaires de la Voie Démocratique Basiste (BERNAMAJ AL MARAHALI-ML-) composante politique majoritaires au sein de l’UNEM, dans plusieurs universités au Maroc, L’ADNCM ...association national des chômeurs marocain, et les masses populaires de cette Ville.

Il faut rappeler que depuis Février 2011, Janvier 2012, et ce début de Février la lutte a avancer d’un cran, excepté les revendications sociales qui sont dégradantes, sit-in, manifestations pour réclamer la chute du Régime. Nos camarades ont su travaillés à la confiance mutuelle avec les masses populaires opprimées, pour scander : ‘’la chute du régime, la chute du réformisme’’ comme A Fes, Marrakech, Agadir, Meknes, Khemisset, Houssima, Errachidia, Oujda, Beni Bouâyach.

Les forces de répression se sont enragées par une brutalité sanguinaire, brutale, sans épargner personne, on dénombre 200 blessés, 13 militants ont été arrêtés, perquisitions sauvages, brimades, intimidations à l’égard des familles qui recueillaient les jeunes blessés.

La solidarité entre militants révolutionnaires et les masses s'est manifestée pour exiger la libération des 5 personnes arrêtées le 4 janvier dernier, le 3 dernier, une marche était à nouveau organisée vers la direction du tribunal, une centaine de personnes ont pris part à cette nouvelle marche solidaire !

L’auto défense populaire contre la machine répressive avait toute sa légitimité pour affronter l’ennemie réactionnaire. L’intifada de Taza démontre la révolte du peuple contre la Tyrannie d’un régime anti populaire, la ville en Etat de Siège, le recourt à la défense par des jets de pierre, pneus brûlés, cocktails Molotov, barrages routiers.

Le désespoir des jeunes sans travail, misère, répression, humiliation font partie de la violence quotidienne que subit notre peuple, à Taza et dans tout le territoire marocain !

Le silence médiatique ?

Le Silence médiatique profite à qui ?

Il profite aux instances impérialistes, aux sphères d’influences extérieures pour banaliser les luttes sociales et politiques au Maroc, à Nicolas Sarkozy, à Euronews, à Al Jazira, qui est bien alignée aux menés réactionnaires et obscurantistes.

Pas un mot sur les prisonniers politiques de la Voie Démocratique Basiste UNEM : FES, ERRACHIDIA, MEKNES, AGADIR, le Camarade Rouissi Ezzedine est rentré dans son 48ième jours de grève de la faim, sa situation est gravissime !

Nous sommes solidaires de notre peuple pas des instituions du régime anti populaire, anti démocratique, anti nationale périmée et rétrograde !

Vive la Solidarité populaire prolétarienne !

Vive l’Intifada populaire marocaine !

Révolution marocaine jusqu’à la victoire !

COLLECTIF DES MILITANTS DU MAROC DE L’IMMIGRATION D’ACTION ET DE LUTTE ! gom47@yahoo.fr
                                                                        

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 14:51

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COMMUNIQUE DU COLLECTIF PALOIS POUR LA PALESTINE

 

 

A l'occasion de la venue du premier ministre libanais, Najib Mikati le 9 février à Paris, nous appelons à manifester pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier politique libanais, combattant de la cause palestinienne, détenu en France depuis ... 28 ans ! Le plus vieux prisonnier politique en France est victime "d'une vengeance d'Etat" comme le souligne Yves Bonnet,ancien directeur de la DST, qui réclame sa libération. Actuellement incarcéré à Lannemezan, Georges Ibrahim Abdallah est, légalement, libérable depuis 12 ans(depuis 1999) !

 


 Rassemblement devant la préfecture à Pau

le 9 février à 18H24102009069.jpg

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 10:00

 

Non aux lois répressives contre le piratage !

 

Contre l'industrie culturelle,

 

développons la culture populaire !

 

 

 

 

 

Ces derniers jours, internet est le théâtre d'une agitation particulière. Plusieurs sites internet d'usage courant ont été la cible d'opérations policières (fermeture et interpellation de dirigeants), opérations préparées de longues date. Les chambres du congrès américains s’apprêtaient à voter deux lois (PIPPA et SOPA) visant à réprimer davantage le piratage informatique et l'usage gratuit de produits culturels (films, séries, musique, jeux vidéos).

 

En France, Hadopi I et II, suivit de Hadopir P.U.R. Ont lancé une offensive idéologiquement similaire, sans pour autant être capable de présenter une mencace aussi grande sur l'hébergement de fichier en ligne, l'anonymat sur Internet... Suivent désormais ACTA et d'autres lois similaires suivront, pour continuer la purge du net.

 

 

 

Cette vaste offensive à des implications réelles sur notre vie quotidienne. En effet, le streaming et le téléchargement direct, par le biais notamment de Megaupload et Megavideo, font partie de nos habitudes de consommation culturelle, car gratuits. La fermeture de ces sites nous prive largement de notre accès à la culture.

 

 

 

 

 

Le Congrès américain a décidé de reporter l'examen des lois PIPPA et SOPA suite à la réponse des internautes. Cela est lié à la mobilisation des internautes et à des contradictions internes au capitalisme. En effet, les lois PIPPA et SOPA, protégeant la « propriété intellectuelle », sont des lois correspondant à l'intérêt de l'industrie musicale, télévisuelle, du jeu vidéo et cinématographique, principalement américaine.

 

 

 

Les sites tels que Megaupload ne respectent pas la règle du jeu de ces capitalistes dans la distribution des produits culturels. Ils font du profit en contournant cette règle et réduisent ainsi les profits de l'industrie culturelle. Les majors se sont unies pour mettre hors jeu cette concurrence déloyale. Cependant, les médias internet représentent eux aussi un groupe puissant. Ces intérêts contradictoires se reflètent dans le congrès américain, ce qui explique, avec la mobilisation des internautes, l'incapacité de l'Etat fédéral américain à voter ces lois.

 

 

 

De toute façon, il est aujourd'hui impossible pour l'industrie culturelle de faire faire marche arrière à la société. Du peer to peer (partage de fichiers entre internautes) au streaming, la jeunesse n'a plus l'habitude d'avoir à payer pour accéder à la culture. Devoir payer 15 euros un CD ou un DVD, avoir comme seul choix quelques programmes télé pourri n'est plus supportable pour nous

 

 

 

La revendication d'accès gratuit à la culture et de droit à choisir ce qu'on veut voir ou écouter sont justes et légitimes. Nous avons un appétit de culture, de savoir, qui va bien au delà des carcans que l'industrie culturelle veut nous imposer.

 

 

 

L'industrie culturelle, outre le profit qu'elle génère, a un autre intérêt. C'est une arme de la bourgeoisie pour diffuser parmi la jeunesse issue de classes populaires sa propre idéologie. La culture MTV ne correspond pas à notre intérêt de classe, elle est là pour nous abrutir. Échanger et partager des fichiers, écouter de la musique ensemble, découvrir des cinéastes, nous permet de faire d'autres choix que ceux que que la bourgeoisie veut nous imposer.

 

 

 

La mobilisation des usagers d'internet, autour de la nébuleuse « Anonymous », issue des imageboards comme 4Chan, montrent les crocs. Les « Anon », « /b/tards » et autres déclinaisons s'étaient déjà fait connaître par le passé par des opérations telles que « Payback » contre l'emprisonnement de Julian Assange, des attaques contre la scientologie, et l'opération contre les sites fascistes de Lyon.

Bien qu'étant une nébuleuse sans unité politique, leurs mots d'ordre d'anonymat, de liberté de parole, d'information et d'échange sur internet, rassemblent de plus en plus largement. Ils essaient de ménager un espace libre et démocratique dans le capitalisme.

 

 

 

Or ces lois sont le capitalisme qui resserre son étau.

 

 

 

C'est nous, la jeunesse de ouvrière, la jeunesse prolétarienne, qui sommes ceux qui sont les moteurs de la culture. La jeunesse des classes populaires a toujours été à l'initiative de puissants mouvements culturels : rock, reggae, ska, oï, punk, son de teuf, rap. Ces cultures correspondent à ce que nous vivons dans notre vie matérielle, sont vivantes au delà d'internet, dans la rue, les festivals que nous organisons.

 

Nous serons toujours ou soumis aux choix culturels que les capitalistes veulent nous imposer ou en lutte pour développer une culture qui correspondent à notre réalité, à nos intérêts.

 

 

 

Il n'y a qu'en se débarrassant du système capitaliste que nous pourrons développer et diffuser sans freins et librement une culture qui correspondent à nos intérêts et notre vie matérielle. C'est à dire une culture prolétarienne, bien supérieure à la culture bourgeoise.

 

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 10:44

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Georges Abdallah, militant communiste révolutionnaire libanais, incarcéré pour des actes de résistance est libérable depuis 12 ans.

Parce que Georges Abdallah reste fidèle à ses engagements anti-impérialistes, toutes ses demandes de libération conditionnelle lui ont été refusées et l’État français le maintient en prison depuis près de 28 ans.

Ça suffit !

Appel à tous les camarades

qui sont solidaires de son combat pour la libération de la Palestine et pour les peuples en lutte contre l’impérialisme, le sionisme et les régimes réactionnaires arabes complices :

multiplions et intensifions nos actions auprès des autorités françaises et libanaises pour exiger la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah.

28 ans, ça suffit !

 

Collectif pour la libération de Georges Ibrahim

liberonsgeorges.over-blog.com                     liberonsgeorges@no-log.orgDSCF0024

 

 

 

 

 

 

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 08:57
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Le soir du 31 décembre à la Gauthière (banlieue de Clermont-Ferrand), Wissam, trentenaire résident dans le quartier, aurait jeté une pierre sur une voiture de police. Immédiatement les policiers se lancent à ses trousses et appellent des renforts. En effet, 30 CRS sont rapidement réunis avec des chiens et des grenades lacrymogènes, pour ce qui est vraisemblablement un tabassage organisé. Les faits ont eu lieu sous les yeux d’au moins une quinzaine de gens du quartier qui, en ordre dispersé, ont protesté aux cris de:« libérez-le ! » « lâchez-le » et « la police tue ! »
 
Le jeune homme était dans le coma le soir même, alors que le quotidien auvergnat La Montagne parle d’un« malaise survenu pendant son transport » « bien que des lésions et des fractures aient été constatées ».
 
Le samedi 7 janvier le quartier de la Gauthière se mobilisait et organisait une manifestation de soutien pour « protester dans le calme ». 500 personnes étaient rassemblées pour une marche, un sit-in et deux minutes de silence, avec des banderoles portant les inscriptions : « personne au-dessus des lois » et« stop aux bavures ». Il s'agissait de réclamer la justice de manière pacifique, digne réponse à un acte de barbarie.
 
On apprend le lendemain que Wissam est décédé. Déjà quelques jours avant, l’émeute s’est déclenchée brutalement dans le quartier, la rage contenue a explosée : pour la seule nuit succédant à la mort de Wissam (la plus « calme » selon la presse locale), cinq voitures sont brûlées. La réponse policière est encore plus violente : 17 interpellations, 400 CRS déployés dans le quartier, deux hélicoptères braquent leurs lumières sur les tours de béton. A plus long terme, le quartier fait l’objet d’une surveillance accrue et les agents de l’état contrôlent tout ce qui marche sur deux jambes, peu importe le sexe ou l’âge. Inutile de dire que la vie des habitants en est fortement perturbée.
 
Et dans tout ça, qu’advient-il des policiers coupables ? Deux d’entre eux sont mis en congé, alors que SOS Racisme, La Ligue des Droits de l'Homme et la CGT du Puy-de-Dôme se limitent à demander leur suspension. Ces hommes accusés de meurtre ont le soutien du syndicat de la police Synergie et du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, qui déclare :"Je me garderais d'avoir le moindre avis sur cette question. La seule chose que je voudrais dire, c'est que s'il y a eu une interpellation difficile, ça n'est pas le fait des policiers". Mépris total pour le défunt qui est accusé d’avoir provoqué sa mort.
 
Le combat n’est cependant pas terminé. Un rassemblement à la mémoire de Wissam et en soutien à sa famille a eu lieu dans le quartier le 10 janvier, rassemblant 600 personnes. Et ils étaient six milles lors du rassemblement suivant, le 14 janvier.
 
Cette histoire porte déjà en elle le mépris de l’état bourgeois envers les quartiers populaires, quand, d’après ce qui est de loin la version des faits la plus probable, la police s’offre un défoulement le soir du réveillon en lynchant un homme. De plus, à travers les médias, on perçoit la volonté nette d’appuyer l’hypothèse de l’accident plutôt que celle de l’agression, et ose parler d’intervention « régulière mais musclée ».On lit même que les policiers, qui avaient peur d’un guet-apens, seraient ainsi excusés de s’acharner sur quelqu’un jusqu’à lui donner la mort ! Les propos du journal Le Parisien sont particulièrement orduriers : ils rabaissent les jeunes de quartiers à une meute de voyous irresponsables. On connait cette technique de déformation des faits, de même que ces déploiements disproportionnés de forces de police : ils ont pour but d’effrayer les « gens des campagnes » et les « français de souche » avec les « étrangers », les « arabes » et « les jeunes de cité », ces derniers servant malgré eux d’épouvantails. L’objectif final est de diviser le prolétariat, les travailleurs de France, pour empêcher qu’ils s’unissent et qu’ils combattent ensemble la bourgeoisie qui les exploite.
  
Comme beaucoup le savent déjà, cette mort n’est, hélas, pas un fait nouveau : un autre jeune est décédé « de crise cardiaque »lors d'un contrôle policier à Aulnay-sous-Bois le lendemain de la mort de Wissam. Nous n'avons pas oublié Zyed et Bouna en 2005, Mohsin et Laramy à Villiers-le-Bel en 2007. Nous n'oublions pas non plus tous les morts anonymes. Il ne s’agit pas de bavures, mais de crimes de la police, qui ne sont pas des actes isolés. La police de la bourgeoisie peut les commettre en toute impunité contre les jeunes des classes populaires.
  
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La Jeunesse Communiste Marxiste –Léniniste tient à manifester son soutien au quartier de la Gauthière, en particulier à la famille de Wissam. Nous resterons à leurs côtés pour réclamer justice. Nous comprenons la colère et la révolte des jeunes de la Gauthière et nous exigeons la relaxe des émeutiers interpellés. Cependant, nous ne pouvons qu’encourager ce mouvement à se construire et s’organiser davantage, et nous appelons toutes les personnes conscientes à le soutenir, à Clermont-Ferrand et ailleurs.
  
  
JUSTICE POUR WISSAM !!! SOLIDARITE ET UNITE DES TRAVAILLEURS CONTRE LA POLICE BOURGEOISE!!!
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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 15:33

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Solidarité avec les mineur-e-s incarcérés ! Solidarité avec les inculpé-e-s de Toulouse !

 

 

Le retour des prisons pour enfants et adolescent-e-s

 

La loi Perben de 2002 a décidé de la création de prisons réservées aux mineur-e-s de 13 à 18 ans : les Établissements Pénitentiaires pour Mineurs. 8 EPM d'une soixantaine de places chacun sont donc ouverts entre 2007 et 2009. Ils sont censés remplacer les quartiers pour mineurs dans les maisons d'arrêt, qui sont restés bien entendus ouverts.

 

 

Les EPM sont très contestés dès le départ. L'incarcération des mineur-e-s est censée être selon l'ordonnance de 1945 exceptionnelle. Or, le nombre de mineur-e-s en détention se situe aux alentours de 800. Bien sûr, « la protection judiciaire de la jeunesses » dispose d'une batterie de moyens pour enfermer les mineur-e-s : placement en foyer, centres éducatifs renforcés. La loi de 2002 instaure, en plus des EPM, des Centre Éducatifs Fermés.

 

L'argument hypocrite de l'Etat est que les EPM auraient un rôle éducatif. Des éducateur-trices de la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) y travaillent. Nombreux sont celles et ceux, ainsi que les syndicats, à avoir refusé d'exercer leur activité en EPM. En effet, les éducateurs de la PJJ y travaillent en binôme avec des matons. Et jouent un rôle de maton. Ils travaillent sous la direction de l'administration pénitentiaire, qui gèrent les EPM. Le rôle des éducateurs se borne à amener les détenus aux activités et de surveiller le repas à la cantine. Les activités sont gérées par des prestataires de services privés.

 

Les jeunes détenus sont soumis à un encadrement sévère. Leur emploi du temps est exténuant : 20 heures de cours, 20 heures d'activités obligatoires et autant de sport par semaine. L'environnement carcéral n'est certainement pas le plus apte à aider des jeunes souvent déscolarisés à étudier. D'autre part, les caméras sont partout : les faits et gestes des jeunes sont constamment épiés. Les relations sociales entre jeunes sont violentes au sein des EPM, du fait de la promiscuité.

 

Les EPM n'ont pas d'autre vocation que celle de prisons. Ils n'ont d'ailleurs pas remplacé les quartiers pour mineur-e-s dans les maisons d'arrêt où restent incarcérés les jeunes considéré-e-s comme les plus dur-e-s. L'ouverture de prisons destinées aux mineur-e-s est une mesure extrêmement réactionnaire, rappelant les maisons de corrections, de sinistre mémoire.

 

La situation des jeunes prisonnier-ère-s les pousse parfois hélas au suicide. Des suicides ont eu lieu dans les EPM de Meyzieu, près de Lyon, et Orvault, près de Nantes. Deux jeunes de 16 ans s'y sont donnés la mort. Nombreux sont les suicides de mineur-e-s dans les maisons d'arrêt.

 

D'autre part, la révolte a été parfois la réponse des mineur-e-s incarcérés face à leur détention. Des mutineries ont éclaté à Meyzieu, Orvault et surtout Lavaur, au nord de Toulouse. A Lavaur, c'est l'ERIS, groupe d'intervention spécialisé dans la répression des mutineries en prison, qui est intervenu. L'Etat répond à ces révoltes par des mesures disciplinaires à l'encontre des jeunes mutinés.

 

Répression contre la solidarité avec les jeunes mutinés

 

C'est en solidarité avec ces mutineries qu'ont eu lieu plusieurs actions, à Nantes et à Labège, près de Toulouse, contre les PJJ, durant l'été 2011. Des revendications ont été taguées. A Labège, du liquide marron a été balancé dans les locaux, ainsi que des tracts.

 

Le 15 Novembre, la police a mené une vaste opération policière à Toulouse suite à ces actions. Appartements, squatts sont perquisitionnés. 7 personnes sont arrêtées, 4 interrogées, une famille de sans papiers se fait arrêter par la même occasion. Au bout de 32 heures de garde à vue, 4 personnes sont placées en détention provisoire, à Seysses. Et ils y sont toujours. Ils sont 5 mis en examen pour des faits qu'ils nient.

 

Nous sommes solidaires des inculpé-e-s de Toulouse, et nous sommes solidaires de l'action qui a été menée contre la PJJ.

 

Le rôle de l'Etat n'est pas de « protéger la jeunesse »

 

Les jeunes ont comme principal intérêt pour l’État de représenter la future main d’œuvre dont les capitalistes tireront profit. L’État doit s'assurer que le renouvellement et la formation des travailleur-euse-s.

 

Mais les capitalistes sont incapables d'assurer le plein emploi et un niveau de vie suffisant à l'ensemble des travailleur-euse-s. Mineur-e-s, issu-e-s de classe populaire, nous pâtissons du faible revenu de notre famille et de notre difficulté à intégrer le monde du travail.

 

Inutile de compter sur l’État quant on fait face à la violence et à la misère d'une société capitaliste pourrissante.

 

Par contre, on peut compter sur l'Etat pour protéger la bourgeoisie. Il édicte des lois et surtout, il fait tomber sur la jeunesse le couperet de la répression dès lors qu'elle les transgresse.

 

Plus la crise avance, plus le gâteau qu'ont à se partager les capitalistes se réduit. Plus les miettes qu'ils veulent bien nous distribuer sont petites. Plus ils sont jaloux de leurs biens. Plus ils ont peur de la jeunesse de classes populaires. La répression ne peut aller qu'en s'accentuant.

 

Soyons solidaires pour nous protéger de la misère et la répression ! Et organisons nous contre l'Etat et la bourgeoisie. Ils nous enferment, ils assassinent, : ils luttent contre notre classe ! Ripostons et faisons front pour abattre le capitalisme !

 

 

Fermeture des EPM et des quartiers de mineur-e-s dans les maison d'arrêt !

Libération et relaxe des inculpé-e-s de Toulouse !

 

 

La JCML

 

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:42

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Le 29 Décembre 2011

 

A la Presse et à l’Opinion Publique

L’Etat Colonisateur a fait commencer le massacre massif sur les Kurdes 

L’Etat colonisateur fashiste  a massacré hier soir 36 villageois à la province d’Uludere de la ville Sirnak. Les dirigeants des Forces Armées Turques qui ont bombardé le peuple en civil avec des avions de guerre ont essayé de dissimuler sans retenu les réalités en disant que les massacrés étaient “des membres de l’organisation divisionnaire”.  Mais la réalité selon laquelle c’étaient les villageois de Roboski qui étaient bombardés et tués par des avions de guerre n’a pas pu être cachée. Le masque du régime colonisateur est très vite tombé.

Le massacre perpetré hier sur le peuple civil à Uludere par le régime colonisateur fashiste  démontre clairement que le génocide du peuple kurde et la politique de négation, de destruction et d’anéantissement du peuple kurde dureront.  Il n’est pas hasardeux que ce massacre des kurdes arrive juste après la réunion du Conseil National de Sûreté. Les responsables de ce massacre sont ceux qui font  jour et nuit les opérations aériennes et terrestres sur le peuple kurde depuis le mois de juillet, qui bombardent les champs de Défense de Medya, qui arrêtent des centaines de dirigeants du Parti de la Paix et de la Démocratie, des intellectuels, des avocats, des journalistes kurdes sous le nom des opérations KCK. Ce sont ceux qui prennent la décision au Conseil National de Sûreté  des opérations sur le peuple kurde et ceux qui font durer  l’Etat  de Siège au Kurdistan. Avec le massacre d’Uludere, Ils ont annoncé que le peuple kurde et les civils étaient à la visée des massacres massifs. La boussole de l’Etat d’AKP  montre qu’ils vont insister dans  la guerre sale.

Le régime colonisateur fashiste qui ne supporte pas le soutien du peuple kurde à leur lutte nationale d’indépendance veut l’intimider  en massacrant à Uludere les paysans. Il veut répandre la peur dans la société kurde. Il veut se venger du peuple kurde. Il donne le messsage qi’Il appliquera  l’appel de la Communauté Gülen qui dit “Achevez tous les Kurdes”…

L’Etat d’AKP qui ne peut pas empêcher le peuple kurde de défendre sa dignité par les mises en garde à vue massives, les opérations, le génocide politique  croit pouvoir arrêter la lutte nationale d’émancipation des kurdes en tuant les civils. L’Etat d’AKP doit bien savoir qu’Il ne pourra pas empêcher la lutte de liberté du peuple kurde par les massacres massifs comme par la négation, la destruction, le génocide politique Il ne l’a pa pu empêcher. Car, le peuple kurde paye tous les prix et est prêt à en payer encore.

Nous, Confédération Européenne des Immigrés Opprimés (AvEG-Kon), dénonçons avec de la haine le massacre d’Uludere, déclarons que nous sommes aux côtés du peuple kurde. Ne permettons pas l’Etat colonisateur fashiste  d’étouffer la lutte juste et digne du peuple kurde. Soyons contre ses politiques de négation et de destruction  du peuple kurde.  Crions le slogan de la fraternité des peuples.  Nous appelons  tous les vrais humains, les progressistes, les révolutionnaires et les patriotes de protester contre le massacre d’Uludere, de demander compte à l’Etat l’assassin.

 

                                                           AvEG-Kon

Confédération Européenne des Immigrés Opprimés

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 19:58

 

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IL N'Y A QUE DEUX  CHEMINS POSSIBLES
LA DEFAITE DANS LA RESIGNATION

OU

                                     LA VICTOIRE PAR LA LUTTE

 


Alors que la classe dirigeante mondiale se démène contre vents et marées afin de faire perdurer le système capitaliste à l'apogée de son pourrissement en prenant à tour de bras des mesures réactionnaires visant à clouer au pilori du profit la classe ouvrière internationale, les masses populaires restent en France bien discrètes...

 

On s'attaque directement à nos conditions de travail, nos conditions de vie, à toutes les mesures que nos aînés ont arrachées par la lutte et pour lesquelles ils ont souvent versé leur sang.

Nos frères Grecs, Arabes, Chiliens et encore dans tant d'autres pays ont lancé un message clair à leurs gouvernements. Par les manifestations massives, le refus d'accepter leur exploitation féroce, l'expression populaire s'est traduit dans nombreux de ces pays par des destitutions de gouvernements et des rapports de forces du côté des masses laborieuses.

 

Face à la crise, la politique de la bourgeoisie nous laisse deux solutions, la première est celle qui est en train de se dessiner. C'est à dire d'accepter l'exploitation accrue des salariés pour maintenir un fort taux de profit. Cela passe par les baisses de salaire, des conditions de travail difficiles, l'augmentation du temps de travail et la perte des services publics utiles au peuple. La deuxième solution est de se dresser face à ce plan d'austérité qui a commencé à se mettre en place en France, ne pas accepter d'être le citron à presser pour permettre à la classe bourgeoise de continuer à s'engraisser sur notre travail, seul créateur de richesse. Pour cela il faut dès aujourd'hui s'organiser, pour le combat historique que nous devons mener.

 

La tâche n'est pas des moindres, surtout en période électorale où l'on nous demande de choisir la personne qui devra diriger notre pays durant cinq années pendant lesquelles nous ne serons pas maître de notre destin. La classe ouvrière y perd toute son indépendance de classe et les masses populaires se retrouvent ainsi dispersées politiquement. Un gouvernement dirigera le pays selon les intérêts bourgeois mais avec une "légitimité démocratique"...

 

Aujourd'hui le message que nous devons faire passer est bien celui de reconquérir la sphère politique qui nous appartient à nous travailleurs, la lutte de classe, en passant non pas par les urnes, mais par la lutte au sein même de nos entreprises, quartiers et par la rue. Nous devons aussi nous réapproprier nos outils pour la lutte : un véritable parti communiste fort et structuré qui sera idéologiquement au service des travailleurs, un syndicat combatif s'inscrivant d'emblée dans une lutte acharnée contre le gouvernement et la bourgeoisie.

 

Quand nous montrons ce chemin, nous savons qu'il est difficile, demande des sacrifices, mais les travailleurs, depuis des décennies, ne travaillent-ils pas pour la bourgeoisie au sacrifice de leurs vies?

Nous, les communistes, avons le devoir de montrer la solution aux travailleurs et il n'y en a pas deux, c'est celle par laquelle les travailleurs du monde entier se sont embrasés le siècle dernier. A sa seule prononciation, la classe bourgeoise tremblait de peur! Cette solution est la Révolution, celle du communisme!


 

ORGANISONS NOUS CONTRE LE PLAN D'AUSTERITE

PAR UNE LUTTE DE CLASSE ACHARNéE

ET EN DEHORS DES MYSTIFICATIONS ELECTORALES


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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 12:53
N'ATTENDONS PAS LES ELECTIONS !
 
 
LUTTONS ET ORGANISONS NOUS CONTRE LE PLAN DE RIGUEUR!
 
 
OU EN SOMMES NOUS ?
 
Depuis la crise financière de 2008 et malgré tous les plans de l'État pour sauver les banques et le système de crédit, il n'y a pas l'ombre d'une reprise. La situation du pays s'aggrave. Les attaques se multiplient sur la protection sociale, les retraites, les salaires. La France devient très agressive et les dirigeants politiques de droite comme de gauche multiplient les discours colonialistes sur la Libye et la Côte d'Ivoire.
 
La jeunesse populaire de ce pays est sacrifiée. Les lycéens sont confrontés à des régressions dans leurs conditions d'études. Les étudiants par le biais de l'arrêté licence subissent une sélection sociale qui élimine des facs les étudiants issus des classes populaires. Et quant aux jeunes travailleurs et ouvriers, ils subissent l'exploitation et l'humiliation dans leurs entreprises. L'intérim, le chômage et la précarité font leur quotidien.
 
 
POURQUOI EN EST ON LA ?
Une crise générale secoue l'ensemble du monde capitaliste. La France est touchée et la bourgeoisie est confronté à de grandes difficultés pour surmonter cette crise. Mais, les politiques de droite ou de gauche font cause commune pour permettre aux multinationales françaises de sortir la tête hors de l'eau. Ils sont tous d'accord pour mener la lutte sur deux fronts : guerre de pillage contre les peuples en politique extérieure, et guerre sociale contre les travailleurs à l'intérieur.
 
Les guerres de pillages coloniales sont menées pour conquérir des marchés, des matières premières comme le pétrole libyen ou encore pour produire français à bas coût dans ces pays en exploitant les peuples.
La guerre sociale est menée à l'intérieur de la France par le biais d'un plan de rigueur. La tâche de la bourgeoisie est d'accroitre l'exploitation des travailleurs en lui retirant tous ses droits conquis dans les luttes de classe antérieures (1936-1945-1968).
En pillant les richesses d'autres États et en diminuant les salaires, la bourgeoisie compte bien sortir de la crise

IL NE FAUT PAS SE RESIGNER MAIS RIPOSTER !
Si la bourgeoisie a intérêt à mener sa guerre sur ces deux fronts principaux, les prolétaires et la jeunesse populaire ont des intérêts différents. Le capitalisme exploite les travailleurs et en période de crise, la situation devient plus difficile encore. Il faut donc renverser ceux qui nous pressent comme des citrons, il faut renverser le capitalisme.
Partout, la révolte gronde : en Grèce, en Espagne. Là où la crise a déjà sévi, la colère monte et s'exprime. En France, toutes les conditions sont réunies pour que le mécontentement explose mais les partis bourgeois et réformistes essaient de canaliser la colère en promettant de résoudre la crise sans bien entendu s'attaquer au capitalisme qui en est la cause.
Les médias et les partis intégrés au système capitaliste redoutent les luttes des travailleurs et veulent sauver leur crédibilité en leur faisant croire que les élections de 2012 vont améliorer leurs conditions. Il n'en est rien, la gauche et la droite s'entendent pour agresser les peuples et pour faire diminuer les salaires. Les marxistes-léninistes pensent au contraire qu'il faut combattre l'attentisme et prendre notre destin en main s'opposant au plan de rigueur en cours par la lutte contre la bourgeoisie. Il faut être clair : seules les luttes directes de la classe ouvrière et de l'ensemble des couches populaires peuvent faire reculer les attaques de l'État, au service des bourgeois. Jamais dans l'Histoire, les travailleurs n'ont eu des acquis sans avoir à mener des luttes.
 
 
RELEVONS LA TETE ET LUTTONS CONTRE CE PLAN DE RIGUEUR !
LA JEUNESSE POPULAIRE ET REVOLTEE PEUT ET DOIT REPOUSSER CET AVENIR QUE LA BOURGEOISIE VEUT NOUS IMPOSER !
SOLIDARITE ENTRE TOUS LES TRAVAILLEURS, JEUNES ET « VIEUX », FRANCAIS ET IMMIGRES !
ORGANISONS LA RIPOSTE CLASSE CONTRE CLASSE !
 
 
  
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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 10:17

DECLARATION DU RASSEMBLEMENT ORGANISE DES COMMUNISTES MARXISTES-LENINISTES ( ROCML )

 

APRES LA MORT DE MOUAMMAR KADHAFI

 

 

Mouammar Kadhafi est mort le 20 octobre 2011, blessé au cours d’une attaque aérienne de l’OTAN, lynché et achevé après sa capture par les mercenaires du CNT.

Ce dénouement est un succès pour l’impérialisme, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les peuples. Même s’il ne soutenait pas la nature et les formes de l’Etat de la Jamahiriya, le ROCML déplore cette issue et condamne l’écoeurante jubilation politico-médiatique qui l’accompagne.

 

1

 

Cette fin marque l’échec de la résistance acharnée des forces armées libyennes pourtant bien organisées, entraînées et soutenues par une partie importante de la population. Face à l’intervention prolongée et méthodique des forces armées de l’OTAN supérieures en moyens militaires (en particulier la maîtrise totale de l’espace aérien) avec l’ordre de tout détruire pour ouvrir la voie aux attaques terrestres de leurs mercenaires locaux, le combat était inégal. Les puissances impérialistes occidentales, et la France notamment, avaient décidé d’éliminer Kadhafi. La guerre a accompli cette volonté, au prix de la destruction matérielle de tout un pays et de dizaines de milliers de victimes civiles que l’intervention de l’OTAN était cyniquement censée protéger.

La suite montrera quel type de pouvoir politique fantoche sortira des rivalités au sein du CNT et comment les richesses de la Libye seront partagées entre les puissances impérialistes et l’aristocratie rentière locale.

Une résistance armée prolongée des forces fidèles à Kadhafi pourrait compliquer l’installation et la consolidation rapide du nouvel ordre colonial.

 

2

 

La décision des puissances impérialistes occidentales d’en finir  (y compris par une guerre de destruction massive) avec le pouvoir de Mouammar Kadhafi, montre le caractère vital pour elles du contrôler de manière absolue leurs zones de domination politique et de pillage des richesses naturelles.

Jouant sur leurs contradictions, Kadhafi entretenait avec les puissances impérialistes des relations instables, aléatoires, parfois imprévisibles et paradoxales. En échange d’une levée de l’embargo, il avait rouvert les vannes du pétrole libyen aux compagnies occidentales Il était reçu en grande pompe il n’y a pas si longtemps, à Paris, par celui-là même qui a co-ordonné son assassinat. En jeu, la recherche de juteux contrats commerciaux, d’armements, de BTP, de communications, de services…et d’exploitation des ressources pétrolières.

Comme ce fut le cas pour Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, la faute de Kadhafi fut de ne pas toujours tenir ses promesses, de ne pas fermer la route à la pénétration des nouveaux impérialismes concurrents (la Chine et la Russie notamment), et d’encourager les autres pays d’Afrique à résister aux pressions accrues des vieilles puissances coloniales.

Après l’Irak, l’Afghanistan, la Yougoslavie, la Côte d’Ivoire, la guerre contre la Libye montre que les pays impérialistes occidentaux sont prêts à tout pour barrer la route à leurs rivaux et qu’il est désormais interdit aux pays dominés de prendre des libertés vis-à-vis de leurs maîtres actuels.

La crise économique mondiale de surproduction aiguise les rivalités entre puissances impérialistes anciennes et nouvelles et en même temps entre les puissances impérialistes et les peuples dominés qui veulent s’émanciper de leur tutelle. De nouvelles guerres de domination ou de reconquête coloniale vont éclater. Les médias aux ordres des monopoles capitalistes y préparent quotidiennement l’opinion.

Ex puissance coloniale ayant réussi à maintenir sa domination sur ses anciennes colonies, la France est particulièrement en pointe dans les actes de guerre destinées à maintenir ou à imposer des pouvoirs fantoches. La responsabilité des communistes en France n’en est que plus grande.

 

3

 

Le ROCML constate qu’aucun mouvement ne s’est dressé en France contre l’intervention de l’armée impérialiste française contre la Libye.

Deux cents mille personnes avaient manifesté à Paris avant l’invasion de l’Irak par les forces armées étasuniennes. Contre l’agression française en Libye, RIEN !  Au mieux, des déclarations.

Le ROCML déplore cette absence de mobilisation des forces anti-impérialistes qui, d’habitude, se manifestent contre les guerres de type colonial.

Que les partis de droite soutiennent la guerre impérialiste, c’est normal. Qu’à cette occasion le parti socialiste et les verts accordent leur soutien à Sarkozy n’est pas pour surprendre des communistes marxistes-léninistes : Les socialistes, qu’ils soient peints en rose ou en vert, ont toujours soutenu les guerres de l’impérialisme français. Que le PCF se borne à des critiques de nature humaniste et n’entreprenne aucune action susceptible de le mettre en contradiction avec son candidat aux présidentielles, le social-démocrate populiste Mélenchon, que le NPA refuse de combattre l’impérialisme au nom d’une prétendue défense de la démocratie… Cela non plus n’a rien pour surprendre.

En revanche, que dans la mouvance communiste se réclamant du marxisme-léninisme, il n’ait pas été possible de trouver le moyen pour organiser et agir ensemble contre la guerre de notre propre impérialisme contre la Libye, cela nous interpelle directement.

 

Sans aller dans le détail des quelques tentatives restées sans suite pour lancer une dynamique unitaire (appel du ROCML le 21 mars , lettre ouverte de la JCML le 20 mai et proposition de déclaration commune de la RCC le 23 juin), aucune volonté d’action concrète commune contre la guerre impérialiste française en Libye ne s’est manifestée nationalement du côté d’organisations de la mouvance marxiste-léniniste comme le PCOF, l’URCF, le PRCF…Toutes ont fait des déclarations, mais aucune n’a fait de proposition aux autres organisations communistes marxistes-léninistes pour organiser ensemble un front le plus large possible pour combattre la guerre impérialiste, aucune n’a répondu positivement aux quelques initiatives lancées.

 

Le ROCML engage l’ensemble des adhérents des organisations qui se réclament du marxisme-léninisme à réfléchir à cette situation et à interpeller leurs dirigeants sur leur absence d’initiative unitaire alors que la situation concrète l’imposait.

 

Le système impérialiste mondial est en passe d’exploser car son espace d’expansion est limité. L’arrivée de nouvelles puissances dans cet espace contraint les anciennes à défendre leurs zones avec une agressivité accrue et les rivalités qui les opposent entre elles conduisent à de nouvelles guerres.

Pour sa part, le ROCML est  prêt à discuter toute proposition allant dans le sens de la construction d’un mouvement large contre les guerres impérialistes et en premier lieu contre celles perpétrées par l’impérialisme français.

Des paroles, il faut passer aux actes !

 

Le secrétariat du ROCML

 

Paris le 23 octobre 2011

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